Contrôleur – programmeur des douanes

Contrôleur – programmeur des douanes

Définition du métier :

Le contrôleur – programmeur des douanes

engagée dans une stratégie du  » tout digital  » depuis plusieurs années, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) s’est dotée d’un système d’information perfectionné, ouvert sur les entreprises et les particuliers.
La DGDDI dispose donc d’une filière informatique composée de Contrôleur – programmeur des douanes, de catégorie B, appartenant ainsi à la fonction publique d’État.

LES MISSIONS DU CONTROLEUR – PROGRAMMER DES DOUANES :

Le contrôleur – programmeur des douanes a en charge le développement et la gestion des applications et des réseaux.

Il peut également assurer des missions d’assistance aux utilisateurs des services en ligne et des multiples services en ligne offerts par la DGDDI.

CONDITIONS D’INSCRIPTION AU CONCOURS DE CONTROLEUR – PROGRAMMEUR DES DOUANES :

  • Être de nationalité française ou être ressortissant d’un pays membre de l’UE, d’un pays membre de l’accord sur l’espace économique européen, d’Andorre, de Monaco ou de la Suisse,
  • Être de bonne moralité et avoir un bulletin n°2 du casier judiciaire ne comportant aucune mention incompatible avec l’exercice des fonctions de Contrôleur – programmeur des douanes,
  • Avoir réalisé votre Journée Défense et Citoyenneté (sauf pour les plus de 25 ans),
  • Être titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau 4, ou justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans à temps plein dans un emploi de niveau au moins équivalent,

LES EPREUVES DU CONCOURS EXTERNE DE CONTROLEUR – PROGRAMMEUR DES DOUANES :

L’admissibilité

  • Épreuve n° 1 – Durée : 3 heures – Coefficient 2. Toute note inférieure à 5 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire.
  • Épreuve n° 2 : Etablissement et/ou relecture de l’algorithme (sous forme d’ordinogramme) correspondant à la solution d’un problème simple et écriture des séquences de programme demandées correspondantes. La programmation devra être réalisée dans un langage évolué choisi par le candidat, au moment de son inscription, sur la liste fixée par arrêté du ministre intéressé en application de l’article 9 de l’arrêté du 10 juin 1982 susvisé. – Durée : 4 heures – Coefficient 4. Toute note inférieure à 10 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire.

L’admission

  • Entretien avec le jury destiné à apprécier les motivations du candidat et son aptitude à exercer des fonctions de contrôleur : présentation du candidat, durant cinq minutes, de son parcours. Et échange avec le jury. – Durée : 25 minutes – Coefficient 5. Toute note inférieure à 5 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire.

LA FORMATION INITIALE :

Les lauréats du concours sont nommés contrôleurs stagiaires pour une durée d’un an. Ils effectuent à ce titre deux périodes de stage :

  • Un cycle d’enseignement professionnel – Durée : 4 mois, à l’École Nationale des Douanes de La Rochelle
  • Une période de formation pratique dans les services de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects – Durée : environ 8 mois.

LA TITULARISATION DU CONTROLEUR – PROGRAMMEUR DES DOUANES :

À l’issue de leur année de stage, les contrôleurs stagiaires sont titularisés dans le grade de Contrôleur des douanes et droits indirects de deuxième classe et sont affectés dans les services.
Principalement :

  • Le Centre Informatique Douanier d’Osny (Val d’Oise),
  • La Direction Nationale des Statistiques et du Commerce Extérieur à Toulouse,
  • La sous direction des systèmes d’information et des télécommunications de la direction générale des douanes à Montreuil.

Les nouveaux stagiaires sont tenus d’exercer au moins 5 ans dans leur spécialité.

LA REMUNERATION DU CONTROLEUR – PROGRAMMEUR DES DOUANES :

Dès l’affectation en sortie d’école, le Contrôleur – programmeur des douanes percevra 32 100 euros (primes incluses) en chiffres bruts annuels (chiffres indicatifs pour des agents recrutés à titre externe – base 2021).

EVOLUTION DE CARRIERE DU CONTROLEUR – PROGRAMMEUR DES DOAUNES :

Le Contrôleur – programmeur des douanes évoluera naturellement avec l’ancienneté pour gravir les 13 échelons qui composent le grade de Contrôleur de deuxième classe.

