Policier Municipal

Policier Municipal

Définition du métier :

Le Policier municipal

veille au maintien de l’ordre, de la tranquillité, de la sécurité des personnes et des biens publics, ainsi qu’à la salubrité publique. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir gardien de police municipale.

Il intervient principalement en matière de prévention et non de répression auprès des habitants. Il est par exemple présent à la sortie des écoles pour réguler la circulation et veiller à sécurité des enfants. Il s’assure du respect du code de la route et peut verbaliser les automobilistes qui sont mal stationnés. Le policier municipal joue un rôle essentiel de médiateur. Il est à l’écoute des citoyens. Il peut aussi veiller à l’ordre public lors d’événements exceptionnels comme des manifestations publiques. Lorsqu’il est au commissariat, c’est lui qui accueille et renseigne le public. Il peut également réaliser des enquêtes administratives sur demande.

Synonymes et métiers associés : policier, Agent de Police Municipale (APM), agent de police judiciaire adjoint, fonctionnaire territorial, gardien-brigadier, chef de service de police municipale, directeur de police municipale, agent de surveillance de la voie publiquegarde-champêtregardien de prisongardien de la paixgendarme.
Niveau d’études ou diplômes minimum : Diplôme de niveau V (CAP, BEP, Brevet des collèges).
Études en alternance : non.
Salaire débutant : 1.537€ brut + primes.
Statut : fonctionnaire territorial de catégorie C de la filière police-sécurité.
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans minimum.

1. Que fait un policier Municipal : missions, tâches et fonctions.

2. Quel est le salaire d’un Policier Municipal, son évolution de carrière.

3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Policier Municipal.

4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir le concours de Policier Municipal.

1. QUE FAIT UN POLICIER MUNICIPAL : MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS :

Le policier municipal intervient sur la voie publique. Ses missions sont variées, car elles dépendent du maire, qui en fixe les limites. Mais, de manière générale, les policiers municipaux ont deux types de missions : des missions de police administrative et des missions de police judiciaire.

Dans le cadre d’action de la police administrative, les missions de l’agent de police sont préventives, elles ont pour but de prévenir les troubles à l’ordre public. Il privilégie alors l’information et la prévention.

Ses missions de police judiciaire, quant à elles, ont pour but de repérer et de sanctionner les infractions. Les tâches accomplies dans ce cadre sont de l’ordre de la répression.

Sur le terrain, ces deux types de missions s’entremêlent très souvent.

1.1 Quotidien d’un Policier Municipal ;

1.2 Tenue et équipement ;

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires ;

1.3 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier ;

1.5 Horaires, conditions et temps de travail.

1.1 Quotidien d’un policier municipal

L’agent de police intervient dans des lieux de vie habituels de la commune. Il est présent pour favoriser l’ordre et la sécurité des biens et des personnes. Il peut, par exemple, se rendre sur un marché hebdomadaire pour réguler la circulation routière, veiller au respect du code de la route et des règles de stationnement. Il peut également assurer la sécurité aux abords d’un bâtiment public ou d’une école à l’heure de l’entrée et de la sortie des enfants.

Il intervient aussi lors d’événements plus exceptionnels comme une fête foraine, un feu d’artifice ou une manifestation, pour maintenir l’ordre public et éviter les débordements. Il régule le mouvement des voitures et des personnes, il contrôle les personnes ayant des comportements inhabituels, il désamorce les conflits avant qu’ils ne dégénèrent, etc. Sa simple présence permet également de dissuader les personnes de commettre des méfaits, des vols ou des dégradations.

Il s’assure également de la tranquillité et de la salubrité de la voie publique en luttant contre tous les types de nuisances : tapage nocturne, problème de voisinage, dépôt d’ordures non autorisé, contrôle du débordement des terrasses de café, etc.

Pendant son service, l’agent de police municipale a aussi pour mission d’aider les citoyens. Ainsi, il intervient auprès des personnes en détresse sur la voie publique et les dirige vers les services adéquats.

Par exemple, s’il est témoin d’une situation de crise ou d’urgence, il récolte des informations auprès des personnes présentes et agit en conséquence : il appelle les secours en cas d’accident, conseille le recours à un médiateur familial en cas de conflit, établit un périmètre de sécurité lors d’un incendie, etc.

Le gardien-brigadier peut devoir dialoguer avec des populations spécifiques ou marginales comme les gens du voyage, les communautés religieuses, les SDF, les mineurs, etc. Il prend le temps de comprendre leur situation et de leur apporter des solutions s’il le peut.

Le rôle de prévention du policier doit parfois laisser place à la répression : il constate les infractions et collecte toutes les informations en vue de la recherche des auteurs.

S’il constate des comportements déplacés ou illégaux lors des événements qu’il surveille ou lors de ses patrouilles sur la voie publique, il doit intervenir : il relève les infractions (consommation de drogue, vol, nuisance sonore, etc.) et les fait cesser s’il le peut.

Il relève les identités des personnes présentes (auteurs et témoins) et dresse des Procès-Verbaux (PV) pour constater ces infractions. Il rédige un rapport et transmet ces renseignements à sa hiérarchie.

Rappelons cependant que le policier municipal ne peut pas réaliser d’enquêtes judiciaires. En sa qualité d’Agent de Police Judiciaire Adjoint (APJA), il peut uniquement seconder les agents et les officiers de police judiciaire (gendarmerie, police nationale, etc.) pour les aider à mener à bien leurs enquêtes.

Il veille également au respect du code de la route. Il est en mesure de verbaliser s’il constate une infraction et peut organiser la mise en fourrière des véhicules stationnés de manière abusive sur la voie publique. Il peut également verbaliser les propriétaires de chiens dangereux n’ayant pas les déclarations nécessaires.

Quand il est en « permanence » dans les locaux de la police municipale, l’agent de police reçoit les personnes qui viennent demander de l’aide. Dans le cadre de ces demandes (conflit entre voisins, déclaration d’objet volé ou perdu, etc.) le policier réalise parfois des enquêtes administratives (audition de témoins, vérification de documents, consultation de fichiers…).

Il n’est pas en mesure de recevoir des plaintes et doit diriger les victimes d’infractions ou de délits vers les services de la gendarmerie ou de la police nationale.

La profession compte majoritairement des hommes, mais il est tout à fait possible pour une femme de faire ce métier.

1.2 Tenue et équipement :

L’agent de la police municipale porte un uniforme (casquette, chaussures de sécurité, polo, pantalon, t-shirt avec le logo de la police municipale) et une arme de fonction, qu’il n’utilise qu’en cas de défense.

C’est le maire qui décide d’armer ou non ses policiers, et le type d’arme. Sur les 22.000 policiers municipaux recensés en 2019, plus de la moitié d’entre eux portent aujourd’hui une arme à feu. Les autres sont armés de bombe lacrymogène, de tonfa, de taser, et/ou d’un flash-ball. Ils sont également équipés de gilets pare-balles et de radios de télécommunication. Il effectue ses rondes à pied, à vélo ou en voiture.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires :

Le policier municipal a une aptitude naturelle à l’autorité et à la médiation. Le respect de la déontologie, le sens du service public, le sang-froid et l’aisance relationnel sont indispensables à la réussite de ses missions.

