Définition du métier :
L’informaticien de la douane
à des métiers de l’informatique, comme :
- Le concours pour devenir Contrôleur Programmeur des douanes (catégorie B) ;
- Le concours pour devenir Inspecteur Programmeur de Système d’Exploitation (catégorie A).
NIVEAUX D’ETUDES :
Concours de Catégorie B :
- Baccalauréat : Un baccalauréat général avec une spécialisation en sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) ou un baccalauréat professionnel en systèmes numériques peut être un point de départ.
- BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : Un BTS en Services informatiques aux organisations (SIO), avec les options Solutions d’infrastructure, systèmes et réseaux (SISR) ou Solutions logicielles et applications métiers (SLAM).
Concours de Catégorie A :
- DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) : Un DUT en Informatique ou un DUT en Réseaux et télécommunications.
- Licence professionnelle : Une licence professionnelle en informatique, cybersécurité, systèmes et réseaux, ou développement logiciel peut être très avantageuse.
- Master : Un Master en Informatique, Cybersécurité, Science des données, Réseaux et Télécommunications peut être requis pour des postes à responsabilités élevées ou spécialisées.
L’INFORMATIQUE AU SEIN DE LA DOUANE :
Traiter, analyser, transmettre les informations par des moyens informatisés est essentiel au sein des douanes et il faut confier ces données informatisées et le bon fonctionnement de tous les postes informatiques (ordinateurs, logiciels, moyens de sauvegardes) à des professionnels qualifiés pour ces missions.
Pour cela, la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects) organise des concours pour devenir inspecteur ou contrôleur des douanes avec des spécialités en informatique. La formation initiale dure un an et s’effectue à l’École Nationale des Douanes. C’est une formation rémunérée qui va permettre aux candidats d’apprendre à exploiter, développer ou concevoir de nouvelles applications.
Les passionnés des nouvelles technologies et de l’informatique pourront trouver des débouchés nombreux et s’orienter, au cours de leur carrière, vers des missions de cyberdouane (analyste en cybercriminalité), mais aussi des missions de renseignement douanier ou de douane judiciaire (missions de police scientifique).
LA DGDDI ET SON ROLE :
La Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) est rattachée au ministère de l’Action et des comptes publics et recense aujourd’hui plus de 400 métiers. Elle se compose de deux structures que sont : la branche des opérations commerciales et de l’Administration et la branche surveillance.
Les métiers proposés peuvent concerner les douanes maritimes, les douanes aériennes, les douanes aux frontières, les douanes routières… Ces métiers offrent une certaine mixité et les femmes souhaitant faire carrière dans la douane sont de plus en plus nombreuses.
La DGDDI est en charge d’un certain nombre de missions allant du dédouanement des marchandises (ports, aéroports) à la protection du consommateur et à la lutte contre la fraude et l’entrée illicite de personnes sur le territoire. Son action se passe en métropole, mais aussi en Outre-mer. Elle est aussi en charge des statistiques du commerce extérieur. Pour ce type de mission, la douane française a mis en place tout un système d’information évolué qu’elle a ouvert pour les entreprises ainsi que les particuliers.
Pour organiser notamment l’exploitation, l’analyse et le traitement des données, elle recrute régulièrement des spécialistes de l’informatique, notamment des Contrôleurs Programmeurs des Douanes (catégorie B) et des Inspecteurs Programmeurs de Systèmes d’Exploitation (catégorie A).
PREPARER UN DES CONCOURS DE LA DOUANE :
Les concours de la douane peuvent se passer en externe ou en interne.
Pour les concours externes, ils sont ouverts aux jeunes étudiants de la formation initiale, mais aussi aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux adultes en formation continue qui souhaitent changer de voie professionnelle et faire une reconversion.
La douane offre de nombreux avantages, notamment :
- Une offre « métiers » riche et diversifiée (environ 400 métiers) ;
- La sécurité de l’emploi ;
- Des perspectives d’évolution de carrière intéressantes ;
- Des formations en interne, la possibilité de pouvoir se présenter à des concours en interne pour évoluer ou changer de spécialité ;
- Des recrutements réguliers ;
- Des rémunérations calculées sur une grille indiciaire qui permet de gravir les échelons et d’avoir un salaire intéressant avec l’ancienneté ;
- Etc.
Toutefois, les concours de la douane sont très sélectifs, c’est pourquoi la préparation doit se faire sérieusement et il faut se préparer suffisamment tôt pour arriver confiant, le jour de l’examen.
