Pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane

2 Avr 2023 | Métiers, Douane, Sécurité publique

Définition du métier :

Le pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane

le recrutement se fait sous certaines conditions spécifiques liées à la pratique du pilotage. Le Douanier pourra concourir au titre de Contrôleur de la DGDDI – spécialité Surveillance et Aéronautique dans la catégorie Pilote d’Avion ou d’hélicoptère s’il remplit les conditions exigées.

Vous êtes passionné par le pilotage d’avion ou d’hélicoptère et avez déjà acquis certaines licences ? Vous recherchez un métier qui vous permet d’utiliser vos compétences tout en mettant en valeur vos qualités d’ordre et d’envie d’aider, au cœur d’un métier offrant de nombreux débouchés ? Pourquoi ne pas tenter de vous présenter au concours de Contrôleur de la douane, spécialité surveillance et aéronautique ?

NIVEAU D’ETUDE :

Concours de Catégorie B :

  • Baccalauréat : Un baccalauréat général ou technologique est souvent requis pour accéder aux formations de pilotage. Un bac scientifique (S) ou technologique (STI2D) est généralement préféré.

Formations spécifiques :

  • Licence de Pilote Privé (PPL) : Première étape pour devenir pilote professionnel, la PPL permet de voler à titre non rémunéré.
  • Licence de Pilote de Ligne (CPL) ou Licence de Pilote Professionnel d’Hélicoptère (CPL-H) : Pour exercer en tant que pilote professionnel. Cette licence nécessite plusieurs centaines d’heures de vol et des examens théoriques.
  • Formation ATPL (Airline Transport Pilot License) : Pour devenir commandant de bord sur des avions de ligne. Ce diplôme est le plus élevé pour les pilotes et inclut une partie théorique et une partie pratique.
  • Certifications spécifiques : Certifications supplémentaires pour les différents types d’aéronefs et les missions spécifiques des douanes.

PRESENTATION DES METIERS DE POLITE D’AVION ET DE PILOTE D’HELICOPTERE DE LA DOUANE :

Son métier, qu’il exerce dans la branche Surveillance, implique le port de l’uniforme et d’une arme de service. Une fois formé en école et titularisé, il sera affecté dans l’une des bases aériennes des douanes. On en recense 5 qui dépendent de la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects). Ces 5 bases sont, par ailleurs, regroupées en trois services garde-côtes correspondant aux 3 façades maritimes suivantes :

  • Atlantique-Manche- Mer du Nord ;
  • Méditerranée ;
  • Antilles-Guyane.

Les missions des pilotes d’avion ou d’hélicoptère de la douane sont variées, mais tournent principalement autour de la surveillance maritime et terrestre ainsi que des missions de surveillance liées à des services étatiques et des services européens (exemple : mission Frontex).

Pour se présenter au concours externe de Contrôleur de la DGDDI, il faut avoir un Baccalauréat (ou diplôme équivalent). Il n’y a pas de limite d’âge pour devenir douanier et les concours sont ouverts à tous ceux qui ressentent une certaine motivation à exercer des missions auprès des Douanes Françaises. Les postulants peuvent venir du secteur privé, s’ils souhaitent effectuer une reconversion professionnelle. Les concours externes s’adressent aussi aux étudiants issus de la formation initiale ou aux demandeurs d’emploi. Les candidats qui travaillent déjà dans la fonction publique, peuvent, quant à eux, se présenter au concours interne.

LES MISSIONS DU PILOTE D’AVION OU D’HELICOPTERE DE LA DOUANE :

Le douanier pilote d’avion ou d’hélicoptère est rattaché à la branche Surveillance de la DGDDI (Direction Générale de la Douane et des Droits Indirects).

Dans son métier, la surveillance du territoire peut concerner aussi bien l’espace terrestre que maritime.

Les pilotes ont également un rôle d’encadrement puisqu’ils vont s’occuper d’un équipage de bord. Ils s’occupent également de vérifier leur appareil avant et après chaque mission.

