Gendarme au sein du GIGN

Gendarme au sein du GIGN

Définition du métier :

Le Gendarme au sein du GIGN

le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale est une unité de contre-terrorisme et de gestion de crise. Le GIGN intervient en tout temps et en tout lieu, de France comme à l’étranger dans des situations extrêmes (libération d’otage, grand banditisme, traque, menace terrorisme, arrestation de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons) requérant des savoir-faire spécifiques.

Le Gendarme au sein du GIGN intervient aussi à la protection du président de la République, la protection des diplomates français dans les pays en guerre ou en crise grave.

En plus des situations où les intérêts de la France étant menacés, le GIGN peut être engagé à l’étranger.

Domaine : Intervention, Sécurité
Voie d’entrée : SOG, OG
Diplômes : Baccalauréat, BAC +5
Qualités : Esprit d’équipe, Résistance physique, Adaptabilité, Rigueur

Vidéo : Gendarme au sein du GIGN

LA VIE D’UN GENDARME AU SEIN DU GIGN :

Les femmes et les hommes (Gendarme au sein du GIGN) participent à des missions d’intervention, de protection ou d’observation recherche. Leur quotidien est centré sur la préparation à agir face à tout type de crise. Chaque jour, ils éprouvent leur savoir-faire et leurs modes opératoires sur des missions variées (arrestations à haut risque, sécurité protection, filatures). Leur entraînement est physique, mais aussi technique. Il est conduit dans tous types de milieux : sur terre, dans les airs, en mer et parfois même dans le désert !

Le Gendarme au sein du GIGN dispose également de personnels techniques et administratifs, spécialistes en ressources humaines, gestion, restauration ou mécanique.

Pour réaliser au mieux leur mission, les membres du GIGN doivent se préparer physiquement et mentalement en s’exerçant sur différents entraînements à la fois individuels, semi-collectifs, collectifs et aux différents stages tels que : CT1 (moniteur) / CT2 (moniteur-chef), corps à corps, NEDEX (explosifs), OMB (Orienteur marqueur baliseur) …

Les entraînements individuels peuvent concerner un entretien personnel comme la musculation, natation, cyclisme, sport de combat….

Les entraînements semi-collectifs peuvent concerner la progression dans les bâtiments, les études de matériels telles que les explosifs, armes…)

Les entraînements collectifs concernent l’intervention, la sécurité/protection et l’observation recherchent tels que :

  • Des prises d’otages à bord des avions ou navire ;
  • La coordination des moyens sur un suivi de personne ;
  • La préparation à l’engagement au profit de diplomates dans un pays en guerre…).

LES PRÉREQUIS D’UN GENDARME AU SEIN DU GIGN :

RECRUTEMENT AU GIGN :

Il se fait sur la base du volontariat. Pour se porter volontaire, le candidat doit être gendarme de carrière, avoir moins de 34 ans, apte au parachutisme, être en excellente condition physique et posséder une ouïe et une vision absolument parfaite. Grande maturité et sang-froid à toute épreuve sont indispensables.

Des tests d’une semaine sont organisés chaque année en région parisienne :

  • Tests physiques et techniques ;
  • Tests psychotechniques (questionnaires de personnalités, épreuves de groupe, mises en situation pratique, entretiens avec des psychologues).

Quelques exemples de test :

  • Parcours d’obstacles en temps chronométré : gouttières, tyroliennes, cheminées, échelles, parcours en spéléologie ;
  • Épreuve de résistance aux gaz lacrymogènes ;
  • Parcours du combattant ;
  • Parcours d’évasion et affrontement avec un chien de l’unité (tenue matelassée) ;
  • Épreuve d’agressivité (boxe en deux rounds de deux minutes) ;
  • Épreuve d’endurance : marche commando de 8 km en treillis et rangers avec sac de 11 kg et arme ;
  • Épreuves de natation : 100 m nage libre (temps imposé), saut d’un plongeoir à 10 m de haut, 50 m pieds et mains liés, 50 m en apnée ;
  • Épreuves de résistance : maximum de pompes, tractions et abdominaux dans un temps limité, grimper de corde de 6 m ;
  • Saut de corde d’un viaduc ;
  • Épreuves de tir (rappelons que le gendarme ne doit pas tuer mais neutraliser) : épreuve au fusil à 200 m (10 munitions), épreuve au pistolet automatique à 15 m (10 munitions).

EVOLUTION DE CARRIERE DU GENDARME AU SEIN DU GIGN :

En fin de formation et en fonction de vos aptitudes, vous devrez vous spécialiser dans un domaine spécifique : intervention, sécurité protection, observation, etc.
Vous pourrez ensuite faire carrière au GIGN, en occupant des postes à responsabilité liés au domaine que vous aurez choisi, et en suivant une formation continue pour vous perfectionner tout au long de votre carrière.

Le gendarme au sein du GIGN est spécialisé sur de nombreux domaines comme :

  • Plongeurs ;
  • Négociateurs ;
  • Contre tireur ;
  • Chuteur opérationnel ;
  • Maître-chien ;
  • Instructeur ;
  • Technicien.

SALAIRE D’UN GENDARME AU SEIN DU GIGN :

La rémunération d’un membre du GIGN est identique à celle d’un autre gendarme, le minimum étant d’environ 1 200€ mensuels nets, et dépend de son grade et de son échelon. Ainsi un major au dernier échelon perçoit un peu plus de 3 000€. Mais ce salaire est largement augmenté par les primes et indemnités diverses.

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Vous pouvez vous renseigner sur les inscriptions et éventuellement commencer à créer votre compte.