La préparation avec des annales n’est pas suffisante car les concours peuvent être très difficiles et il faut se préparer à toutes les épreuves car certaines notes sont éliminatoires.
Le mieux est de faire une classe Prépa dans une école spécialisée, en présentiel. Mais cette solution n’est pas toujours possible pour les personnes qui sont encore en poste et travaillent à temps plein.
Heureusement, les centres d’enseignement à distance spécialisés dans les concours de la fonction publique permettent de se préparer à son rythme (par exemple le soir et le week-end) et de bénéficier d’un solide soutien pédagogique pour mettre toutes les chances de votre côté pour réussir le concours (exemple : EFM-Fonction Publique).
LE METIER DE CONTROLEUR PROGRAMMER DES DOUANES (CATEGORIE B) :
La DGDDI a ouvert une spécialité appelée « traitement automatisé de l’information » en 2018. Il est donc possible pour toute personne qui souhaite travailler dans l’un des services de la douane de préparer le concours de Contrôleur Programmeur des Douanes et Droits Indirects de la catégorie B. Pour devenir fonctionnaire de la fonction publique et travailler auprès des douanes, vous devrez passer ce concours qui, s’il est réussi, débouche sur une formation professionnelle d’une durée de 1 an.
Une fois titularisé, le Contrôleur Programmeur des Douanes pourra exercer diverses missions aussi passionnantes qu’enrichissantes.
MISSIONS, TACHES ET FONCTION DU CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES :
Que fait le Contrôleur Programmeur des douanes ?
Ses missions pourront être légèrement différentes selon la localisation de son poste et les besoins de la structure où il travaille.
Les missions principales du Contrôleur – programmeur
Les missions principales peuvent consister notamment :
- À développer des applications et à en assurer la gestion ;
- Mettre en œuvre des langages, des méthodes et des technologies adaptées pour un fonctionnement optimal du système d’information dont vous vous occupez au sein de la DGDDI ;
- À assurer la surveillance globale du système d’information ;
- À mettre en place les sauvegardes indispensables du système d’information ;
- À mettre en application impérativement les consignes de sécurité ;
- À orienter et assister les utilisateurs des services en ligne de la DGDDI.
COMMENT DEVENIR CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES ?
Conditions pour se présenter au concours
Pour se présenter au concours externe, vous devez justifier d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de même niveau (ou titre de niveau IV).
Si vous n’avez pas le niveau de diplôme requis, vous pouvez tout de même vous présenter au concours si vous avez une expérience professionnelle de 3 ans (minimum) à un niveau de fonction équivalent de celui de Contrôleur des douanes, dans un emploi à temps plein. Pour en savoir plus sur les métiers de niveau équivalent, veuillez-vous référer à la nomenclature INSEE (référence PCS-ESE 2003).
Les concours de la douane française sont en général ouverts aux ressortissants de l’UE (Union Européenne) et de l’EEE (Espace Économique Européen). Toutefois, certains métiers restent réservés aux personnes de nationalité française.
Pour chaque type de concours, la DGDDI lance un avis d’ouverture de recrutement qui parait au Journal Officiel de la République Française et énonce toutes les conditions d’admission.
Le concours externe s’adresse à des personnes issues de la formation initiale comme à celles qui sont issues de la formation continue (salariés, demandeur d’emploi, reconversion professionnelle). Il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter à ce poste.
Concours externe : les épreuves
Le concours externe de Contrôleur Programmeur des douanes comporte une étape d’admissibilité et une étape d’admission.
Admissibilité
- Épreuve écrite : résumer un texte d’ordre général et répondre à des questions sur ce texte (durée : 3 heures, coef.2 ; note inférieure à 5/20 éliminatoire) ;
- Cas pratique : faire un algorithme présenté sous la forme d’un ordinogramme afin de trouver une solution sur la base d’un problème simple et écrire selon la demande des séquences de programme. Il peut aussi s’agir de relire un algorithme déjà créé. Cette programmation doit être réalisée par le candidat avec un langage évolué qu’il aura choisi lors de son inscription d’après une liste fixée par arrêté ministériel (durée : 5 heures, coef.4 ; note inférieure à 10/20 éliminatoire) ;
- Épreuve de traduction en anglais à partir d’une documentation informatique ou d’une revue spécialisée (durée : 1h30 ; coef. 1 ; pas de note éliminatoire).