Les missions principales du douanier pilote sont notamment :

  • Assurer la surveillance du trafic maritime, ce qui l’amène à survoler les eaux territoriales françaises ;
  • Participer à des missions spécifiques en mer selon les indications de la hiérarchie en accord avec les actions de l’État, notamment pour lutter contre tous les trafics, lutter contre la pollution maritime, encadrer les actions de pêches en mer, aider à encadrer l’immigration, protéger les vies humaines…
  • Participer au contrôle des marchandises, des moyens de transports et des personnes.
  • Aider à rédiger la réglementation ;
  • Participer à l’animation de formations professionnelles ;
  • Planifier le travail en équipe, organiser les missions, encadrer les unités aériennes ;
  • Rédiger des procès-verbaux lors de missions de contrôle ;
  • Préparer des comptes-rendus de missions pour la hiérarchie (commandement opérationnel) …

LES EFFECTIFS :

On estime à environ 150 personnes les effectifs répartis dans l’aérien, au sein de la douane.
 
Elles font partie des 16 000 personnes qui travaillent auprès de la douane française et qui se répartissent en hommes (61,5% des effectifs) et femmes (38,5 % des effectifs).
 
C’est à la branche surveillance que sont rattachés les Contrôleurs DGDDI – spécialité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère. La branche Surveillance de la Douane regroupe, au total, 48 % des agents tandis que les 52 % restants vont occuper des fonctions au sein de la branche contrôle des opérations du commerce international et de l’administration générale.

LA TENUE ET LES EQUIEPEMENTS :

Tenue

Le pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane est un agent de la branche Surveillance de la DGDDI. A ce titre, il doit impérativement porter l’uniforme, alors que les agents travaillant aux Opérations Commerciales exercent souvent en civil.
L’uniforme de la douane est composé d’un pantalon bleu marine et d’un blouson de même couleur avec au dos, le marquage « Douanes ». Un écusson représentatif de la Douane française est placé sur l’épaule. Ce même marquage apparait au dos du polo de couleur bleu ciel. Le douanier porte également des chaussures montantes de type rangers adaptées à tous les terrains.
Il porte également une arme de service et est formé à l’usage de cette arme.

Équipements

Outre l’arme de service, le douanier pilote d’avion ou d’hélicoptère peut bénéficier d’un appui logistique qui est celui de la douane dans son ensemble et qui comprend :

  • Des armes adaptées aux missions et des vêtements de protection (gilets pare-balles) ;
  • Des scanners (fixes ou mobiles), des équipements à rayon X, des densimètres ;
  • Des transports terrestres (motos et véhicules routiers) ;
  • Des transports maritimes et fluviaux (patrouilleurs garde-côtes, vedettes).

Les pilotes d’avions et d’hélicoptères de la douane ont à leur disposition une flotte aérienne spécifique qui comprend :

  • 9 hélicoptères bimoteurs (type EC 135) ;
  • 7 avions biturbines (multi missions, marque BEECHCRAFT).

COMMENT DEVENIR PILOTE D’AVION OU D’HELICOPTERE DE LA DOUANE ?

Pour devenir pilote d’hélicoptère ou pilote d’avion de la douane, il faut passer un concours qui sera, soit un concours externe (si vous venez du secteur privé ou si vous êtes en formation initiale) soit un concours interne (si vous travaillez déjà dans l’une des fonctions publiques).

Vous préparez alors :

Pour le pilote d’hélicoptère :

  • Soit le concours externe – contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’hélicoptère ;
  • Soit le concours interne – contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’hélicoptère.

Pour le pilote d’avion :

  • Soit le concours externe : contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’avion ;
  • Soit le concours interne : contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’avion

Ces concours de catégorie statutaire B sont organisés par la Direction Générale de la Douane et des Droits Indirects (DGDDI).

Ils sont ouverts à tous les candidats, que vous veniez directement de la formation initiale ou que vous ayez un projet de reconversion professionnelle, en formation continue.

Il n’y a pas de limite d’âge, mais il faut satisfaire aux impératifs et conditions d’accès aux métiers de pilote d’avion ou de pilote d’hélicoptère.