Il doit savoir faire face à des situations d’urgence tout en gardant son calme. Son but premier est de désamorcer les conflits et de résoudre les situations délicates. Il doit être capable de raisonner les personnes qui troublent l’ordre public et de trouver des solutions.

L’utilisation de la répression et de la force doit être son dernier recours. Mais lorsque cela est nécessaire, il ne doit pas hésiter à intervenir. Il doit donc garder une bonne condition physique et maîtriser les techniques d’intervention.

Le policier doit savoir utiliser un ordinateur (rédaction de rapports, enquête administrative…) et possède obligatoirement le permis B.

1.4 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier :

Le policier titulaire du concours de gardien-brigadier de la police municipale est recruté en réponse à une candidature classique auprès d’une mairie (CV, lettre de motivation et entretien d’embauche), ou en répondant à une offre d’emploi d’une municipalité publiée sur des sites spécialisés comme la Gazette des communes ou sur les sites classiques d’offres d’emploi (Pôle emploi, etc.).

L’agent de police municipale exerce généralement au niveau d’une commune ou d’une intercommunalité. Il travaille sous l’autorité du maire ou de son délégué. C’est la première commune qui l’emploie qui assure sa formation initiale et le titularise suite à une année de stage.

D’année en année, le nombre de policiers municipaux augmente. Selon le ministère de l’Intérieur, il y en avait 560 en 1984, alors qu’en 2020, ils sont près de 24.000. Depuis les attentats de 2015, la demande des communes a fortement augmenté, mais elles peinent à trouver suffisamment de candidats.

Le métier est régulièrement dans le top 4 des métiers en tension de la fonction publique territoriale. Le marché du travail est donc très favorable pour les candidats qui prendront soin de se préparer correctement aux épreuves du concours.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail :

Le policier peut avoir des horaires décalés : travail de jour comme de nuit, le week-end et parfois les jours fériés. Ses horaires varient également en fonction des événements de la commune qui l’emploie (manifestation, festival, marché…) mais contrairement à la Police Nationale et à la Gendarmerie, le service de la Police Municipale n’est pas disponible 7j/7, 24h/24.

Les conditions peuvent être risquées dans certaines communes ou quartiers difficiles : horaires décalés, équipement vétuste, tensions avec la population, etc. Mais le métier est valorisant et généralement moins dangereux comparé à d’autres métiers de la sécurité.

2. QUEL EST LE SALAIRE D’UN POLICIER MUNICIPAL, SON EVOLUTION DE CARRIERE :

2.1 Combien gagne un Policier Municipal, rémunération, primes
2.2 Évolution professionnelle d’un Policier Municipal

2.1 Combien gagne un policier municipal, rémunération, primes

En début de carrière, un policier municipal, fonctionnaire de catégorie C, gagne 1.537€ brut par mois (hors primes). Ensuite, son salaire, appelé « traitement », évolue en fonction de son grade et de son échelon :

  • Au grade de Gardien-Brigadier : de 1.537€ (échelon 1) à 1.958€ (échelon 12) brut par mois,
  • Au grade de Brigadier-Chef Principal : de 1.640€ (échelon 1) à 2.319€ brut (échelon 10 dit échelon spécial).

En plus de son salaire de base, le policier, comme tous les fonctionnaires, a le droit à un certain nombre de primes et indemnités. Certaines sont automatiques (l’indemnité de résidence, le supplément familial, l’indemnité d’astreinte et de permanence, etc.) si le fonctionnaire répond aux conditions d’attribution.

D’autres dépendent du régime indemnitaire qui a été voté dans sa commune (l’indemnité spéciale mensuelle de fonctions, l’indemnité d’administration et de technicité, etc.).

Ces indemnités représentent une part non-négligeable de la rémunération.

Prenons l’exemple de l’Indemnité Spéciale Mensuelle de Fonctions (ISMF). Elle représente 20% du traitement du policier. Un Gardien-brigadier, rémunéré 1.537€ brut en début de carrière, pourra donc toucher 300€ brut en supplément par mois si l’ISMF fait partie du régime indemnitaire de sa commune.

Tout ce qu’il faut savoir sur la rémunération, le montant et le calcul des primes se trouve dans notre guide complet sur la rémunération des policiers municipaux.

2.2 Evolution professionnelles d’un policier municipal :

L’évolution professionnelle d’un policier municipal, peut se faire de différentes manières, il peut gravir les échelons au sein de son grade, changer de grade ou changer de cadre d’emploi.

  • L’avancement par échelon à l’ancienneté :

Le policier gravit les échelons de son grade un par un. Cette évolution est automatique lorsque le policier a passé le nombre d’années requises à chaque échelon (de 1 à 4 ans selon l’échelon).

  • L’avancement de grade au choix ou après un examen professionnel :

Le policier municipal peut demander à passer au grade supérieur sans avoir gravi tous les échelons de son grade actuel. Pour faire cette demande, il doit remplir certaines conditions. Elles varient selon le grade dans lequel il veut être promu.

Sa demande est étudiée par une commission. Si elle est acceptée, le policier est inscrit, par ordre de mérite, sur un tableau d’avancement. Puis, en fonction du quota de promotion établi chaque année par la commune, il sera ou non promu.

Il peut également passer au grade supérieur au moyen d’un examen. S’il le réussit, la procédure est la même que pour l’avancement de grade au choix : il est inscrit sur le tableau d’avancement et sera promu si sa position dans le tableau d’avancement lui permet d’entrer dans le quota de promotion.

  • L’avancement de cadre d’emploi par promotion interne ou par concours :

S’il remplit certaines conditions, un policier peut également passer d’un cadre d’emploi à un autre, du cadre d’emploi d’Agent de Police Municipale à celui de Chef de service de Police Municipale par exemple.

Il doit faire une demande pour être inscrit sur une liste d’aptitude nationale. Si sa demande est acceptée, il pourra postuler aux postes du cadre d’emploi supérieur. On parle alors de promotion interne.

Mais la majorité des promotions aux postes des cadres supérieurs se fait après l’obtention du concours interne. Il existe des concours d’entrée pour intégrer les 2 cadres d’emploi supérieurs (Chef de service de Police Municipale et Directeur de Police Municipale).

  • Rémunérations et responsabilités :

Lorsque l’agent municipal gravit un échelon, son salaire est augmenté, mais il ne change pas pour autant de fonction. Ses tâches restent généralement les mêmes, même si elles peuvent évoluer lorsqu’il atteint les derniers échelons de son grade.

Le passage d’un grade à l’autre, par contre, se traduit souvent par un changement de missions. Ses responsabilités évoluent davantage vers des tâches d’encadrement et d’organisation.

À noter : pour connaître le détail des conditions d’avancement et de promotion (années de service, limite d’âge, etc.), vous pouvez consulter notre guide complet sur les grades et les possibilités d’évolution de la Police Municipale.

3. COMMENT DEVENIR POLICIER MUNICIPAL : ETUDES, FORMATIONS, CONCOIRS :

Pour devenir policier municipal, il faut réussir le concours de gardien-brigadier de la police municipale. Il existe 2 types de concours :

  • Le 1er concours (concours externe) est destiné aux personnes extérieures à la fonction publique,
  • Le 2ème concours (concours interne) est réservé aux Agents de Surveillance de la Voie Publique de la fonction publique territoriale (ASVP), aux volontaires militaires de la gendarmerie (GAV et AGIV), et aux Adjoints De Sécurité (ADS) de la police nationale.