Source : Gendarmerie Nationale

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Opérateur de Vidéosurveillance

Opérateur de Vidéosurveillance

Définition du métier :

Un opérateur de vidéosurveillance

de la police municipale sécurise les espaces publics grâce à des outils de vidéo-protection. Lorsqu’il détecte une image suspecte, il en informe les agents de terrain pour qu’ils interviennent. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir opérateur de vidéosurveillance de la police municipale.

Un opérateur de vidéosurveillance a pour mission d’observer et d’exploiter les images issues de la vidéosurveillance. Lorsqu’il repère une activité suspecte, il doit contacter les équipes présentes sur le terrain, afin qu’elles interviennent rapidement. Il peut d’ailleurs les guider grâce aux caméras. L’opérateur de vidéosurveillance est également responsable de l’entretien et de la maintenance du matériel et de l’archivage des images. Il peut aussi avoir à rédiger des documents de synthèse suite à des événements particuliers.Un opérateur de vidéosurveillance doit également s’assurer de la continuité du service de vidéosurveillance.

Synonymes et métiers associés : agent de vidéoprotection, opérateur de télésurveillance, opérateur de prévention et de surveillance, policier municipalagent de surveillance de la voie publiquetous les métiers de la police municipale.
Niveau d’études ou diplômes requis : BAC, CAP.
Études en alternance : oui, formation rémunérée.
Salaire débutant : SMIC pour un contractuel, 1.707€ brut par mois pour un fonctionnaire + possibilité de primes.
Statut : contractuel ou fonctionnaire de catégorie C de la filière sécurité, employé du secteur privé.
Limite d’âge pour le recrutement : aucune.

1. Que fair l’Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale : missions, tâches et fonctions

2. Quel est le salaire d’un Opérateur de Vidésurveillance de la Police Municipale, son évolution de carrière

3. Quels diplômes, études formations, concours pour devenir Opérateur de Vidésurveillance de la Police Municipale

4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir le concours de la Police Municipale.

1. QUE FAIT L’OPERATEUR DE VIDEOSURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE : MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS :

1.1 Quotidien d’un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale :

L’opérateur de vidéosurveillance est rattaché au responsable de la police municipale, même s’il n’est pas policier municipal. Sa mission principale consiste à visualiser et à analyser les images de vidéosurveillance. Ses missions sont très variées et reposent sur l’analyse d’images de vidéosurveillance.

Surveillance générale passive :

Un opérateur de vidéosurveillance, sa première mission préventive permet d’assurer la sécurité des espaces et des bâtiments publics équipés de caméras de surveillance. C’est la mission principale de l’opérateur.

Les secteurs protégés sont les centres-villes, les grands centres commerciaux, les établissements scolaires, les parcs, les terrains de sport, ou encore les zones d’habitation sensibles.

Un opérateur de vidéosurveillance, en fonction de l’heure, certains endroits sont davantage surveillés pour garantir l’ordre public et la tranquillité des riverains. La surveillance générale passive consiste à :

  • Surveiller la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux publics, le transport de marchandises, mais aussi l’accès à certains bâtiments. Pour mener à bien sa mission, l’opérateur de vidéo-protection analyse les images sur les différents écrans et pilote les caméras à distance.
    Il utilise aussi les différents moyens d’enregistrement qui sont mis à sa disposition : bandes vidéos, fichiers informatiques, pupitres de télécommande, …
  • Surveiller le déclenchement d’alarmes et de signaux de contrôle en cas d’intrusion et d’incendies pour pouvoir réagir rapidement.
  • Informer les agents de la police municipale chargés d’intervenir sur le terrain lorsque des éléments ou des comportements sont jugés suspects. Selon l’incident, l’opérateur peut directement contacter les services appropriés : pompiers, vigiles, services médicaux, … Il respecte pour cela les procédures établies par sa hiérarchie.
  • Veiller au respect des mesures de sécurité établies au sein de certains bâtiments publics.
  • Assurer des rondes de contrôle grâce aux caméras de vidéosurveillance et établir un compte-rendu de synthèse des événements courants.

Surveillance générale active : 

Il s’agit de rechercher et de repérer le flagrant délit dans le but d’interpeller des malfaiteurs et de pouvoir collecter des preuves.

L’opérateur de télésurveillance peut alors commander à distance les caméras pour les faire pivoter ou encore zoomer. S’il repère et cible lui-même un comportement suspect, il s’agit de surveillance active.

Recherche active :

Un opérateur de télésurveillance collabore régulièrement avec les services de la police municipale dans le cadre d’enquêtes.

Lorsque des informations lui sont communiquées par les agents de la police municipale, il ne s’agit alors plus de surveillance active, mais de recherche active. L’objectif est ici encore, de localiser les suspects et de les prendre en flagrant délit grâce aux outils technologiques que l’opérateur a à sa disposition.

Sécurisation des agents de police municipale : 

Lorsque les agents de police interviennent sur une mission particulière, la vidéo-protection permet d’assurer leur sécurité. Ils sont d’ailleurs en communication radio avec l’opérateur pour savoir ce qu’il se passe autour d’eux en temps réel. Ils peuvent ainsi, grâce à l’opérateur, élaborer une stratégie pour interpeller un suspect sans prendre le risque qu’il s’échappe.

Un opérateur de vidéosurveillance peut suivre la progression des policiers grâce aux caméras et les alerter des dangers potentiels qui se trouvent à proximité.

Veille événementielle :

Un opérateur de vidéosurveillance travaille en fonction des directives qui lui sont données par ses supérieurs. Un opérateur de vidéosurveillance doit aussi prendre en compte les priorités liées à certains événements tels que des rencontres sportives, des événements culturels, des manifestations, ou encore des rassemblements citoyens.