Le Contrôleur pourra ainsi accéder aux grades supérieurs par concours ou par promotion, sous réserve de certaines conditions d’ancienneté de carrière ; en catégorie B, au grade de contrôleur de première classe et de Contrôleur principal et, en catégorie A, au grade d’Inspecteur.

Enfin, le Contrôleur – programmeur des douanes pourra également se présenter au concours interne d’Inspecteur, spécialité traitement de l’information – programmeur de système d’information.

Source : Douane

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Informaticiens de la douane

Informaticiens de la douane

Définition du métier :

L’informaticien de la douane

à des métiers de l’informatique, comme :

  • Le concours pour devenir Contrôleur Programmeur des douanes (catégorie B) ;
  • Le concours pour devenir Inspecteur Programmeur de Système d’Exploitation (catégorie A).

L’INFORMATIQUE AU SEIN DE LA DOUANE :

Traiter, analyser, transmettre les informations par des moyens informatisés est essentiel au sein des douanes et il faut confier ces données informatisées et le bon fonctionnement de tous les postes informatiques (ordinateurs, logiciels, moyens de sauvegardes) à des professionnels qualifiés pour ces missions.

Pour cela, la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects) organise des concours pour devenir inspecteur ou contrôleur des douanes avec des spécialités en informatique. La formation initiale dure un an et s’effectue à l’École Nationale des Douanes. C’est une formation rémunérée qui va permettre aux candidats d’apprendre à exploiter, développer ou concevoir de nouvelles applications.
 
Les passionnés des nouvelles technologies et de l’informatique pourront trouver des débouchés nombreux et s’orienter, au cours de leur carrière, vers des missions de cyberdouane (analyste en cybercriminalité), mais aussi des missions de renseignement douanier ou de douane judiciaire (missions de police scientifique).

LA DGDDI ET SON ROLE :

La Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) est rattachée au ministère de l’Action et des comptes publics et recense aujourd’hui plus de 400 métiers. Elle se compose de deux structures que sont : la branche des opérations commerciales et de l’Administration et la branche surveillance.
 
Les métiers proposés peuvent concerner les douanes maritimes, les douanes aériennes, les douanes aux frontières, les douanes routières… Ces métiers offrent une certaine mixité et les femmes souhaitant faire carrière dans la douane sont de plus en plus nombreuses.
 
La DGDDI est en charge d’un certain nombre de missions allant du dédouanement des marchandises (ports, aéroports) à la protection du consommateur et à la lutte contre la fraude et l’entrée illicite de personnes sur le territoire. Son action se passe en métropole, mais aussi en Outre-mer. Elle est aussi en charge des statistiques du commerce extérieur. Pour ce type de mission, la douane française a mis en place tout un système d’information évolué qu’elle a ouvert pour les entreprises ainsi que les particuliers.
 
Pour organiser notamment l’exploitation, l’analyse et le traitement des données, elle recrute régulièrement des spécialistes de l’informatique, notamment des Contrôleurs Programmeurs des Douanes (catégorie B) et des Inspecteurs Programmeurs de Systèmes d’Exploitation (catégorie A).

PREPARER UN DES CONCOURS DE LA DOUANE :

Les concours de la douane peuvent se passer en externe ou en interne.
Pour les concours externes, ils sont ouverts aux jeunes étudiants de la formation initiale, mais aussi aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux adultes en formation continue qui souhaitent changer de voie professionnelle et faire une reconversion.

La douane offre de nombreux avantages, notamment :

  • Une offre « métiers » riche et diversifiée (environ 400 métiers) ;
  • La sécurité de l’emploi ;
  • Des perspectives d’évolution de carrière intéressantes ;
  • Des formations en interne, la possibilité de pouvoir se présenter à des concours en interne pour évoluer ou changer de spécialité ;
  • Des recrutements réguliers ;
  • Des rémunérations calculées sur une grille indiciaire qui permet de gravir les échelons et d’avoir un salaire intéressant avec l’ancienneté ;
  • Etc.

Toutefois, les concours de la douane sont très sélectifs, c’est pourquoi la préparation doit se faire sérieusement et il faut se préparer suffisamment tôt pour arriver confiant, le jour de l’examen.
La préparation avec des annales n’est pas suffisante car les concours peuvent être très difficiles et il faut se préparer à toutes les épreuves car certaines notes sont éliminatoires.