3.1 Concours de Gardien-Brigadier de Police Municipale
3.2 Après le Concours, Recrutement et Formation des Policiers Municipaux

3.1 Concours de gardien-brigadier de police municipale !

3.1.1 Conditions pour s’inscrire au Concours de Policier Municipal
3.1.2 Épreuves d’admissibilité
3.1.3 Tests psychotechniques communs aux 2 concours
3.1.4 Épreuves d’admission

3.1.1 Condition pour se présenter aux concours de la fonction publique, quel que soit le concours :
  • Conditions pour se présenter aux concours de la fonction publique, quel que soit le concours :

– Être de nationalité française, ou d’une nationalité des États membres de l’Union européenne, ou d’un autre État faisant partie de l’accord sur l’Espace économique européen,
– Être jugé apte physiquement,
– Jouir de ses droits civiques,
– Ne pas avoir de mention sur son casier judiciaire incompatible avec le métier,
– Être en règle avec la réglementation du service national de son pays.

  • Conditions supplémentaires pour se présenter au Concours Externe :

– Avoir un diplôme national du Brevet, un CAP-BEP ou un diplôme équivalent,
– Avoir au minimum 18 ans. Il n’y a pas d’âge limite.

  • Condition supplémentaire pour se présenter au concours interne :

L’agent (ASVP, GAV, AGIV ou ADS) doit exercer ses fonctions depuis au moins 2 ans au 1er janvier de l’année du concours.

3.1.2 Epreuve d’admissibilité :
  • Pour le concours externe, il s’agit d’une épreuve écrite qui se compose de deux exercices (notés chacun de 0 à 20) :

– Rédaction d’un rapport de police (1h30 – coefficient 3) à partir d’un dossier relatif à un événement survenu dans un lieu public,
– Réponses à des questions et explication d’une ou plusieurs expressions figurant dans un texte (1h – coefficient 2).

  • Pour le concours interne, le candidat ne passe que l’épreuve de rédaction du rapport de police. Il dispose de 2 heures.

Le candidat est éliminé s’il obtient une note inférieure à 5/20 à l’une des deux épreuves.

3.1.3 Tests psychotechniques communs aux 2 concours :

Le candidat, qui a validé les épreuves d’admissibilité, est convoqué à passer des tests avec un psychologue.

Ils ne sont pas notés et ne sont pas éliminatoires. Ils servent à évaluer le profil psychologique du candidat et ses réactions face à certaines situations. Les résultats des tests sont transmis aux membres du jury de l’épreuve orale d’admission.

3.1.4 Epreuves d’admission :

Le candidat passe une épreuve orale avec un jury. Le déroulement de l’entretien diffère légèrement selon le concours.

  • Pour le concours externe, (20 min – coefficient 3), le candidat est évalué sur :

– Ses connaissances du fonctionnement général des institutions politiques françaises, de l’organisation administrative de l’État (pouvoir exécutif, législatif, conseil départemental, régional…), des institutions judiciaires et de l’organisation des collectivités territoriales,

– Sa motivation à devenir agent de la police municipale et sa personnalité. Les résultats de ses tests psychotechniques aident le jury à diriger l’entretien.

  • Pour le concours interne, (20 min – coefficient 2) :

Le jury va baser l’échange sur le dossier professionnel préparé par le candidat. Le dossier retrace ses acquis professionnels dans le domaine de la sécurité.

Le jury cherche à évaluer si ses aptitudes et sa personnalité conviendront à l’exercice de ses futures fonctions. Il juge également de la motivation du candidat.

  • L’épreuve sportive d’admission (coefficient 1) commune aux 2 concours :

C’est une course à pieds de 100 mètres, suivie d’une épreuve physique au choix parmi :

– Le saut en hauteur,
– Le saut en longueur,
– Le lancer de poids (4kg pour les femmes et 6kg pour les hommes),
– La natation (50 mètres de nage libre).

Le choix de la discipline se fait à l’inscription au concours. Le barème de notation de cette épreuve varie en fonction du sexe du candidat. Les candidates enceintes peuvent en être dispensées sur présentation d’un certificat médical.

Les membres du jury recommandent vivement aux candidats de s’entraîner pour se préparer aux épreuves physiques. Le choix de l’épreuve optionnelle est important : les barèmes de certaines épreuves (lancer de poids, saut en hauteur) permettent d’obtenir une meilleure note que d’autres (saut en longueur). L’épreuve de course à pied nécessite un entraînement régulier pour éviter les blessures le jour du concours.

3.2 Après le concours, recrutement et formation :

Chaque candidat réussissant le concours de gardien-brigadier de la police municipale est inscrit sur une liste d’aptitude valable un an et renouvelable deux fois. Cette inscription ne donne pas automatiquement un emploi.

Pour travailler, il doit postuler à une offre d’emploi ou démarcher une collectivité territoriale qui sera en charge de sa nomination au poste de policier municipal (commune, groupement de communes, Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI)).

Une fois recruté, le policier est nommé stagiaire pour une année au cours de laquelle il suit une Formation Initiale d’Application (FIA) de 6 mois organisée par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT). Il est alors rémunéré 1.537€ brut par mois (+ primes et indemnités).

Pendant sa formation, il étudie :

  • L’organisation des institutions et l’environnement professionnel de son futur métier,
  • Les techniques et moyens à appliquer pour assurer ses futures missions.

Il améliore également sa condition physique en pratiquant plusieurs sports.

Enfin, il réalise plusieurs stages d’observation courts au sein d’autres services (gendarmeries, prisons, services sociaux, etc.) et un stage d’application au service de police municipale de la collectivité qui l’emploie.

Tout au long de sa formation, il est évalué au moyen de questionnaires, de mises en situation et pendant ses stages. Il doit également soutenir un compte-rendu écrit en lien avec ce qu’il a appris au cours de ses différents stages.

Après la formation, si l’avis du CNFPT est favorable, le stagiaire intègre le service de police qui l’a recruté. Il est titularisé par le maire à l’issue de sa période de probation.

Pour être autorisé à remplir pleinement ses fonctions, il est agréé par le procureur de la République et le préfet (reconnaissance du grade) puis assermenté (possibilité de verbaliser) par le tribunal d’instance de son lieu d’exercice.

4. RECEVOIR UNE DOCUMENTATION GRATUITE POUR REUSSIR LE CONCOIRS DE POLICIER MUNICIPAL :

Comme nous l’avons vu précédemment, pour devenir policier municipal, il faut réussir le concours de gardien-brigadier de police municipale. Mais les candidats sont nombreux, et une bonne préparation est indispensable pour réussir !

Vous pouvez préparer le concours tout seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un gros avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Une formation en ligne pour réussir le concours de sous-officier de gendarmerie vous permet de vous préparer à distance. Vous pouvez vous inscrire à n’importe quel moment de l’année. Vous pouvez vous connecter à votre espace élève de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, et à votre rythme. Idéal pour les personnes qui habitent de petites villes, qui travaillent en parallèle, qui veulent se reconvertir ou qui n’arrivent pas à étudier seules, sans cadre.