Admission
- Épreuve orale : entretien avec un jury visant à mieux connaître le profil du candidat et à évaluer ses motivations pour le métier de Contrôleur. Le candidat aura remis son curriculum vitae et pourra présenter son parcours professionnel au jury pendant une durée de 5 minutes. Puis, il répond aux diverses questions du jury liées à son parcours et à la connaissance de son environnement de travail (durée : 25 minutes ; coef.5 ; note éliminatoire 5/20) ;
- Épreuve orale en informatique avec 5 minutes d’exposé sur un sujet tiré au sort, puis 25 minutes pour répondre à des questions face au jury. Ces questions sont basées sur l’exposé (préparation 15 minutes + exposé et questions sur 30 minutes ; coef.2 ; note éliminatoire 10/20).
Concours interne : les épreuves
Le concours interne de Contrôleur Programmeur des douanes comporte une étape d’admissibilité et une étape d’admission. Toutefois, la première épreuve de la phase d’admissibilité et la première de la phase d’admission sont différentes.
Admissibilité
- Épreuve écrite : cas pratique sur la base d’un dossier regroupant des documents administratifs ou bien réponse à des questions (durée 3 heures ; coef. 2 ; note éliminatoire 5/20) ;
- Épreuve écrite de cas pratique avec un algorithme identique au concours externe (durée 5 heures ; coef. 4 ; note éliminatoire 10/20) ;
- Épreuve écrite de traduction en anglais identique à celle du concours externe (durée : 1h30 ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).
Admission
- Épreuve orale : entretien avec le jury pour évaluer les motivations du candidat et évaluer les acquis de son expérience en situation professionnelle d’après un exposé qui devra être fait par le candidat en un temps de 8 minutes maximum. Puis, le candidat est invité à répondre à des questions générales sur ses connaissances administratives (durée : 25 minutes ; coef. 5) ;
- Épreuve orale : exposé et questions dans le domaine de l’informatique, comme pour le concours externe (préparation 15 minutes + exposé sur 30 minutes ; coef.2 ; note éliminatoire 10/20).
Formation après le concours
Si vous avez été reçu au concours, vous êtes nommé contrôleur stagiaire des douanes. Vous entamez alors une formation rémunérée d’une durée de 1 an.
Cette formation commence avec un cycle d’enseignement théorique (4 mois). Ce dernier s’effectue à l‘École Nationale des Douanes de La Rochelle. Cette formation professionnelle est suivie d’un cycle de formation pratique réparti sur 8 mois. Ce stage s’effectue auprès des services de la douane.
Des contrôles continus sur les connaissances de l’élève vont permettre d’évaluer son niveau et de valider, en fin de stage, sa formation. Le contrôleur stagiaire est alors titularisé au grade de contrôleur des douanes – 2ème classe.
Il sera ensuite affecté à un poste en fonction des besoins des douanes. Les localisations sont notamment effectuées sur les sites suivants :
- Direction Nationale des Statistiques et du Commerce Extérieur (31000 Toulouse) ;
- Centre Informatique Douanier (95520 Osny – Val d’Oise) ;
- Sous-direction des Systèmes d’Information et des Télécommunications de la DGDDI (93100 Montreuil – Seine-Saint-Denis) ;
- Direction Technique de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes douanières (94205 Ivry-sur-Seine – Val de Marne).
SALAIRE ET EVOLUTION DE CARRIERE DU CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES :
Salaire
À sa sortie de l’école de formation, un Contrôleur Programmeur des douanes perçoit une rémunération d’environ 31 100 euros bruts annuels. Cette rémunération est calculée d’après une grille indiciaire et comprend les primes perçues. Le fonctionnaire bénéficie d’une revalorisation de salaire chaque fois qu’il grimpe les échelons et/ou qu’il acquiert une certaine ancienneté.
Évolution de carrière
Une fois que vous avez intégré le poste de Contrôleur Programmeur des douanes, vous allez évoluer dans le métier et vous renforcerez aussi vos connaissances et vos compétences dans le poste. Il vous sera possible d’atteindre le grade supérieur en présentant le concours de votre choix.
Si vous souhaitez rester dans le domaine de l’informatique et que le métier vous passionne, pourquoi ne pas tenter ensuite de vous présenter au concours interne d’Inspecteur Programmeur de système d’exploitation ?
LE METIER D’INSPECTEUR PROGRAMMER SUSTEME D’EXPLOITATION (CATEGORIE A) :
L’Inspecteur Programmeur système d’exploitation appartient à la catégorie A et est fonctionnaire de la Fonction publique d’État. Il travaille pour la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects) et doit passer un concours (interne ou externe) puis suivre une formation professionnelle avant d’exercer ses diverses missions.
MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS DE L’INSPECTEUR PROGRAMMEUR SYSTEME D’EXPLOITATION :
Que fait l’Inspecteur PSE ?
L’Inspecteur PSE travaille sur l’étude et le développement d’un système informatique et d’applications pour répondre à toutes les exigences de la douane, notamment dans les secteurs qui l’intéresse comme : la protection du territoire et les missions fiscales et économiques.
Son rôle est essentiel dans le développement de projets informatiques d’envergure, mais aussi pour la protection constante des intérêts stratégiques du territoire national, voire à l’échelle européenne.
Les missions de l’Inspecteur PSE ?
L’Inspecteur PSE va notamment :
- Aider au renseignement pour la protection du territoire et à l’analyse des risques ;
- Participer à la mise en place de services en ligne pour effectuer des déclarations entre acteurs économiques internationaux et les administrations fiscales et/ou douanière de l’UE.
- Mettre en œuvre toutes méthodes pour assurer la sécurité des échanges informatiques douaniers et renforcer la protection de ses réseaux.
- Développer les services en ligne en utilisant des méthodes, des technologies et des langages récemment développés.
- Imaginer et mettre en œuvre des applications pour les ordinateurs ;
- Formuler les moyens et conditions pour les opérations de développement et de lancement ;
- Concevoir et développer des architectures (pour les télécommunications et les réseaux) ;
- Mettre en sécurité les bases de données (lutte contre la cybercriminalité), gérer les sauvegardes essentielles et mettre en œuvre des programmes utilitaires.
- Etc.
COMMENT DEVENIR INSPECTEUR PROGRAMMEUR DE SYSTEME D’EXPLOITATION ?
Conditions
- Avoir la nationalité française (pour certains emplois, l’accès se fait uniquement à cette condition, pour d’autres, les ressortissants de l’UE (Union Européenne) et de l’EEE (Espace Économique Européen) sont admis également ;
- Avoir un niveau Bac+3 ou un diplôme/titre de niveau II minimum, comme la Licence.
- Ou, justifier d’une expérience professionnelle à temps plein de 3 années minimum. Cette expérience professionnelle doit être réalisée dans un niveau équivalent à celui du métier visé d’inspecteur des douanes (voir la nomenclature éditée par l’INSEE référence PCS-ESE 2003 pour les métiers concernés).
- Pour le concours interne, il est ouvert au public suivant : fonctionnaires/agents de la fonction publique d’État, fonctionnaires des collectivités territoriales, militaires, agents d’une organisation intergouvernementale. Les candidats au concours interne doivent justifier d’une expérience professionnelle de 4 années dans les services publics.
Concours externe : les épreuves
Elles sont réparties en deux sessions : l’admissibilité et l’admission. Les épreuves peuvent être revues à compter de 2022. Pensez à vérifier sur le site officiel de la douane.
Admissibilité
- Épreuve écrite : réaliser une note de synthèse à partir d’un dossier documentaire (15 pages maximum) qui pourra concerner des sujets d’actualité (durée : 3 heures ; coef.3 ; note éliminatoire 5/20) ;
- Épreuve écrite concernant la technologie des systèmes d’information qui se divise en deux modules. Le premier concerne des questions de connaissance générale (matières techniques et informatiques). Le deuxième module pourra être soit une étude de cas du domaine « logiciels », soit une étude de cas du domaine « infrastructure », l’une ou l’autre option aura été choisie par le candidat lors de son inscription. (durée 5 heures, coef. 5 ; note éliminatoire 10/20).
Admission
- Épreuve orale : entretien face à un jury afin d’évaluer les aptitudes et motivations du candidat et questions posées sur le parcours (curriculum vitae remis au jury) après présentation rapide de 5 minutes par le candidat. Le jury peut aussi apprécier les connaissances du candidat de l’environnement de la DGDDI (durée : 30 minutes ; coef. 5 ; note éliminatoire 5/20) ;
- Épreuve orale : les questions portent sur l’un des choix du candidat au moment de son inscription, soit le domaine des logiciels, soit le domaine infrastructure. Il commence par faire un exposé de 5 minutes sur un sujet, puis participe à un échange avec le jury et répond à des questions sur la base de son exposé pendant 25 minutes (durée : 15 mn de préparation et 30 mn d’exposé ; coef. 3 ; note éliminatoire 10/20).
- Épreuve de traduction en anglais et réponse à des questions à partir d’une documentation technique ou d’un article de revue (durée : 2 h ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).