Son rôle de prévention est alors essentiel pour assurer la sécurité publique. Grâce aux différents écrans, il surveille en temps réel ce qu’il se passe dans la foule.

Collaboration entre les différents services de sécurité :

Il n’est pas rare que les opérateurs de vidéo-protection soient sollicités par la brigade anti-criminalité, celle du service urbain ou du service de la voie publique.

Il s’agit souvent de retrouver des images qui portent sur des faits de délinquance tels qu’un vol de voiture, un vol à l’arraché, une arnaque à la carte bleue, un jet de pierres ou de cocktails Molotov, une agression ou encore des incivilités.

Après relecture, ces images sont transmises aux services concernés et peuvent constituer une preuve dans le cadre de poursuites judiciaires.

Un opérateur de vidéosurveillance est aussi chargé de la maintenance technique des équipements de vidéosurveillance. Il doit entretenir et s’assurer de la réparation du matériel lorsque c’est nécessaire. Il est également responsable du bon fonctionnement et de l’organisation de son service.

1.2 Tenue et équipement :

Un opérateur de prévention et de surveillance peut venir travailler en civil, car il n’est pas un agent de la police municipale, mais certaines communes demandent aux agents de revêtir un uniforme. Lorsqu’il effectue des missions de gardiennage ou de maintenance, il peut avoir à revêtir une tenue d’agent de sécurité.

Au centre de contrôle, il a accès aux images des caméras de surveillance en temps réel, et aux commandes de ces caméras. Il est aussi équipé d’un communicateur radio pour communiquer les informations aux organismes ou agents qui doivent intervenir.

Un opérateur de vidéosurveillance ne possède pas le droit, ni la nécessité, du port d’arme.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires :

Pour être un opérateur de vidéosurveillance, il faut être capable de supporter des conditions de travail à forte pénibilité. Son lieu de travail est un milieu fermé, qui comporte des risques de fatigue visuelle, psychologique et physique à cause de la position assise prolongée.

Il faut également être très attentif et concentré pour repérer des événements anormaux et rechercher des informations à partir d’images sauvegardées. Avoir le sens du détail est nécessaire.

Il est également impératif de savoir prendre des initiatives pour déclencher l’alerte lorsque c’est nécessaire, et envoyer des agents sur le terrain tout en gardant son sang-froid. Un opérateur doit réagir rapidement et calmement pour être efficace.

Il faut également être à l’aise avec les outils informatiques et technologiques pour gérer l’archivage et la traçabilité des images, ou encore leur destruction tout en respectant le règlement et les procédures établies.

Un opérateur de vidéosurveillance doit aimer travailler en solitaire, mais aussi être prêt à prendre part à des missions de surveillance en équipe. Il doit également savoir transmettre de manière claire et précise des informations et des consignes pour assurer la continuité de service.

On attend aussi de lui qu’il participe activement à l’optimisation des modes opératoires et des procédures en communiquant avec sa hiérarchie.

Enfin, un opérateur de vidéosurveillance doit faire preuve de discrétion quant aux informations confidentielles qu’il possède.

1.4 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier :

Un opérateur de vidéo protection intervient au sein de collectivités locales, d’intercommunalités, de structures départementales, régionales ou nationales. Il arrive aussi qu’il soit sollicité par certaines sociétés privées pour surveiller des établissements scolaires, des musées, des parkings, des cliniques médicales ou encore des parcs d’attractions.

Le recrutement des opérateurs de télésurveillance s’effectue soit par concours, soit par recrutement direct grâce à une candidature spontanée ou à une réponse à une annonce.

L’opérateur de la police municipale fait partie de la fonction publique territoriale, en tant que contractuel ou que fonctionnaire. Dans d’autres structures, il pourra être salarié.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail :

Un opérateur de télésurveillance travaille 35 heures par semaine, le plus souvent en horaires décalés. Il peut ainsi intervenir les week-ends, la nuit ou encore les jours fériés. Il profite néanmoins des mêmes conditions de travail qu’un fonctionnaire de catégorie C.

À cause de la pénibilité du travail et du manque d’évolution, la plupart des opérateurs ne travaillent pas plus que quelques années à ce poste.

2. QUEL EST LE SALAIRE OPERATEUR DE TELESURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE, SON EVOLUTION DE CARRIERE :

En début de carrière, un opérateur de télésurveillance contractuel gagne environ le SMIC. S’il est titulaire, il bénéficie également de primes et d’indemnités liées à son statut de fonctionnaire.

D’ailleurs, le salaire des fonctionnaires est basé sur des grilles indiciaires nationales qui sont établies pour chaque grade du cadre d’emplois occupé.

Un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale peut appartenir à trois cadres d’emplois :

  • Celui d’agent de police municipale : rémunéré entre 1.707€ (premier échelon) et 2.037€ (dernier échelon) brut par mois,
  • Celui d’Adjoint Administratif Territorial (AAT) : rémunéré entre 1.707€ (premier échelon) et 1.853€ (dernier échelon) brut par mois,
  • Celui d’Adjoint Technique Territorial (ATT) : rémunéré à la même hauteur que les AAT (dernier échelon) brut par mois.

Un opérateur de vidéosurveillance a peu de perspectives d’évolution de carrière comme opérateur de télésurveillance. Il est possible, après quelques années de devenir responsable d’un Centre de Supervision Urbain (CSU) ou chef de salle de vidéosurveillance.

Un opérateur de vidéosurveillance peut aussi décider de passer le concours pour devenir agent de police municipale.

3. QUELS DIPLOMES, ETUDES FORMATIONS CONCOURS POUR DEVENIR OPERATEUR DE TELESURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE :

Le métier d’opérateur de télésurveillance de la police municipale est un emploi de catégorie C (contractuel ou fonctionnaire).