Source : Police Nationale

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Opérateur de Vidéosurveillance

Opérateur de Vidéosurveillance

Définition du métier :

Un opérateur de vidéosurveillance

de la police municipale sécurise les espaces publics grâce à des outils de vidéo-protection. Lorsqu’il détecte une image suspecte, il en informe les agents de terrain pour qu’ils interviennent. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir opérateur de vidéosurveillance de la police municipale.

Un opérateur de vidéosurveillance a pour mission d’observer et d’exploiter les images issues de la vidéosurveillance. Lorsqu’il repère une activité suspecte, il doit contacter les équipes présentes sur le terrain, afin qu’elles interviennent rapidement. Il peut d’ailleurs les guider grâce aux caméras. L’opérateur de vidéosurveillance est également responsable de l’entretien et de la maintenance du matériel et de l’archivage des images. Il peut aussi avoir à rédiger des documents de synthèse suite à des événements particuliers.Un opérateur de vidéosurveillance doit également s’assurer de la continuité du service de vidéosurveillance.

Synonymes et métiers associés : agent de vidéoprotection, opérateur de télésurveillance, opérateur de prévention et de surveillance, policier municipalagent de surveillance de la voie publiquetous les métiers de la police municipale.
Niveau d’études ou diplômes requis : BAC, CAP.
Études en alternance : oui, formation rémunérée.
Salaire débutant : SMIC pour un contractuel, 1.707€ brut par mois pour un fonctionnaire + possibilité de primes.
Statut : contractuel ou fonctionnaire de catégorie C de la filière sécurité, employé du secteur privé.
Limite d’âge pour le recrutement : aucune.

1. Que fair l’Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale : missions, tâches et fonctions

2. Quel est le salaire d’un Opérateur de Vidésurveillance de la Police Municipale, son évolution de carrière

3. Quels diplômes, études formations, concours pour devenir Opérateur de Vidésurveillance de la Police Municipale

4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir le concours de la Police Municipale.

1. QUE FAIT L’OPERATEUR DE VIDEOSURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE : MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS :

1.1 Quotidien d’un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale :

L’opérateur de vidéosurveillance est rattaché au responsable de la police municipale, même s’il n’est pas policier municipal. Sa mission principale consiste à visualiser et à analyser les images de vidéosurveillance. Ses missions sont très variées et reposent sur l’analyse d’images de vidéosurveillance.

Surveillance générale passive :

Un opérateur de vidéosurveillance, sa première mission préventive permet d’assurer la sécurité des espaces et des bâtiments publics équipés de caméras de surveillance. C’est la mission principale de l’opérateur.

Les secteurs protégés sont les centres-villes, les grands centres commerciaux, les établissements scolaires, les parcs, les terrains de sport, ou encore les zones d’habitation sensibles.

Un opérateur de vidéosurveillance, en fonction de l’heure, certains endroits sont davantage surveillés pour garantir l’ordre public et la tranquillité des riverains. La surveillance générale passive consiste à :

  • Surveiller la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux publics, le transport de marchandises, mais aussi l’accès à certains bâtiments. Pour mener à bien sa mission, l’opérateur de vidéo-protection analyse les images sur les différents écrans et pilote les caméras à distance.
    Il utilise aussi les différents moyens d’enregistrement qui sont mis à sa disposition : bandes vidéos, fichiers informatiques, pupitres de télécommande, …
  • Surveiller le déclenchement d’alarmes et de signaux de contrôle en cas d’intrusion et d’incendies pour pouvoir réagir rapidement.
  • Informer les agents de la police municipale chargés d’intervenir sur le terrain lorsque des éléments ou des comportements sont jugés suspects. Selon l’incident, l’opérateur peut directement contacter les services appropriés : pompiers, vigiles, services médicaux, … Il respecte pour cela les procédures établies par sa hiérarchie.
  • Veiller au respect des mesures de sécurité établies au sein de certains bâtiments publics.
  • Assurer des rondes de contrôle grâce aux caméras de vidéosurveillance et établir un compte-rendu de synthèse des événements courants.

Surveillance générale active : 

Il s’agit de rechercher et de repérer le flagrant délit dans le but d’interpeller des malfaiteurs et de pouvoir collecter des preuves.

L’opérateur de télésurveillance peut alors commander à distance les caméras pour les faire pivoter ou encore zoomer. S’il repère et cible lui-même un comportement suspect, il s’agit de surveillance active.

Recherche active :

Un opérateur de télésurveillance collabore régulièrement avec les services de la police municipale dans le cadre d’enquêtes.

Lorsque des informations lui sont communiquées par les agents de la police municipale, il ne s’agit alors plus de surveillance active, mais de recherche active. L’objectif est ici encore, de localiser les suspects et de les prendre en flagrant délit grâce aux outils technologiques que l’opérateur a à sa disposition.

Sécurisation des agents de police municipale : 

Lorsque les agents de police interviennent sur une mission particulière, la vidéo-protection permet d’assurer leur sécurité. Ils sont d’ailleurs en communication radio avec l’opérateur pour savoir ce qu’il se passe autour d’eux en temps réel. Ils peuvent ainsi, grâce à l’opérateur, élaborer une stratégie pour interpeller un suspect sans prendre le risque qu’il s’échappe.

Un opérateur de vidéosurveillance peut suivre la progression des policiers grâce aux caméras et les alerter des dangers potentiels qui se trouvent à proximité.

Veille événementielle :

Un opérateur de vidéosurveillance travaille en fonction des directives qui lui sont données par ses supérieurs. Un opérateur de vidéosurveillance doit aussi prendre en compte les priorités liées à certains événements tels que des rencontres sportives, des événements culturels, des manifestations, ou encore des rassemblements citoyens.

Son rôle de prévention est alors essentiel pour assurer la sécurité publique. Grâce aux différents écrans, il surveille en temps réel ce qu’il se passe dans la foule.

Collaboration entre les différents services de sécurité :

Il n’est pas rare que les opérateurs de vidéo-protection soient sollicités par la brigade anti-criminalité, celle du service urbain ou du service de la voie publique.

Il s’agit souvent de retrouver des images qui portent sur des faits de délinquance tels qu’un vol de voiture, un vol à l’arraché, une arnaque à la carte bleue, un jet de pierres ou de cocktails Molotov, une agression ou encore des incivilités.

Après relecture, ces images sont transmises aux services concernés et peuvent constituer une preuve dans le cadre de poursuites judiciaires.

Un opérateur de vidéosurveillance est aussi chargé de la maintenance technique des équipements de vidéosurveillance. Il doit entretenir et s’assurer de la réparation du matériel lorsque c’est nécessaire. Il est également responsable du bon fonctionnement et de l’organisation de son service.

1.2 Tenue et équipement :

Un opérateur de prévention et de surveillance peut venir travailler en civil, car il n’est pas un agent de la police municipale, mais certaines communes demandent aux agents de revêtir un uniforme. Lorsqu’il effectue des missions de gardiennage ou de maintenance, il peut avoir à revêtir une tenue d’agent de sécurité.

Au centre de contrôle, il a accès aux images des caméras de surveillance en temps réel, et aux commandes de ces caméras. Il est aussi équipé d’un communicateur radio pour communiquer les informations aux organismes ou agents qui doivent intervenir.