PREPARATION AU CONCOURS :

Il est essentiel de bien se préparer aux concours de la douane, car les conditions peuvent être très difficiles et le nombre de places offert chaque année est limité.
 
Vous pouvez vous entraîner avec les annales des concours des années précédentes disponibles sur le site officiel de la douane.
 
L’idéal est toutefois de faire un entraînement grâce à une formation pour vous permettre de vous exercer, non seulement aux épreuves écrites, mais aussi aux épreuves orales. Vous arriverez ainsi le jour J, bien plus confiant.
 
Il est possible soit d’intégrer une formation type Prépa en présentiel ou bien de se former avec une école spécialisée qui propose un enseignement à distance et un suivi pédagogique de l’élève (exemple : EFM-Fonction Publique). Cette solution est souvent privilégiée par ceux qui sont encore salariés et ont envie de se préparer à leur reconversion professionnelle en pouvant aménager leurs heures de révisions et travailler par exemple le soir ou le week-end.

DEVENIR PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Conditions générales

Pour se présenter au concours de Contrôleur des douanes, spécialité Surveillance et Aéronautique – pilote d’avion ou de pilote d’hélicoptère, il faut répondre aux conditions générales d’accès à ce concours qui sont :

  • Être titulaire d’un Baccalauréat ou diplôme/titre de niveau équivalent ;
  • À défaut, justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans minimum (à temps plein) dans un métier similaire selon la liste éditée dans la nomenclature de l’Insee (PCS-ESE 2003) ;
  • Être dégagé de vos obligations militaires ;
  • Jouir de tous vos droits civiques et avoir un casier judiciaire vierge ;
  • Être de nationalité française (condition nécessaire pour certains métiers) ou ressortissants de l’UE (Union Européenne) ou de l’EEE (Espace Économique Européen).

Il n’existe pas de limite d’âge pour le concours de Contrôleur des douanes de catégorie B. Toutefois, pour les pilotes d’avion ou d’hélicoptère, l’accent sera mis sur l’obligation d’une bonne aptitude physique (forme générale, bonne vue…). Il sera d’ailleurs demandé au candidat de fournir une attestation émise par un médecin agréé.

Nota : avant tout recrutement, le candidat qui souhaite travailler à la douane française est soumis à une enquête administrative.

Les conditions générales sont identiques pour le concours interne. Le concours est accessible à tout fonctionnaire qui le souhaite ou tout agent de l’État, des établissements publics et des collectivités territoriales, ainsi qu’aux militaires. Ils doivent justifier d’une expérience professionnelle de 4 années dans les services publics (date de référence = date de publication des résultats du concours).

Conditions particulières de la spécialité pilote d’avion (concours interne/externe)

En plus des conditions générales, le candidat qui concoure pour la spécialité de pilote d’avion de la douane doit également réunir 3 conditions particulières :

  • Pouvoir justifier de 1 000 heures de vol minimum en avion (on ne comptabilise donc pas les heures faites avec simulateur de vol) ;
  • Fournir une attestation médicale de classe 1 (validité, absence de restriction bipilote). Ce certificat est exigé pour se présenter à la deuxième épreuve d’admission du concours de contrôleur, spécialité pilote d’avion.
  • Avoir obtenu au moins l’une des licences de pilote suivantes (validité vérifiable) :
  1. La licence civile (pilotage professionnel d’avion) avec Commercial Pilot Licence with Instrument Rating (CPL/IR) complet Multi-Engine (ME) et Multi-crew coordination (MCC). Cette licence doit être complétée d’une High Performance Aircraft (HPA) ou du certificat validant le suivi du cours additionnel HPA ;
  2.  L’une des autres licences homologuées par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile)

Conditions particulières de la spécialité pilote d’hélicoptère (concours externe/interne)

En plus des conditions générales, le candidat qui concoure pour la spécialité de pilote d’hélicoptère de la douane doit également réunir 3 conditions particulières :