La plupart des opérateurs proviennent des cadres d’emploi d’adjoint technique territorial. Ce cadre est accessible sans concours, à la suite d’un entretien d’embauche.

Il existe aussi des concours qui permettent de devenir adjoint technique directement à un grade supérieur (adjoint technique principal de 2ème classe), ce qui permet une rémunération légèrement plus élevée.

À noter : Un opérateur de vidéosurveillance peut également appartenir au cadre d’emplois des adjoints administratifs territoriaux (recrutement avec ou sans concours) ou bien, plus rarement à celui des agents de police municipale (sur concours).

Une formation dans le domaine de la sécurité ou dans l’électronique est un atout pour l’embauche, bien que ce ne soit pas indispensable. Il existe de nombreuses formations et de nombreux diplômes tels que :

  • CAP Agent de Sécurité : cette formation dure deux années et elle doit être validée par un stage de 15 semaines en entreprise ou bine avoir été suivie en apprentissage. Elle peut être intégrée après la 3ème, dans un lycée professionnel ou une école privée.
  • BAC technologique Sciences et Technologies Industrielles (STI), spécialité génie électrique et génie électrotechnique : il est possible d’intégrer cette formation après une seconde générale, mais également après un BEP et une 1ère d’adaptation.
  • BAC pro métiers de la sécurité : qui s’obtient en 3 ans après le Brevet des collèges.

Le candidat au poste d’opérateur télésurveillance a donc le choix entre répondre à une annonce d’une commune ou d’un service de police municipale (ou déposer une candidature spontanée), ou bien de passer le concours d’adjoint technique (ou administratif) de la fonction publique, puis obtenir un poste d’opérateur.

Important : avoir réussi le concours d’adjoint technique territorial ne permet pas de recevoir un poste automatiquement. Le lauréat doit chercher lui-même son futur poste en envoyant sa candidature aux collectivités, communes, etc. L’obtention du concours lui permet de trouver un emploi plus facilement et à un grade plus élevé.

3.1 Conditions d’inscription au concours d’adjoint technique :

S’il décide de passer le concours d’adjoint technique, le candidat doit choisir la spécialité « logistique et sécurité » avec l’option « surveillance, télésurveillance, gardiennage ». En effet, il existe différentes spécialités et options pour les adjoints administratifs, mais toutes ne sont pas ouvertes en même temps.

Il y a 3 concours d’adjoint technique : le concours externe, le concours interne et le troisième concours.

Le candidat au concours externe doit correspondre à plusieurs critères :

  • Être de nationalité française, d’un État membre de l’Union européenne, ou d’un État membre de l’espace Schengen,
  • Jouir de ses droits civiques,
  • Ne pas avoir subi de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions visées,
  • Être en règle au regard du service national,
  • Répondre à l’exigence de diplôme, niveau BEPC dans ce cas précis.

Le concours interne, quant à lui, est ouvert aux fonctionnaires ou contractuels d’une des trois fonctions publiques (d’État, hospitalière ou territoriale) ou d’une organisation internationale, pouvant justifier d’au moins un an de services publics.

Enfin, le troisième concours est réservé aux personnes ayant exercé pendant au moins quatre ans :

  • Une ou plusieurs activités professionnelles sans avoir la qualité de fonctionnaire, de magistrat, de militaire ou d’agent public,
  • D’un ou de plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale,
  • D’une ou de plusieurs activités en qualité de responsable (bénévolat compris).

3.2 Epreuves du concours d’adjoint technique :

Le concours s’organise en deux périodes : une phase d’admissibilité et une phase d’admission.

  • Épreuve d’admissibilité : questionnaire visant à évaluer les connaissances du candidat dans la filière logistique et sécurité (durée 1h, coefficient 2).
  • Épreuve d’admission 1 : entretien avec le jury visant à apprécier les motivations, l’expérience et la capacité du candidat à exercer ses futures fonctions (durée 15min, coefficient 3).
  • Épreuve d’admission 2 : épreuve orale en fonction du concours,
    – Pour le concours externe : interrogation sur l’hygiène, la sécurité, l’environnement et l’institution (durée 15min, coefficient 2),
    – Pour le concours interne et le troisième concours : mise en situation dans laquelle le candidat doit accomplir une ou plusieurs tâches en lien avec sa spécialité (durée : entre 1h et 4h, coefficient 3)

Si à la mission de vidéosurveillance s’ajoute un travail de gardiennage, un agrément préfectoral pour la sécurité et la défense devient alors obligatoire.

4. RECEVOIR UNE DOCUMENTATION GRATUITE POUR PREPARER LE CONCOURS DE GARDIEN DE LA POLICE MUNICIPALE :

Pourquoi ne pas plutôt devenir agent de police municipale ? Le métier de policier municipal est plus diversifié, il est possible d’évoluer en montant des grades et augmenter son salaire.

Pour passer le concours de policier municipal, il suffit d’avoir le niveau brevet des collèges. Mais votre réussite n’est pas du tout garantie et une bonne préparation est indispensable.

Vous pouvez préparer le concours tout seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances de réussir le concours, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Les Cours Servais proposent une formation en ligne que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme. Idéal quand on habite des petites villes, quand on travaille en parallèle, quand on veut se reconvertir ou quand on a du mal à étudier tout seul sans cadre.

C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours.

Source : Police Nationale

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Chef de Service de la Police Municipale

Chef de Service de la Police Municipale

Définition du métier :

Le Chef de service de la Police Municipale

dirige et encadre les agents placés sous sa responsabilité. Il doit garantir le maintien de l’ordre, veiller à la sécurité publique, et exécuter les arrêtés de police du maire de sa commune. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir chef de service de la police municipale.