Un opérateur de vidéosurveillance ne possède pas le droit, ni la nécessité, du port d’arme.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires :

Pour être un opérateur de vidéosurveillance, il faut être capable de supporter des conditions de travail à forte pénibilité. Son lieu de travail est un milieu fermé, qui comporte des risques de fatigue visuelle, psychologique et physique à cause de la position assise prolongée.

Il faut également être très attentif et concentré pour repérer des événements anormaux et rechercher des informations à partir d’images sauvegardées. Avoir le sens du détail est nécessaire.

Il est également impératif de savoir prendre des initiatives pour déclencher l’alerte lorsque c’est nécessaire, et envoyer des agents sur le terrain tout en gardant son sang-froid. Un opérateur doit réagir rapidement et calmement pour être efficace.

Il faut également être à l’aise avec les outils informatiques et technologiques pour gérer l’archivage et la traçabilité des images, ou encore leur destruction tout en respectant le règlement et les procédures établies.

Un opérateur de vidéosurveillance doit aimer travailler en solitaire, mais aussi être prêt à prendre part à des missions de surveillance en équipe. Il doit également savoir transmettre de manière claire et précise des informations et des consignes pour assurer la continuité de service.

On attend aussi de lui qu’il participe activement à l’optimisation des modes opératoires et des procédures en communiquant avec sa hiérarchie.

Enfin, un opérateur de vidéosurveillance doit faire preuve de discrétion quant aux informations confidentielles qu’il possède.

1.4 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier :

Un opérateur de vidéo protection intervient au sein de collectivités locales, d’intercommunalités, de structures départementales, régionales ou nationales. Il arrive aussi qu’il soit sollicité par certaines sociétés privées pour surveiller des établissements scolaires, des musées, des parkings, des cliniques médicales ou encore des parcs d’attractions.

Le recrutement des opérateurs de télésurveillance s’effectue soit par concours, soit par recrutement direct grâce à une candidature spontanée ou à une réponse à une annonce.

L’opérateur de la police municipale fait partie de la fonction publique territoriale, en tant que contractuel ou que fonctionnaire. Dans d’autres structures, il pourra être salarié.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail :

Un opérateur de télésurveillance travaille 35 heures par semaine, le plus souvent en horaires décalés. Il peut ainsi intervenir les week-ends, la nuit ou encore les jours fériés. Il profite néanmoins des mêmes conditions de travail qu’un fonctionnaire de catégorie C.

À cause de la pénibilité du travail et du manque d’évolution, la plupart des opérateurs ne travaillent pas plus que quelques années à ce poste.

2. QUEL EST LE SALAIRE OPERATEUR DE TELESURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE, SON EVOLUTION DE CARRIERE :

En début de carrière, un opérateur de télésurveillance contractuel gagne environ le SMIC. S’il est titulaire, il bénéficie également de primes et d’indemnités liées à son statut de fonctionnaire.

D’ailleurs, le salaire des fonctionnaires est basé sur des grilles indiciaires nationales qui sont établies pour chaque grade du cadre d’emplois occupé.

Un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale peut appartenir à trois cadres d’emplois :

  • Celui d’agent de police municipale : rémunéré entre 1.707€ (premier échelon) et 2.037€ (dernier échelon) brut par mois,
  • Celui d’Adjoint Administratif Territorial (AAT) : rémunéré entre 1.707€ (premier échelon) et 1.853€ (dernier échelon) brut par mois,
  • Celui d’Adjoint Technique Territorial (ATT) : rémunéré à la même hauteur que les AAT (dernier échelon) brut par mois.

Un opérateur de vidéosurveillance a peu de perspectives d’évolution de carrière comme opérateur de télésurveillance. Il est possible, après quelques années de devenir responsable d’un Centre de Supervision Urbain (CSU) ou chef de salle de vidéosurveillance.

Un opérateur de vidéosurveillance peut aussi décider de passer le concours pour devenir agent de police municipale.

3. QUELS DIPLOMES, ETUDES FORMATIONS CONCOURS POUR DEVENIR OPERATEUR DE TELESURVEILLANCE DE LA POLICE MUNICIPALE :

Le métier d’opérateur de télésurveillance de la police municipale est un emploi de catégorie C (contractuel ou fonctionnaire).

La plupart des opérateurs proviennent des cadres d’emploi d’adjoint technique territorial. Ce cadre est accessible sans concours, à la suite d’un entretien d’embauche.

Il existe aussi des concours qui permettent de devenir adjoint technique directement à un grade supérieur (adjoint technique principal de 2ème classe), ce qui permet une rémunération légèrement plus élevée.

À noter : Un opérateur de vidéosurveillance peut également appartenir au cadre d’emplois des adjoints administratifs territoriaux (recrutement avec ou sans concours) ou bien, plus rarement à celui des agents de police municipale (sur concours).

Une formation dans le domaine de la sécurité ou dans l’électronique est un atout pour l’embauche, bien que ce ne soit pas indispensable. Il existe de nombreuses formations et de nombreux diplômes tels que :

  • CAP Agent de Sécurité : cette formation dure deux années et elle doit être validée par un stage de 15 semaines en entreprise ou bine avoir été suivie en apprentissage. Elle peut être intégrée après la 3ème, dans un lycée professionnel ou une école privée.
  • BAC technologique Sciences et Technologies Industrielles (STI), spécialité génie électrique et génie électrotechnique : il est possible d’intégrer cette formation après une seconde générale, mais également après un BEP et une 1ère d’adaptation.
  • BAC pro métiers de la sécurité : qui s’obtient en 3 ans après le Brevet des collèges.

Le candidat au poste d’opérateur télésurveillance a donc le choix entre répondre à une annonce d’une commune ou d’un service de police municipale (ou déposer une candidature spontanée), ou bien de passer le concours d’adjoint technique (ou administratif) de la fonction publique, puis obtenir un poste d’opérateur.

Important : avoir réussi le concours d’adjoint technique territorial ne permet pas de recevoir un poste automatiquement. Le lauréat doit chercher lui-même son futur poste en envoyant sa candidature aux collectivités, communes, etc. L’obtention du concours lui permet de trouver un emploi plus facilement et à un grade plus élevé.

3.1 Conditions d’inscription au concours d’adjoint technique :

S’il décide de passer le concours d’adjoint technique, le candidat doit choisir la spécialité « logistique et sécurité » avec l’option « surveillance, télésurveillance, gardiennage ». En effet, il existe différentes spécialités et options pour les adjoints administratifs, mais toutes ne sont pas ouvertes en même temps.

Il y a 3 concours d’adjoint technique : le concours externe, le concours interne et le troisième concours.

Le candidat au concours externe doit correspondre à plusieurs critères :

  • Être de nationalité française, d’un État membre de l’Union européenne, ou d’un État membre de l’espace Schengen,
  • Jouir de ses droits civiques,
  • Ne pas avoir subi de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions visées,
  • Être en règle au regard du service national,
  • Répondre à l’exigence de diplôme, niveau BEPC dans ce cas précis.

Le concours interne, quant à lui, est ouvert aux fonctionnaires ou contractuels d’une des trois fonctions publiques (d’État, hospitalière ou territoriale) ou d’une organisation internationale, pouvant justifier d’au moins un an de services publics.