  • Pouvoir justifier de 1 000 heures de vol minimum en hélicoptère (on ne comptabilise donc pas les heures faites avec simulateur de vol) ;
  • Fournir une attestation médicale de classe 1 (validité, absence de restriction bipilote). Ce certificat est exigé pour se présenter à la deuxième épreuve d’admission du concours de contrôleur, spécialité pilote d’hélicoptère.
  • Avoir obtenu au moins l’une des licences de pilote suivantes (validité vérifiable) :
  • La licence civile (pilotage professionnel) avec Commercial Pilot Licence with Instrument Rating (CPL/IR) complet Multi-Engine (ME) ;
  • L’une des autres licences homologuées par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile)

Le candidat au concours de pilote d’avion ou d’hélicoptère devra aussi fournir un certificat émis par une autorité habilitée attestant de sa réussite à une épreuve de natation (50 m, nage libre).

CONCOURS EXTERNE – SURVEILLANCE ET AERONAUTIQUE : PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Le candidat devra passer des épreuves d’admissibilité, puis s’il réussit, se présenter pour les épreuves d’admission.

Épreuves d’admissibilité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère douane / externe

  • Épreuve écrite : QCM (Questions à Choix Multiple) et/ou répondre à quelques questions brièvement sur des thèmes comme les droits et devoirs des citoyens ou bien sur ceux des fonctionnaires, la géographie des flux internationaux, l’organisation de la DGDDI. Ces questions peuvent faire appel à la logique du candidat (durée : 2h30, coef.2) ;
  • Épreuve écrite : QCM ciblé sur des questions d’aéronautique (durée : 1h, coef.3 ; note éliminatoire si inférieure à 8/20).
  • Épreuve écrite d’analyse : le candidat doit, à partir de documents qui peuvent être rédigés en français ou en anglais, faire une analyse en français sur un événement aérien (durée : 3h, coef. 4).

Épreuves d’admission pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère douane / externe

  • Épreuve orale : entretien avec un jury. Il s’agit d’un entretien de recrutement qui va permettre au jury d’évaluer les motivations, les capacités d’adaptation et la personnalité du candidat. Cette évaluation se fait tout d’abord par un entretien individuel mené par un psychologue et par un test de personnalité. Cette épreuve permet d’apprécier les aptitudes du candidat à travailler dans la spécialité aéronautique/pilote d’avion ou d’hélicoptère (durée : 35 mn pour l’inventaire de personnalité qui n’est pas noté et 40 mn pour l’entretien avec le jury ; coef.7).
  • Épreuve pratique : il s’agit pour le candidat de préparer son vol et de participer à des exercices pratiques en étant aux commandes d’un avion (durée 2 h, coef.5 ; note éliminatoire si inférieure à 12/20).
  • Épreuve sportive : exercices physiques spécifiés par arrêté du 7 septembre 2015 (coef.2).

CONCOURS INTERNE – SURVEILLANCE ET AERONAUTIQUE : PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Le candidat devra réussir les épreuves d’admissibilité, puis les épreuves d’admission.

Épreuves d’admissibilité pilote d’avion ou d’hélicoptère douane / interne

Les 3 épreuves d’admissibilité sont identiques à celles du concours externe (voir ci-dessus).

Épreuves d’admission pilote d’avion ou d’hélicoptère douane / interne

  • Épreuve orale : elle permet de mener un entretien avec le candidat en vue du recrutement. Cette épreuve d’admission permet de procéder à une évaluation psychologique (sous contrôle d’un psychologue professionnel) suite à un inventaire de personnalité qui va servir à évaluer la motivation du candidat pour le poste et ses capacités d’adaptation dans le cadre de son métier de pilote d’avion. Cette étape n’est pas notée, mais sert à l’évaluation du candidat par le jury.

Pour le concours interne, le candidat est également interrogé par le jury sur son parcours professionnel sur la base du dossier remis lors de son inscription au concours. La RAEP (Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle) sera évaluée en regard du métier choisi ainsi que les motivations du candidat. Pour cela, le candidat commence par exposer son expérience professionnelle pendant environ 5 minutes.

L’entretien porte aussi sur les connaissances administratives générales du candidat. Il sera amené à s’exprimer en anglais pendant cette entrevue (durée : 35 mn sans notation pour la première partie, puis 40 mn, coef.7).