Placé sous l’autorité du maire, il exécute des missions relatives à la prévention, à la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publique. Il peut constater des infractions, et dresser des contraventions. Le chef de service a également pour mission d’encadrer les autres agents de police municipale de son unité. Il a ainsi une fonction d’adjoint au directeur de police municipale. Il joue un rôle d’intermédiaire entre les citoyens et les élus, et doit donc être attentif aux besoins de la population.

Synonymes et métiers associés : responsable du service de police municipale, directeur du service de police municipale, policier municipalasvpgarde champêtrecommissaire de policeautres métiers de la police municipale.
Niveau d’études ou diplômes requis : BAC ou équivalent.
Études en alternance : non, mais la formation est rémunérée après réussite du concours.
Salaire débutant : 1.727€ brut par mois + primes.
Statut : agent de la fonction publique de catégorie B de la filière police de la fonction publique territoriale.
Limite d’âge pour le recrutement : aucune.

1. Que fait le Chef de Service de la Police Municipale : mission, tâches et fonctions

2. Quel est le salaire d’un Chef de Service de la Police Municipale, son évolution de carrière

3. Quels diplômes, études, formations, concours, pour devenir Chef de Service de la Police Municipale

4 Recevoir une documentation gratuite pour réussir les concours de la Police Municipale

1. QUE FAIT LE CHEF DE SERVICE DE LA POLICE MUNICIPALE : MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS :

Il ne faut pas confondre le grade et la fonction de chef de service de la police municipale. « Chef de service » est un grade que peut avoir un policier municipal sans pour autant diriger un service. Il faut qu’il y ait un poste vacant pour pouvoir exercer les fonctions de chef de service de la police municipale.

Avec ce grade, le policier peut prétendre à des postes tels que : chef de poste, responsable d’un service, chef de la police municipale, etc. Il peut également rester policier municipal.

1.1 Quotien d’un chef de service de la police municipale :

Un chef de service de la police municipale doit être proche des élus et attentifs à leurs demandes, tout en leur transmettant les demandes de la population. Il a un rôle essentiel de médiateur. Ses missions sont inscrites au Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

Le métier de chef de service de la Police municipale s’articule autour de deux fonctions principales :

  • Veiller au maintien de l’ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publique (propreté). Un chef de service de la police municipale exécute donc ses fonctions sous l’autorité du maire, ou d’un directeur de la police municipale, lorsqu’il y en a un.
  • Exécuter les arrêtés de police du maire et constater les infractions qui ont lieu dans leur champ de compétences en dressant des procès-verbaux. Cette attribution d’ordre judiciaire est commune aux trois cadres d’emplois de la filière sécurité qui comprend celui des agents de police municipale, celui des chefs de service et celui des directeurs de police municipale.

Un chef de service de la police municipale a aussi une mission d’encadrement sur le terrain. Il doit diriger les agents placés sous sa responsabilité et organiser l’activité de ses équipes en fonction des demandes municipales.

Il doit évidemment rester dans le cadre de la loi et respecter les missions que chaque agent à le droit de réaliser. Le chef de service est d’ailleurs le garant de sa filière. Il doit donc avoir un rôle de manager auprès de ses équipes, les diriger et encourager chaque agent individuellement.

Son rôle de médiateur entre ses agents, la population et les élus l’oblige à savoir écouter les demandes et les constats, synthétiser l’information pour la transmettre correctement, et proposer des solutions pour y répondre.

Il est également en charge de l’aspect administratif, de l’élaboration des emplois du temps ainsi que de définir les besoins et l’état budgétaire de la police municipale de sa commune.

Le chef de service de la police municipale doit aussi évaluer et noter ses collaborateurs. Ce rôle est très important, car il peut avoir des conséquences sur l’avenir professionnel de ses agents. Cette partie de son travail concerne donc les relations humaines.

1.2 Tenue et équipement :

Le port de l’uniforme est obligatoire pendant les heures de service. Il est composé d’un pantalon bleu marine, d’un polo (blanc, bleu clair ou bleu foncé), ou d’une chemise et d’un pull selon les conditions climatiques. Les vêtements portent l’écusson de la police municipale.

C’est le maire qui décide ou non d’armer la police municipale en demandant l’autorisation au préfet. C’est d’ailleurs la commune qui possède les armes et les fournit aux agents.

Les armes qu’un chef de service de la police municipale peut utiliser sont les armes de 4ème catégorie telles que des revolvers chambrés pour le calibre 38 spécial, les armes de poing chambrées pour le calibre 7,65, les flash-balls et les tasers, ainsi que les armes de 6ème catégorie comme les matraques, les bâtons de défense, les tonfas, les bombes lacrymogènes, ainsi que des fusils anesthésiants qui permettent d’endormir des animaux dangereux.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires :

Pour devenir chef de service de la police municipale, il faut tout d’abord avoir une bonne connaissance des lois, des missions de la police municipale, ainsi que des différents acteurs et dispositifs de la sécurité publique. Il faut également avoir une excellente maîtrise du droit pénal et administratif, ainsi que des procédures d’urgence.

De par son rôle de médiateur, il doit participer activement à la vie de sa commune et se construire un réseau au sein de la municipalité, notamment avec les responsables de services qui font partie de l’organisation communale. Un chef de service doit être diplomate, organisé et directif pour manager ses équipes et pouvoir faire face aux éventuelles crises.

En plus de ses qualités relationnelles et managériales, il faut aussi qu’il maîtrise les techniques de commandement, de diagnostic, d’analyse, et de raisonnement tactique.