Enfin, le troisième concours est réservé aux personnes ayant exercé pendant au moins quatre ans :

  • Une ou plusieurs activités professionnelles sans avoir la qualité de fonctionnaire, de magistrat, de militaire ou d’agent public,
  • D’un ou de plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale,
  • D’une ou de plusieurs activités en qualité de responsable (bénévolat compris).

3.2 Epreuves du concours d’adjoint technique :

Le concours s’organise en deux périodes : une phase d’admissibilité et une phase d’admission.

  • Épreuve d’admissibilité : questionnaire visant à évaluer les connaissances du candidat dans la filière logistique et sécurité (durée 1h, coefficient 2).
  • Épreuve d’admission 1 : entretien avec le jury visant à apprécier les motivations, l’expérience et la capacité du candidat à exercer ses futures fonctions (durée 15min, coefficient 3).
  • Épreuve d’admission 2 : épreuve orale en fonction du concours,
    – Pour le concours externe : interrogation sur l’hygiène, la sécurité, l’environnement et l’institution (durée 15min, coefficient 2),
    – Pour le concours interne et le troisième concours : mise en situation dans laquelle le candidat doit accomplir une ou plusieurs tâches en lien avec sa spécialité (durée : entre 1h et 4h, coefficient 3)

Si à la mission de vidéosurveillance s’ajoute un travail de gardiennage, un agrément préfectoral pour la sécurité et la défense devient alors obligatoire.

4. RECEVOIR UNE DOCUMENTATION GRATUITE POUR PREPARER LE CONCOURS DE GARDIEN DE LA POLICE MUNICIPALE :

Pourquoi ne pas plutôt devenir agent de police municipale ? Le métier de policier municipal est plus diversifié, il est possible d’évoluer en montant des grades et augmenter son salaire.

Pour passer le concours de policier municipal, il suffit d’avoir le niveau brevet des collèges. Mais votre réussite n’est pas du tout garantie et une bonne préparation est indispensable.

Vous pouvez préparer le concours tout seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances de réussir le concours, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Les Cours Servais proposent une formation en ligne que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme. Idéal quand on habite des petites villes, quand on travaille en parallèle, quand on veut se reconvertir ou quand on a du mal à étudier tout seul sans cadre.

C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours.

Source : Police Nationale

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Garde Champêtre

Garde Champêtre

Définition du métier :

Le Garde Champêtre

exécute des missions de prévention et de sécurité au sein d’une commune rurale. Il assure également un service de proximité auprès des habitants, et veille à la protection de l’environnement. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir garde champêtre territorial.

Ses missions concernent principalement la police rurale. Il intervient sous l’autorité du maire et remplit des missions de prévention contre la délinquance, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité, et de la salubrité publique. Il est également très impliqué dans la protection de l’environnement et veille au respect de la réglementation en matière de chasse et de pêche. Il lutte également contre les actes de pollution et les dépôts sauvages. Il peut aussi s’occuper de la circulation à l’heure de la sortie des écoles, et intervenir lors de conflits de voisinage. Il est en droit de verbaliser les manquements à la loi.

Synonymes et métiers associés : éco-garde, garde-forestier, garde-pêche, policier municipalmétiers de la police municipalegardien de police municipale.
Niveau d’études ou diplômes requis : diplôme de niveau V requis (BEP, CAP, DNB, CFG, MC ou TP).
Études en alternance : oui, formation de 3 mois rémunérée au SMIC après la réussite du concours.
Salaire débutant : SMIC.
Statut : fonctionnaire d’état de catégorie C de la filière sécurité (cadre d’emploi dit de la police municipale).
Limite d’âge pour le recrutement : minimum 16 ans au moment du concours.

1. Que fait le Garde Champêtre : missions, tâches et fonctions

2. Quel est le salaire d’un Garde Champêtre, son évolution de carrière

3. Quel diplôme, concours études, formation pour devenir Garde Champêtre

4. Préparation pour réussir le concours de Garde Champêtre

1. QUE FAIT LE GARDE CHAMPETRE : MISSIONS, TACHES ET FONCTION :

1.1 Quotidien d’un garde champêtre :

Un garde champêtre compte parmi les acteurs du dispositif de sécurité intérieure. Il intervient dans les communes ou intercommunalités rurales (à la campagne) et travaille sous l’autorité du maire.

La majorité de ses interventions sont similaires à celles de la police rurale et de la police des campagnes. Un garde champêtre veille à l’ordre public aux côtés de la gendarmerie nationale, participe activement à la protection de l’environnement, et offre un service de proximité aux citoyens de la commune.

  • Prévention et sécurité publique :

Un garde champêtre est assermenté. Il peut ainsi constater les infractions aux règlements et arrêtés de police municipale, dresser des contraventions et relever l’identité des contrevenants.

Un garde est également habilité à intervenir en matière d’infractions au code de route et à verbaliser les conducteurs si nécessaire. Il a d’ailleurs accès au Système des Immatriculations des Véhicules (SIV) et au Système National des Permis de Conduire (SNPC). Il détient même le droit de saisir des éléments (véhicule, arme, etc.) qui servent à commettre une infraction, et peut demander l’appui de la gendarmerie quand il estime que la situation l’exige.

Ses domaines d’interventions sont très vastes et concernent aussi bien les nuisances sonores, les conflits de voisinage, la maltraitance animale, l’urbanisme, la détérioration du domaine public, que les questions de salubrité publique. Il peut aussi être posté à la sortie des écoles pour veiller à la sécurité des enfants.

  • Protection de l’environnement :

En vertu du code de l’environnement, un garde champêtre possède les droits et les moyens nécessaires pour préserver les espèces et les espaces naturels fragiles.

Il participe à la protection de la faune et de la flore en relevant les infractions liées à la chasse et à la pêche. Il peut aussi être amené à constater, par procès-verbal, les délits qui concernent des propriétés rurales et forestières de la commune.

En matière de préservation de l’environnement, les règles sont de plus en plus strictes. Le garde joue désormais un rôle crucial dans la lutte contre les décharges sauvages et le déversement de polluants dans la nature. Il intervient de manière dissuasive en se rendant régulièrement sur le terrain et peut parfois mener des enquêtes pour retrouver les coupables.

Certaines missions sont saisonnières, notamment celles qui concernent la chasse, la pêche, la cueillette de champignons, la prévention des feux de forêt ou encore le camping sauvage pendant la période estivale.

De nos jours, les missions de protection de l’environnement et des espaces naturels sensibles prennent de plus en plus d’importance dans le travail du garde champêtre.

  • Rôle informatif :

Depuis toujours, le garde champêtre a une mission d’information auprès des habitants de la commune. Il doit les tenir au courant des récents arrêtés municipaux, les renseigner grâce à de l’affichage, et les prévenir lorsque des enquêtes publiques en cours. Il doit tisser un lien de confiance avec les habitants et être en mesure de les rassurer ou de répondre à leurs questions.

Les tâches administratives occupent également près d’un tiers de son temps de travail. Le garde champêtre doit dresser les procès-verbaux, remplir les mains courantes, établir les convocations, etc.

Les missions d’un garde champêtre sont très variées et en constante évolution. En effet, il doit s’adapter aux problématiques actuelles et à l’urbanisation des campagnes. Ses missions de police ont tendance à diminuer au profit des polices municipales, par exemple. Le garde champêtre n’en reste pas moins un acteur important des communes et intercommunalités rurales.