Le mieux est de faire une classe Prépa dans une école spécialisée, en présentiel. Mais cette solution n’est pas toujours possible pour les personnes qui sont encore en poste et travaillent à temps plein.
Heureusement, les centres d’enseignement à distance spécialisés dans les concours de la fonction publique permettent de se préparer à son rythme (par exemple le soir et le week-end) et de bénéficier d’un solide soutien pédagogique pour mettre toutes les chances de votre côté pour réussir le concours (exemple : EFM-Fonction Publique).

LE METIER DE CONTROLEUR PROGRAMMER DES DOUANES (CATEGORIE B) :

La DGDDI a ouvert une spécialité appelée « traitement automatisé de l’information » en 2018. Il est donc possible pour toute personne qui souhaite travailler dans l’un des services de la douane de préparer le concours de Contrôleur Programmeur des Douanes et Droits Indirects de la catégorie B. Pour devenir fonctionnaire de la fonction publique et travailler auprès des douanes, vous devrez passer ce concours qui, s’il est réussi, débouche sur une formation professionnelle d’une durée de 1 an.
 
Une fois titularisé, le Contrôleur Programmeur des Douanes pourra exercer diverses missions aussi passionnantes qu’enrichissantes.

MISSIONS, TACHES ET FONCTION DU CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES :

Que fait le Contrôleur Programmeur des douanes ?

Ses missions pourront être légèrement différentes selon la localisation de son poste et les besoins de la structure où il travaille.

Les missions principales du Contrôleur – programmeur

Les missions principales peuvent consister notamment :

  • À développer des applications et à en assurer la gestion ;
  • Mettre en œuvre des langages, des méthodes et des technologies adaptées pour un fonctionnement optimal du système d’information dont vous vous occupez au sein de la DGDDI ;
  • À assurer la surveillance globale du système d’information ;
  • À mettre en place les sauvegardes indispensables du système d’information ;
  • À mettre en application impérativement les consignes de sécurité ;
  • À orienter et assister les utilisateurs des services en ligne de la DGDDI.

COMMENT DEVENIR CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES ?

Conditions pour se présenter au concours

Pour se présenter au concours externe, vous devez justifier d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de même niveau (ou titre de niveau IV).

Si vous n’avez pas le niveau de diplôme requis, vous pouvez tout de même vous présenter au concours si vous avez une expérience professionnelle de 3 ans (minimum) à un niveau de fonction équivalent de celui de Contrôleur des douanes, dans un emploi à temps plein. Pour en savoir plus sur les métiers de niveau équivalent, veuillez-vous référer à la nomenclature INSEE (référence PCS-ESE 2003).

Les concours de la douane française sont en général ouverts aux ressortissants de l’UE (Union Européenne) et de l’EEE (Espace Économique Européen). Toutefois, certains métiers restent réservés aux personnes de nationalité française.

Pour chaque type de concours, la DGDDI lance un avis d’ouverture de recrutement qui parait au Journal Officiel de la République Française et énonce toutes les conditions d’admission.

Le concours externe s’adresse à des personnes issues de la formation initiale comme à celles qui sont issues de la formation continue (salariés, demandeur d’emploi, reconversion professionnelle). Il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter à ce poste.

Concours externe : les épreuves

Le concours externe de Contrôleur Programmeur des douanes comporte une étape d’admissibilité et une étape d’admission.

Admissibilité

  • Épreuve écrite : résumer un texte d’ordre général et répondre à des questions sur ce texte (durée : 3 heures, coef.2 ; note inférieure à 5/20 éliminatoire) ;
  • Cas pratique : faire un algorithme présenté sous la forme d’un ordinogramme afin de trouver une solution sur la base d’un problème simple et écrire selon la demande des séquences de programme. Il peut aussi s’agir de relire un algorithme déjà créé. Cette programmation doit être réalisée par le candidat avec un langage évolué qu’il aura choisi lors de son inscription d’après une liste fixée par arrêté ministériel (durée : 5 heures, coef.4 ; note inférieure à 10/20 éliminatoire) ;
  • Épreuve de traduction en anglais à partir d’une documentation informatique ou d’une revue spécialisée (durée : 1h30 ; coef. 1 ; pas de note éliminatoire).