Compte tenu de l’aspect administratif de son métier, le chef de service de PM doit être à l’aise à l’écrit et à l’oral. Cependant, il doit également posséder les qualités d’un homme de terrain : sang-froid, pédagogie et fermeté.

1.4 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier :

Les polices municipales sont en plein essor. Les collectivités territoriales ouvrent de nombreux postes, mais la concurrence est rude.

En 2022, près de 232 postes de chef de service sont offerts : 116 pour les régions du Nord de la France (Île-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté) et 116 pour celles du Sud (Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur).

Réussir le concours de chef de service de la police municipale ne garantit pas l’obtention d’un poste, mais permet aux lauréats d’être inscrits sur une liste d’aptitude.

Pour être embauché, le lauréat doit répondre à une offre d’emploi ou envoyer une candidature spontanée (CV + lettre de motivation) au maire de la commune ou de l’EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) dans lequel il souhaite exercer.

Lorsqu’un candidat a réussi le concours et trouvé un poste, il est nommé chef de service stagiaire pendant 12 mois (6 mois s’il a passé le concours interne) et suit une formation dispensée par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) avant de commencer à exercer ses fonctions de chef de service de la police municipale.

À la fin de sa période de stage, le chef de service est titularisé. Dans certains cas, plutôt rares, son stage peut être prolongé.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail :

Les horaires de travail d’un chef de la police municipale correspondent à des horaires de bureau classiques : de 8h/9h à 17h/18h. Il est presque toujours embauché à temps plein (35 heures par semaine), mais il peut néanmoins être amené à effectuer des heures supplémentaires lorsque certaines situations l’exigent.

Les conditions de travail sont bonnes, il s’agit d’une fonction à responsabilités et le statut de fonctionnaire assure la sécurité de l’emploi.

2. QUEL EST LE SALAIRE D’UN CHEF DE SERVICE DE LA POLICE MUNICIPALE, SON EVOLUTION DE CARRIERE :

Le salaire d’un chef de service de la police municipale est fixé selon une grille indiciaire et dépend de son grade et de son échelon.

Le cadre d’emplois des chefs de service de la police municipale compte trois grades :

  • Chef de service : de 1.727€ à 2.440€ brut par mois,
  • Chef de service principal de 2ème classe : de 1.761€ à 2.590€,
  • Chef de service principal de 1ère classe : de 1.901€ à 2.847€.

En tant que fonctionnaire, il peut percevoir de nombreuses primes et des indemnités qui augmentent son salaire de base :

  • L’Indemnité Spéciale Mensuelle de Fonctions (ISMF),
  • L’Indemnité de Résidence (IR),
  • L’Indemnité d’Administration et de Technicité (IAT)
  • L’Indemnité Horaire pour Travaux Supplémentaires (IHTS),
  • Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI).

Vous pouvez connaître en détails les salaires et primes de la police municipale en consultant notre dossier spécial.

2.1 Evolution de carrière du chef de service :

Comme nous l’avons vu, un chef de service de la police municipale appartient à l’un des trois grades de son cadre d’emplois (chef de service, chef de service principal de 2ème classe, chef de service principal de 1ère classe).

Ces trois grades correspondent respectivement aux statuts de sous-lieutenant, lieutenant et capitaine. L’ancienneté et les promotions internes permettent à un chef de police de monter en grade.

Pour passer du grade de chef de service de police municipale à celui de chef de service de police municipale principal de 2ème classe, il faut :

  • Minimum 1 an d’ancienneté dans le 8ème échelon du grade,
  • Minimum 5 ans d’ancienneté dans un corps, cadre d’emplois de catégorie B ou d’un niveau équivalent.

Le chef de service peut accéder à une promotion plus tôt en passant un examen professionnel. Dans ce cas, il doit avoir au mois 1 an d’ancienneté au 6ème échelon de son grade et 3 ans d’ancienneté à un poste de catégorie B.

Pour passer du grade de chef de service de police municipale principal de 2ème classe à celui de chef de service de police municipale principal de 1ère classe, il faut :

  • Minimum 1 an d’ancienneté dans le 7ème échelon du grade,
  • Minimum 5 ans d’ancienneté dans un corps, cadre d’emploi de catégorie B ou d’un niveau équivalent.

Il peut aussi passer un examen professionnel après 1 an de services dans le 6ème échelon du grade et au moins 3 années de services effectifs dans un corps, cadre d’emploi de catégorie B ou d’un niveau équivalent.

Il est aussi possible d’accéder à la catégorie A via un examen professionnel ou un concours interne pour devenir directeur de police municipale.

3. QUELS DIPLOMES, ETUDES, FORMATIONS, CONCOURS, POUR DEVENIR CHEF DE SERVICE DE LA POLICE MUNICIPALE :

Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi des études particulières pour devenir chef de service de la police municipale, il faut simplement avoir le niveau BAC pour passer le concours externe.

Mais il est aussi possible d’accéder à ce métier en devenant d’abord ASVP (pas de diplôme nécessaire), ou gardien de police municipale (niveau brevet, CAP, BEP), puis en passant le concours interne ou en ayant une promotion.

Il est possible de devenir chef de service de la Police municipale par :

3.1 Concours externe de chef de service de la police municipale :

Pour participer au concours externe, il faut répondre aux conditions suivantes :

  • Être de nationalité française ou ressortissant d’un état membre de la Communauté européenne, ou d’un autre état partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;
  • Avoir minimum 16 ans ;
  • Être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de niveau IV ;
  • Avoir la condition physique exigée pour exercer la fonction de chef de service de la police municipale,
  • Jouir de l’ensemble de ses droits civiques ;
  • Ne pas avoir eu de condamnations sur son casier judiciaire incompatibles avec l’exercice des fonctions de chef de service ;
  • Avoir rempli ses obligations vis-à-vis du service national de l’État dont il est ressortissant.