1.2 Tenue et équipement :

La tenue vestimentaire d’un garde champêtre est définie par le maire qui l’a recruté. Il n’existe aucune réglementation qui impose à un garde de porter un uniforme, bien qu’une circulaire, parue en 1937, l’encourage fortement à le faire pour être reconnaissable.

Dans les faits, un garde champêtre porte presque toujours un uniforme bleu (veste, pantalon, chemise ou polo) proche de celui du policier municipal, mais avec une touche de couleur verte.

La police rurale a toutefois l’obligation de porter, tout au long de son service et de manière visible, une plaque en métal ou en tissu comportant les mentions suivantes : LA LOI, le nom de la commune et celui du garde.

Un garde champêtre a le droit de détenir et de porter une arme de catégorie B (armes à feu de poing ou d’épaule, taser), de catégorie C (flash-ball) ou encore de catégorie D (matraques télescopiques, bombe lacrymogène). Seuls le maire et le préfet sont informés du port d’armes de catégorie B d’un garde champêtre. Une formation est néanmoins obligatoire depuis le 1er janvier 2018.

Comme il se déplace beaucoup, notamment pour ses patrouilles, un garde champêtre est équipé d’un véhicule. Il s’agit souvent d’un véhicule tout-terrain ou 4×4, puisqu’en zone rurale, il doit pouvoir circuler sur des petits chemins, en forêt, dans les champs ou à la mer.

Son véhicule peut également être équipé d’une dashcam, c’est-à-dire d’une caméra embarquée qui filme ce qu’il se passe devant la voiture et qui permet au garde-chasse de fournir des éléments de preuve, en cas de problème lors d’une intervention par exemple.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires :

Un garde champêtre doit connaître parfaitement le territoire sur lequel il intervient, ainsi que les différents acteurs de la commune et de l’intercommunalité pour pouvoir les contacter lorsque c’est nécessaire.

C’est un métier qui s’apprend sur le terrain, mais une bonne maîtrise des textes de loi (surtout du Code de l’environnement) et des milieux naturels, de la faune et de la flore, est tout de même indispensable.

Un garde doit également avoir un bon sens relationnel pour remplir son rôle informatif auprès des habitants. Néanmoins, il doit aussi apprécier le travail en solitaire, être autonome et savoir prendre des initiatives, car il est souvent seul sur le terrain.

Dans certains cas, souvent lorsqu’il exerce dans une intercommunalité, le garde champêtre peut être amené à travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire composée de garde-chasse, garde-pêche, écogarde, etc. Dans ce cas, le travail d’équipe et la communication sont des qualités indispensables pour protéger efficacement un territoire.

Pour la partie administrative de son travail, il doit être méthodique, organisé et rigoureux. Il s’agit de tâches répétitives et chronophages, mais qui sont très importantes pour le fonctionnement des polices territoriales et de la justice.

Pour assurer ses missions de sécurité et de prévention, il est essentiel qu’il sache s’imposer et se faire respecter, tout en se montrant diplomate et pédagogue. Sa condition physique doit être excellente.

1.4 Débouchés, recrutement, ou exercer ce métier :

Ce secteur d’activité recrute peu, car il est en pleine redéfinition. Jusqu’en 1958, l’affectation des gardes champêtres dans les communes était obligatoire. Depuis la fin de cette obligation, le nombre de gardes a drastiquement chuté : alors qu’on en comptait environ 30.000 en 1958, ils étaient 1.800 en 2013 et ils ne sont aujourd’hui plus que 679.

De plus, avec l’essor des polices municipales, la profession doit désormais prendre d’autres formes comme celle d’éco-garde, un métier davantage tourné vers les questions environnementales.

C’est le maire qui nomme, et donc recrute, un garde champêtre. Il est ensuite agréé par le procureur de la République, et assermenté, car il assure certaines fonctions de la police judiciaire et doit pouvoir verbaliser en cas de manquement à la loi.

Il arrive qu’un garde soit nommé à la fois par le maire et par le président du Conseil régional, ou bien par le président du Conseil général, le président de l’établissement public ou encore le président de l’Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI).

Recruter un garde champêtre représente un coût important pour une commune, c’est pourquoi certains postes sont ouverts au sein d’intercommunalités. Certaines créent même des brigades d’intervention avec d’autres professionnels de la gestion environnementale.

Les départements qui employaient le plus de gardes champêtres en 2021 étaient le Haut-Rhin, la Seine-Maritime, le Gard, l’Hérault, la Somme et la Nouvelle-Calédonie.

1.5 Horaire, conditions et temps de travail :

Un garde champêtre a les mêmes horaires et conditions de travail qu’un fonctionnaire de la fonction publique. Il travaille donc généralement 35 heures par semaine. En tant que fonctionnaire, il bénéficie d’une grande sécurité de l’emploi.

Ses horaires peuvent varier. Il est possible qu’il travaille tôt le matin, la nuit, et même les week-ends ou les jours fériés, mais la plupart du temps, ses horaires correspondent à des horaires classiques : de 8h/9h à 17h/18h.

Le garde champêtre passe la majeure partie de son temps en extérieur, et ce, par tous les temps. C’est un métier exigeant et parfois difficile, mais qui ravira les amoureux de la nature.

2. QUEL EST LE SALAIRE D’UN GARDE CHAMPETRE, SON EVOLUTION DE CARRIERE :

La rémunération du garde champêtre est fixée par une grille indiciaire qui prend en compte son grade et son ancienneté.

Le métier de garde champêtre comprend deux grades :

  • Garde champêtre chef
  • Garde champêtre chef principal

En tant que garde champêtre chef, le fonctionnaire est rémunéré 1.707€ brut par mois en début de carrière et 2.037€ brut par mois au dernier échelon. S’il est garde champêtre chef principal, sa rémunération est légèrement plus élevée avec 1.722€ brut par mois la première année et 2.294€ brut par mois en fin de carrière.

Sa rémunération est complétée par des primes et des indemnités, qui varient en fonction de sa situation professionnelle et personnelle (nombre d’enfants, etc).

Le passage à l’échelon supérieur se fait à l’ancienneté, comme c’est le cas pour l’ensemble des fonctionnaires de la fonction publique.

Pour monter en grade en revanche, il faut avoir atteint le 6ème échelon de garde champêtre chef et avoir passé au moins 5 années dans un grade de catégorie C. Le fonctionnaire est alors inscrit sur une liste et sera promu au grade de garde champêtre chef principal, si les quotas le permettent.

S’il souhaite évoluer vers un nouvel emploi comme celui de chef de service de police municipale, un garde a la possibilité de passer un examen professionnel après 8 ans d’ancienneté. Il peut aussi décider de passer un concours interne.

3. QUEL DIPOMES, CONCOURS, ETUDES, FORMATION POUR DEVENIR GARDE CHAMPETRE :

Le métier de garde champêtre n’est accessible que par un seul et unique concours externe organisé par les Centres De Gestion (CDG) de la fonction publique territoriale.

Afin de pouvoir s’y inscrire, il faut remplir les conditions suivantes :

  • Avoir au minimum 16 ans ;
  • Être de nationalité française ou européenne ;
  • Posséder un diplôme de niveau 3 (BEP, CAP, DNB, CFG, MC ou TP) ;
  • Être en règle au regard du service national ;
  • Jouir de l’ensemble de ses droits civiques ;
  • Ne pas avoir de casier judiciaire incompatible avec le statut de garde champêtre ;
  • Avoir la condition physique exigée par la fonction.