Concours interne : les épreuves
Comme pour le concours externe, elles sont réparties en deux sessions : l’admissibilité et l’admission.
Admissibilité
- Épreuve écrite : réaliser une note de synthèse à partir d’un dossier administratif (maximum 15 pages) et/ou réaliser une note de proposition. Le but est d’évaluer les aptitudes rédactionnelles autant que la capacité d’analyse du candidat (durée : 3 heures, coef. 3 ; note éliminatoire 5/20).
- Épreuve écrite concernant la technologie des systèmes d’information qui se divise en deux modules. Le premier concerne des questions de connaissance générale (matières techniques et informatique). Le deuxième module pourra être soit une étude de cas du domaine « logiciels », soit une étude de cas du domaine « infrastructure », l’une ou l’autre option aura été choisie par le candidat lors de son inscription (durée 5 heures, coef. 5 ; note éliminatoire 10/20).
Admission
- Épreuve orale destinée à la reconnaissance des acquis professionnels du candidat. Cette épreuve se fait avec un jury face auquel le candidat va commencer à exposer les grandes lignes de son expérience professionnelles (8 mn). Le jury, qui a le dossier du candidat entre les mains, pourra interroger l’élève et lui poser notamment des questions sur ses connaissances de l’environnement de l’administration et de la DGDDI (durée : 30 minutes, coef.5 ; note éliminatoire 5/20).
- Épreuve orale : les questions portent sur l’un des choix du candidat au moment de son inscription, soit le domaine des logiciels, soit le domaine infrastructure. Il commence par faire un exposé de 5 minutes sur un sujet, puis participe à un échange avec le jury et répond à des questions sur la base de son exposé pendant 25 minutes (durée : 15 mn de préparation et 30 mn d’exposé ; coef. 3 ; note éliminatoire 10/20).
- Épreuve de traduction en anglais et réponse à des questions à partir d’une documentation technique ou d’un article de revue (durée : 2 h ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).
Formation
Si vous faites partie des heureux élus et que vous avez été reçu au concours d’Inspecteur PSE, vous allez pouvoir suivre une formation rémunérée qui se déroule sur une année.
La formation a lieu à l’École Nationale des Douanes de Tourcoing. Elle comporte un enseignement théorique puis un stage pratique de 6 mois à la Direction Générale des douanes ou dans un centre informatique.
Pendant cette période où vous êtes Contrôleur stagiaire, vous bénéficiez de contrôles de connaissances réguliers qui, s’ils sont concluants, vous permettent d’intégrer un poste et d’être titularisé.
Sachez que vous continuerez à participer régulièrement à des formations en interne (formations continues) pour vous perfectionner.
LIEU DE TRAVAIL, SALAIRE ET EVOLUTION DE CARRIERE DE L’INSPECTEUR PROGRAMMEUR DE SYSTEME D’EXPLOITATION :
Où exerce l’Inspecteur Programmeur ?
L’Inspecteur PSE pourra exercer dans les différents sites de la DGDDI, notamment, pour ce métier :
- Le CID basé à Osny, 95 (Centre Informatique Douanier) ;
- La Direction Générale (Montreuil, 93) ;
- La DNRED (Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières) basée à Ivry-sur-Seine ;
- La DNSCE (Direction Nationale des Statistiques et du Commerce Extérieur) basée à Toulouse, 31…
Salaire
En début de carrière, un Inspecteur Programmeur de Systèmes d’Exploitation gagne environ 40 900 euros bruts annuels (source année 2020). Les fonctionnaires peuvent grimper les échelons grâce à leur expérience et leur ancienneté, ce qui leur permet d’avoir une augmentation de salaire régulière.
Évolution de carrière
L’inspecteur PSE peut évoluer dans son métier en grimpant les échelons et obtenir une rémunération intéressante tout en exerçant un métier passionnant.
Il pourra également passer un concours pour accéder au grade d’inspecteur principal.
Le secteur informatique, comme d’autres domaines de la douane, est en plein recrutement. L’avancée rapide des technologies, l’expansion de la digitalisation, le rôle d’internet et des médias font accélérer les besoins en personnes qualifiées. De plus, les échanges nationaux et internationaux, la lutte contre la fraude et toutes les missions de la douane nécessitent d’avoir des outils informatiques de pointe tout en sécurisant le plus possible ces outils pour lutter contre les cyber-attaques. Les métiers de l’informatique offrent donc de nombreux débouchés à celles et ceux qui veulent travailler auprès des douanes françaises.
Source : Douane
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