Épreuves d’admissibilité :

  • Épreuve écrite 1 (durée 3 heures – coefficient 3) : rédaction d’une note de synthèse à partir d’éléments d’un dossier relatif à une situation en lien avec les missions d’un chef de service de la police municipale ; Le jury évalue les capacités de compréhension et de synthèse du candidat, ainsi que sa capacité à proposer des solutions pertinentes au problème qui lui est posé ;
  • Épreuve écrite 2 (durée 3 heures – coefficient 3) : répondre à des questions de droit public et de droit pénal, qui portent sur le fonctionnement des collectivités territoriales, sur les pouvoirs de la police et du maire.

Épreuve d’admission :

  • Entretien avec le jury (durée 20 minutes dont 5 minutes d’exposé – coefficient 2) : présentation orale de sa formation et de son projet professionnel.
  • Épreuves physiques :
    – Course à pied ;
    – Épreuve au choix : saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids, natation. Le choix se fait au moment de l’inscription au concours.
  • (Épreuve facultative) Langue vivante (préparation 10 minutes – durée 15 minutes – coefficient 1) : traduction et conversation dans une langue au choix parmi l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe, l’arabe moderne, le portugais, le néerlandais ou le grec. Le candidat choisit la langue au moment de l’inscription au concours.

3.2 Concours interne de chef de service de la police municipale :

Le concours interne de chef de la police municipale est réservé aux fonctionnaires et aux agents publics des collectivités territoriales, de l’État, des établissements publics qui y sont rattachés, aux militaires, ainsi qu’aux agents en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale, ayant minimum 4 années de services publics effectifs.

Le concours est également ouvert aux candidats qui peuvent justifier de 4 ans de services auprès d’une administration, un organisme ou un établissement mentionnés au second alinéa du deuxième point de l’article 36 de la loi du 26 janvier 1984, et dans les conditions définies par cet alinéa.

Les épreuves d’admissibilité et d’admission sont les mêmes que celles du concours externe (voir précédemment). Seules les conditions pour passer le concours sont différentes.

Les candidats qui réussissent le concours externe et interne sont ensuite inscrits sur une liste d’aptitude d’accès au grade de chef de service de la police municipale.

Cette inscription permet de postuler auprès des collectivités territoriales comme les communes, les départements, les régions, les structures intercommunales et les autres établissements publics qui y sont rattachés. La recherche d’emploi est donc une démarche personnelle de la part de chaque candidat.

3.3 Examen professionnel de chef de service de la police municipale :

L’examen professionnel est un concours qui concerne les agents de la police municipale et les gardes champêtres, qui comptent minimum 8 ans de services effectifs dans leur cadre d’emploi en position d’activité ou de détachement.

L’examen est composé d’une phase d’admissibilité et d’une phase d’admission.

Épreuves d’admissibilité : 

  • Questionnaire à réponses courtes sur l’organisation de la sécurité et les pouvoirs de police du maire.
  • Résolution d’un cas pratique basé sur les missions d’un chef de service de police municipale.

Épreuves d’admission :

  • Entretien avec le jury : il se déroule de la même manière que pour les autres concours, mais se concentre sur son expérience en tant que policier municipal ou garde champêtre ;
  • (Épreuves facultatives) Sport : une épreuve de course à pied et une épreuve sportive choisie par le candidat au moment de son inscription parmi : le saut en hauteur, le saut en longueur, le lancer de poids ou la natation ;
  • (Épreuve facultative) Langue vivante choisie par le candidat parmi : l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe, l’arabe moderne, le portugais, le néerlandais ou le grec.

3.4 Le 3ème concours de chef de service de la police municipale :

Le troisième concours est ouvert aux candidats justifiant, de l’exercice au 1er janvier de l’année du concours, d’au moins quatre ans d’expérience dans le domaine de la sécurité, ou bien d’un ou plusieurs mandats en qualité de membre d’une assemblée d’une collectivité territoriale, ou d’activités accomplies en qualité de responsable d’association.

Les épreuves d’admissibilité sont les mêmes que celles des concours externe et interne. La phase d’admission consiste en un entretien avec le jury pour évaluer les capacités du candidat à exercer les fonctions de chef de service de la police municipale.

3.5 Après le concours :

Les candidats qui réussissent le concours externe ou interne deviennent chefs de service de police nationale stagiaires pour un an (6 mois pour les lauréats du concours interne).

Ils suivent alors une formation obligatoire qui va de quatre à neuf mois en fonction des candidats :

  • Elle est de 4 mois pour les lauréats du concours interne ainsi que pour ceux qui ont passé l’examen professionnel ;
  • Elle dure 6 mois pour ceux qui justifient de 4 ans de services effectifs et pour ceux qui ont déjà suivi ce stage ;
  • Pour tous les autres, la formation dure 9 mois.

À la fin du stage, la titularisation est décidée par l’autorité investie du pouvoir de nomination. La décision dépend d’un rapport dressé par le président du CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale). Il arrive, dans de rares cas, que la durée du stage soit prolongée.

Une fois titularisés, les chefs de service de police municipale sont recrutés par un maire au sein d’une commune, ou par un Établissement Public de Coopération Intercommunale à fiscalité propre (EPCI).

Ils doivent ensuite obtenir un agrément du préfet du département ainsi que du procureur de la République. Après cela, ils sont finalement assermentés et peuvent commencer à exercer les fonctions de chef de service de police municipale.