À noter : les parents de 3 enfants et plus, ainsi que les sportifs de haut niveau peuvent se présenter au concours sans condition de diplôme.

Le concours se divise en deux phases : la phase d’admissibilité et la phase d’admission.

Admissibilité :

  • Épreuve écrite (durée 1h30, coefficient 3) : rédiger un rapport à partir d’un dossier dont le sujet porte sur un événement survenu dans un lieu public.
  • Compréhension de texte (durée 1h, coefficient 2) : répondre à des questions relatives à la bonne compréhension d’un texte.

Admission :

  • Entretien (durée 20 minutes, coefficient 2) : oral face à un jury qui évalue la connaissance du fonctionnement des institutions publiques du candidat et ses motivations.
  • Épreuves physiques (coefficient 2) : course de 600 mètres pour les femmes et de 1.000 mètres pour les hommes, suivie d’une épreuve de natation avec un départ plongé et un 50 mètres nage libre.

Une note inférieure à 5/20, à l’une des épreuves d’admissibilité ou d’admission est éliminatoire.

Après le concours :

Les lauréats du concours sont inscrits sur une liste d’aptitude. Ils doivent ensuite trouver un poste au sein d’une commune ou d’une intercommunalité.

Un garde champêtre est nommé par le maire ou par le président d’un Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI). Il a un statut de stagiaire pendant un an.

Lors des trois premiers mois qui suivent sa nomination, il doit suivre une Formation Initiale d’Application obligatoire (FIA). Il s’agit d’une formation en alternance qui se découpe en deux phases.

La première, théorique, se déroule au Centre National de la Fonction Publique (CNFPT). Elle est principalement composée de cours magistraux. La seconde phase, pratique, consiste a effectuer des stages dans des établissements les plus adaptés au poste visé. Il peut s’agir de brigades de gendarmerie, de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), de la police municipale, d’un tribunal, ou même d’une brigade des douanes.

Lorsque les trois mois de FIA sont effectués, une attestation assortie d’une mention confirmant l’aptitude de garde est délivrée au garde champêtre stagiaire.

À la fin de son année de stage, il est titularisé par le maire ou le président de l’EPCI. Dans certains cas, le stage peut être reconduit pour une année supplémentaire.

4. PREPARATION POUR REUSSIR LE CONCOURS DE GARDE CHAMPETRE :

Comme nous l’avons vu précédemment, si vous souhaitez devenir garde champêtre, il faut que vous réussissiez le concours externe.

La solution la plus simple est de préparer le concours tout seul en achetant des livres.

Et si vous deveniez directement policier municipal ?

Le nombre de postes de garde champêtre est faible, et le métier devrez être rapidement fusionné avec celui de gardien de police municipale.

La meilleure solution est donc de rentrer directement dans la police municipale en passant le concours de gardien de police municipale, qui est d’ailleurs très proche de celui de garde champêtre (les livres de préparation sont les mêmes).

Source : Police Nationale

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Agent de sécurité filtrage

Agent de sécurité filtrage

Définition du métier :

L’agent de sécurité filtrage

est un agent de sécurité dont l’action permet d’empêcher que des objets illicites soient introduits à l’intérieur d’une zone strictement définie, hors zone de sûreté aéroportuaire. Il assure l’analyse des informations données par les appareils de contrôle, comprenant notamment l’interprétation d’alarmes émises par ces appareils. Il procède, le cas échéant, à la levée de doute suivant les procédures et consignes établies, dans le respect des libertés publiques.

MISSIONS :

  • Interprète les informations données par les appareils de contrôle ;
  • Réalise le contrôle de concordance entre l’objet et son convoyeur ;
  • Effectue ou fait effectuer la levée de doute conformément aux consignes et dans le respect des libertés publiques ;
  • Alerte les services compétents lorsque l’intervention requise dépasse ses prérogatives.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT :

L’agent de sécurité filtrage justifie d’une aptitude professionnelle initiale obligatoire comme par exemple CQP APS, être majeur, avoir un casier judiciaire compatible avec l’exercice d’une activité privée de sécurité et être en possession d’une carte professionnelle.

FORMATIONS ACCESSIBLES :

Différents niveaux d’études sont possibles pour exercer ce métier.
Les CAP (ou équivalent), Mentions complémentaires ou Bacs pros représentent les diplômes de base. Avec un bac + 3 ou un bac + 5, on occupe directement un poste d’encadrement.
L’ensemble des formations initiales de l’ensemble des métiers de la sécurité privée comportent un tronc commun de 41 heures.

L’agent de sécurité filtrage permet d’acquérir des connaissances liées à l’environnement juridique de la sécurité privée (le livre VI du code de la sécurité intérieure, le code pénal, le respect des libertés publiques, la déontologie professionnelle), mais également aux comportements et actions que tous les agents de sécurité privée doivent maîtriser de manière uniforme (les premiers secours, les situations conflictuelles, la transmission des informations).

Consulter les formations ou les métiers

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Agent de sécurité chef de poste

Agent de sécurité chef de poste

Définition du métier :

L’agent de sécurité Chef de poste

est chargé, pendant sa présence sur son site d’exploitation, de la bonne exécution de la prestation du ou des agents qu’il/elle coordonne ;
Afin de veiller à la bonne exécution de la prestation du ou des agents qu’il/elle coordonne, l’agent de sécurité Chef de poste assure la prise de connaissance et l’application des consignes, dans le respect des normes et instructions de son entreprise.

MISSIONS :

Sans disposer d’un pouvoir hiérarchique, il peut être amené à émettre un avis sur l’adéquation du ou des agents qu’il coordonne ainsi qu’à transmettre et rendre compte à sa hiérarchie des besoins et observations exprimés par le client.

  • Participe à l’identification des risques ;
  • Encadre une équipe et coordonne des tâches de chaque agent ;
  • Veille au respect des normes et des instructions de son entreprise ;
  • Effectue les transmissions et rédige les comptes rendus à son responsable des rapports d’activité de son équipe ;
  • Relation avec les forces de sûreté.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT :

L’agent de sécurité Chef de poste justifie d’une aptitude professionnelle initiale obligatoire comme par exemple le CQP APS, être majeur, avoir un casier judiciaire compatible avec l’exercice d’une activité privée de sécurité et être en possession d’une carte professionnelle.

FORMATIONS ACCESSIBLES :

Différents niveaux d’études sont possibles pour exercer ce métier.
Les CAP (ou équivalent), Mentions complémentaires ou Bacs pros représentent les diplômes de base. Avec un bac + 3 ou un bac + 5, on occupe directement un poste d’encadrement.
L’ensemble des formations initiales de l’ensemble des métiers de la sécurité privée comportent un tronc commun de 41 heures.

L’agent de sécurité Chef de poste permet d’acquérir des connaissances liées à l’environnement juridique de la sécurité privée (le livre VI du code de la sécurité intérieure, le code pénal, le respect des libertés publiques, la déontologie professionnelle), mais également aux comportements et actions que tous les agents de sécurité privée doivent maîtriser de manière uniforme (les premiers secours, les situations conflictuelles, la transmission des informations).

Consulter les formations ou les métiers

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