Admission

  • Épreuve orale : entretien avec un jury visant à mieux connaître le profil du candidat et à évaluer ses motivations pour le métier de Contrôleur. Le candidat aura remis son curriculum vitae et pourra présenter son parcours professionnel au jury pendant une durée de 5 minutes. Puis, il répond aux diverses questions du jury liées à son parcours et à la connaissance de son environnement de travail (durée : 25 minutes ; coef.5 ; note éliminatoire 5/20) ;
  • Épreuve orale en informatique avec 5 minutes d’exposé sur un sujet tiré au sort, puis 25 minutes pour répondre à des questions face au jury. Ces questions sont basées sur l’exposé (préparation 15 minutes + exposé et questions sur 30 minutes ; coef.2 ; note éliminatoire 10/20).

Concours interne : les épreuves

Le concours interne de Contrôleur Programmeur des douanes comporte une étape d’admissibilité et une étape d’admission. Toutefois, la première épreuve de la phase d’admissibilité et la première de la phase d’admission sont différentes.

Admissibilité

  • Épreuve écrite : cas pratique sur la base d’un dossier regroupant des documents administratifs ou bien réponse à des questions (durée 3 heures ; coef. 2 ; note éliminatoire 5/20) ;
  • Épreuve écrite de cas pratique avec un algorithme identique au concours externe (durée 5 heures ; coef. 4 ; note éliminatoire 10/20) ;
  • Épreuve écrite de traduction en anglais identique à celle du concours externe (durée : 1h30 ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).

Admission

  • Épreuve orale : entretien avec le jury pour évaluer les motivations du candidat et évaluer les acquis de son expérience en situation professionnelle d’après un exposé qui devra être fait par le candidat en un temps de 8 minutes maximum. Puis, le candidat est invité à répondre à des questions générales sur ses connaissances administratives (durée : 25 minutes ; coef. 5) ;
  • Épreuve orale : exposé et questions dans le domaine de l’informatique, comme pour le concours externe (préparation 15 minutes + exposé sur 30 minutes ; coef.2 ; note éliminatoire 10/20).

Formation après le concours

Si vous avez été reçu au concours, vous êtes nommé contrôleur stagiaire des douanes. Vous entamez alors une formation rémunérée d’une durée de 1 an.

Cette formation commence avec un cycle d’enseignement théorique (4 mois). Ce dernier s’effectue à lÉcole Nationale des Douanes de La Rochelle. Cette formation professionnelle est suivie d’un cycle de formation pratique réparti sur 8 mois. Ce stage s’effectue auprès des services de la douane.

Des contrôles continus sur les connaissances de l’élève vont permettre d’évaluer son niveau et de valider, en fin de stage, sa formation. Le contrôleur stagiaire est alors titularisé au grade de contrôleur des douanes – 2ème classe.

Il sera ensuite affecté à un poste en fonction des besoins des douanes. Les localisations sont notamment effectuées sur les sites suivants :

  • Direction Nationale des Statistiques et du Commerce Extérieur (31000 Toulouse) ;
  • Centre Informatique Douanier (95520 Osny – Val d’Oise) ;
  • Sous-direction des Systèmes d’Information et des Télécommunications de la DGDDI (93100 Montreuil – Seine-Saint-Denis) ;
  • Direction Technique de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes douanières (94205 Ivry-sur-Seine – Val de Marne).

SALAIRE ET EVOLUTION DE CARRIERE DU CONTROLEUR PROGRAMMEUR DES DOUANES :

Salaire

À sa sortie de l’école de formation, un Contrôleur Programmeur des douanes perçoit une rémunération d’environ 31 100 euros bruts annuels. Cette rémunération est calculée d’après une grille indiciaire et comprend les primes perçues. Le fonctionnaire bénéficie d’une revalorisation de salaire chaque fois qu’il grimpe les échelons et/ou qu’il acquiert une certaine ancienneté.

Évolution de carrière

Une fois que vous avez intégré le poste de Contrôleur Programmeur des douanes, vous allez évoluer dans le métier et vous renforcerez aussi vos connaissances et vos compétences dans le poste. Il vous sera possible d’atteindre le grade supérieur en présentant le concours de votre choix.

Si vous souhaitez rester dans le domaine de l’informatique et que le métier vous passionne, pourquoi ne pas tenter ensuite de vous présenter au concours interne d’Inspecteur Programmeur de système d’exploitation ?