À noter : en cas de problème, après consultation du maire ou de l’EPCI, l’agrément peut être retiré ou suspendu à un chef de service de police municipale par le représentant de l’État ou par le procureur de la République. Un reclassement au sein d’un autre cadre d’emploi peut être proposé par l’autorité territoriale.

4. RECEVOIR UNE DOCUMENTATION GRATUITE POUR REUSSIR LES CONCOURS DE LA POLICE MINICIPALE :

La meilleure solution pour devenir chef de service de la police municipale est de passer dans un premier temps le concours de gardien-brigadier de police municipale (policier municipal) puis de passer le concours interne de chef de service, ou d’être nommé par promotion interne.

Vous pouvez préparer le concours tout seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un gros avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Les Cours Servais proposent une formation en ligne pour réussir le concours de gardien-brigadier. Formation à distance que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme. Idéal quand si vous habitez une petite ville, si vous travaillez en parallèle, si vous voulez vous reconvertir ou si vous avez du mal à étudier tout seul sans cadre.

Source : Police Nationale

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Gendarme en brigade

Gendarme en brigade

Définition du métier :

Le gendarme en brigade

assure la surveillance de son secteur, recueille les plaintes et mène des enquêtes judiciaires, en partenariat avec de nombreux acteurs locaux.

Domaine : Enquêtes, Intervention, Sécurité
Voie d’entrée : GAV APJA, SOG, OG
Diplômes : Aucun diplôme requis, Baccalauréat, Bac+5
Qualités : Esprit d’équipe, Résistance physique, Rigueur

LA VIE EN BRIGADE :

Le quotidien du gendarme en brigade n’est jamais monotone ! En effet, si ses missions sont définies à l’avance par le commandant de la brigade, le brigadier sait aussi s’adapter en permanence aux imprévus. Dans une même journée, le gendarme procède à des interpellations, fait de la prévention routière, recueille les plaintes des victimes, enquête et patrouille dans son secteur. Il est aussi en contact avec les acteurs locaux : élus, artisans, commerçants, associations, etc.

Toutes ces activités s’exercent en fonction et au profit de la population ; ce métier repose donc sur des qualités relationnelles fortes, dans la mesure où le gendarme est en contact permanent avec des personnes très différentes et de tous horizons. 

Vidéo : Gendarmerie en brigade

PREREQUIS :

Pour devenir gendarme en brigade plusieurs recrutements vous êtes ouverts :

Une fois admis, vous serez formé par la gendarmerie en école, mais rien ne remplace l’apprentissage sur le terrain !

EVOLUTION :

Tout le spectre de l’intervention et de la sécurité publique est ouvert à ceux qui commencent par une expérience en brigade. Après quelques années, vous pourrez par exemple vous orienter vers la gendarmerie mobile, le GIGN, devenir maître de chien ou vous spécialiser dans la protection des sites nucléaires. Une multitude de spécialités s’ouvrira à vous !

Vous pouvez également passer des concours en interne, pour évoluer vers des postes à responsabilité.

JE PEUX M’INSCRIRE TOUTE DE SUITE ?

Vous pouvez vous renseigner sur les inscriptions et éventuellement commencer à créer votre compte pour devenir gendarme en brigade.

Source : Gendarmerie Nationale

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Gendarme de montagne

Gendarme de montagne

Définition du métier :

Le gendarme de montagne

est présent sur tous les massifs français, en métropole et en Outre-mer. Ils interviennent sur les accidents, les risques naturels et la sécurité des équipements en montagne.

Domaine : Intervention, Sécurité
Voie d’entrée : SOG, OG
Diplômes : Baccalauréat, BAC +5
Qualités : Esprit d’équipe, Maîtrise de soi, Résistance physique

LA VIE DES GENDARMES DE HAUTE MONTAGNE :

Le gendarme de montagne doit être prêt à partir sur toute intervention, mais aussi assurer la permanence téléphonique pour traiter les demandes de secours et engager les opérations.

Certaines journées sont consacrées aux enquêtes, aux nombreuses relations publiques qui font rayonner l’unité, aux actions de prévention ou à des missions d’expertise au profit de divers interlocuteurs, gendarmes ou non.

Gendarme de montagne, de plus, des sessions d’entraînements sont prévues. Ces activités sont indispensables au maintien des compétences, car le spécialiste montagne ne choisit ni le lieu ni le moment de ses missions. Il doit donc être prêt en permanence !   

Vidéo : Gendarmes de montagne

PREREQUIS :

Pour accéder à l’unité spécialisée de gendarme de montagne, vous devrez d’abord passer les concours sous-officier (SOG) ou officier (OG). 

Si une aptitude à la montagne est détectée lors de votre formation en école de gendarmerie, des stages pourront vous être proposés avant de passer les tests d’entrée aux unités de montagne.

Comment mettre toutes les chances de son côté ?

Si vous êtes déjà titulaire d’un diplôme de guide de montagne ou aspirant guide, vous pourrez être affecté directement en sortie d’école, en fonction de vos résultats et de l’avis du commandement de l’école.
La formation de gendarme en montagne est exigeante et demande un fort investissement personnel. Il est recommandé d’être en excellente condition physique, de pratiquer l’escalade autant que possible, l’alpinisme et le ski “toutes neiges” pour être à l’aise avec le milieu de la montagne.

EVOLUTION :

En fin de formation, vous obtiendrez un Brevet de Spécialiste de Montagne (BSM). Au fur et à mesure, vous pourrez évoluer vers des postes à responsabilité. 

Si vous êtes sous-officier, vous pourrez également passer les concours Officiers en interne (concours Semi-Direct ou concours Rang) .

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Vous pouvez vous renseigner sur les inscriptions et éventuellement commencer à créer votre compte.

Source : Gendarmerie Nationale