  • Épreuve pratique : à l’identique du concours externe, il s’agit pour le candidat de préparer son vol et de participer à des exercices pratiques en étant aux commandes d’un avion (durée 2 h, coef.5 ; note éliminatoire si inférieure à 12/20).
  • Épreuve sportive : comme pour le concours externe, exercices physiques spécifiés par arrêté du 7 septembre 2015 (coef.2).

FORMATION ET TITULARISATION :

Après son admission au concours, le candidat devient Contrôleur-stagiaire et suit une formation rémunérée à l’École Nationale des douanes de La Rochelle (17). Cette formation à l’ENDLR comprend des cours théoriques identiques à tous les stagiaires contrôleurs et des périodes de stages spécifiques aux pilotes (avion et hélicoptère).

Les stages débouchent sur la validation de la qualification IRME (type et vol aux instruments). Les pilotes suivent aussi des stages opérationnels :

  • Pour les pilotes d’avion : un stage à la CIAD (Cellule d’Instruction des Avions des Douanes) à Lorient ;
  • Pour les pilotes d’hélicoptère : un stage à la CIHD (Cellule d’Instruction Hélicoptère des Douanes) à Luc-en-Provence.

Pour obtenir sa titularisation après son année de formation et devenir Contrôleur de 2ᵉ classe, le candidat doit réussir tous les contrôles de connaissances théoriques ou pratiques (validation obligatoire des stages de qualification au vol).

Une fois titularisé, le Contrôleur sera inscrit sur la liste du personnel navigant et pourra commencer à travailler soit dans une brigade de surveillance aéroterrestre ou aéromaritime. Il aura une obligation de service de 5 ans dans sa spécialité.

SALAIRE, STATUT ET EVOLUTION DE CARRIERE :

Statut et Rémunération

Le douanier est un fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des Finances. Le Contrôleur de la DGDDI – spécialité surveillance et aéronautique appartient à la catégorie B, qu’il soit pilote d’hélicoptère ou pilote d’avion.

La rémunération moyenne annuelle d’un pilote d’avion ou d’hélicoptère est la suivante (base chiffres 2020) :

  • Contrôleur stagiaire spécialité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère : 25 200 euros bruts ;
  • À l’issue de sa formation et après titularisation, le douanier de la spécialité surveillance et aéronautique voit sa rémunération passer à 53 500 euros bruts.

Ces montants tiennent compte des primes et des indemnités.

Évolution de carrière

La grille indiciaire des salaires permet de passer au grade supérieur soit par promotion (sous conditions d’ancienneté), soit par concours.

Toutefois, l’aptitude physique du candidat est rigoureusement contrôlée pour piloter des avions ou des hélicoptères et il est prévu, qu’en cas d’inaptitude physique, le pilote puisse réintégrer un autre métier du corps des Contrôleurs de la Douane. Il bénéficiera toujours des mêmes conditions d’avancement dans sa nouvelle spécialité.

S’il présente toutes les conditions pour faire carrière comme pilote, il a bien sûr la possibilité de grimper les échelons puisqu’il existe par exemple 5 échelons dans ce statut d’emploi. L’avancement se fait avec l’ancienneté et s’accompagne d’une réévaluation du salaire.

La douane propose chaque année de nombreux concours. Ses métiers sont multiples et permettent à chacun de trouver son domaine de prédilection. La branche Surveillance est en demande constante de nouveaux effectifs du fait de missions nombreuses, notamment en ce qui concerne la protection du territoire et le contrôle des migrations de population. La branche surveillance est indispensable pour contrôler les marchandises et éviter toutes les formes de trafics illicites. Elle a aussi un rôle majeur dans la protection du territoire terrestre, maritime et aérien. Devenir douanier, c’est choisir un métier qui offrira toujours de nombreux débouchés et de réelles perspectives d’évolution de carrière.

Source : Douane

INFORMATION

L’article (analyse, conseil, étude) est unique et a été rédigé par un bénévole expert de chez ADESS, ayant une grande expertise dans sa thématique de prédilection. Il a accumulé une expérience professionnelle significative et des diplômes qui lui sont associés.

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