LE METIER D’INSPECTEUR PROGRAMMER SUSTEME D’EXPLOITATION (CATEGORIE A) :

L’Inspecteur Programmeur système d’exploitation appartient à la catégorie A et est fonctionnaire de la Fonction publique d’État. Il travaille pour la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects) et doit passer un concours (interne ou externe) puis suivre une formation professionnelle avant d’exercer ses diverses missions.

MISSIONS, TACHES ET FONCTIONS DE L’INSPECTEUR PROGRAMMEUR SYSTEME D’EXPLOITATION :

Que fait l’Inspecteur PSE ?

L’Inspecteur PSE travaille sur l’étude et le développement d’un système informatique et d’applications pour répondre à toutes les exigences de la douane, notamment dans les secteurs qui l’intéresse comme : la protection du territoire et les missions fiscales et économiques.
Son rôle est essentiel dans le développement de projets informatiques d’envergure, mais aussi pour la protection constante des intérêts stratégiques du territoire national, voire à l’échelle européenne.

Les missions de l’Inspecteur PSE ?

L’Inspecteur PSE va notamment :

  • Aider au renseignement pour la protection du territoire et à l’analyse des risques ;
  • Participer à la mise en place de services en ligne pour effectuer des déclarations entre acteurs économiques internationaux et les administrations fiscales et/ou douanière de l’UE.
  • Mettre en œuvre toutes méthodes pour assurer la sécurité des échanges informatiques douaniers et renforcer la protection de ses réseaux.
  • Développer les services en ligne en utilisant des méthodes, des technologies et des langages récemment développés.
  • Imaginer et mettre en œuvre des applications pour les ordinateurs ;
  • Formuler les moyens et conditions pour les opérations de développement et de lancement ;
  • Concevoir et développer des architectures (pour les télécommunications et les réseaux) ;
  • Mettre en sécurité les bases de données (lutte contre la cybercriminalité), gérer les sauvegardes essentielles et mettre en œuvre des programmes utilitaires.
  • Etc.

COMMENT DEVENIR INSPECTEUR PROGRAMMEUR DE SYSTEME D’EXPLOITATION ?

Conditions

  • Avoir la nationalité française (pour certains emplois, l’accès se fait uniquement à cette condition, pour d’autres, les ressortissants de l’UE (Union Européenne) et de l’EEE (Espace Économique Européen) sont admis également ;
  • Avoir un niveau Bac+3 ou un diplôme/titre de niveau II minimum, comme la Licence.
  • Ou, justifier d’une expérience professionnelle à temps plein de 3 années minimum. Cette expérience professionnelle doit être réalisée dans un niveau équivalent à celui du métier visé d’inspecteur des douanes (voir la nomenclature éditée par l’INSEE référence PCS-ESE 2003 pour les métiers concernés).
  • Pour le concours interne, il est ouvert au public suivant : fonctionnaires/agents de la fonction publique d’État, fonctionnaires des collectivités territoriales, militaires, agents d’une organisation intergouvernementale. Les candidats au concours interne doivent justifier d’une expérience professionnelle de 4 années dans les services publics.

Concours externe : les épreuves

Elles sont réparties en deux sessions : l’admissibilité et l’admission. Les épreuves peuvent être revues à compter de 2022. Pensez à vérifier sur le site officiel de la douane.

Admissibilité

  • Épreuve écrite : réaliser une note de synthèse à partir d’un dossier documentaire (15 pages maximum) qui pourra concerner des sujets d’actualité (durée : 3 heures ; coef.3 ; note éliminatoire 5/20) ;
  • Épreuve écrite concernant la technologie des systèmes d’information qui se divise en deux modules. Le premier concerne des questions de connaissance générale (matières techniques et informatiques). Le deuxième module pourra être soit une étude de cas du domaine « logiciels », soit une étude de cas du domaine « infrastructure », l’une ou l’autre option aura été choisie par le candidat lors de son inscription. (durée 5 heures, coef. 5 ; note éliminatoire 10/20).

Admission

  • Épreuve orale : entretien face à un jury afin d’évaluer les aptitudes et motivations du candidat et questions posées sur le parcours (curriculum vitae remis au jury) après présentation rapide de 5 minutes par le candidat. Le jury peut aussi apprécier les connaissances du candidat de l’environnement de la DGDDI (durée : 30 minutes ; coef. 5 ; note éliminatoire 5/20) ;
  • Épreuve orale : les questions portent sur l’un des choix du candidat au moment de son inscription, soit le domaine des logiciels, soit le domaine infrastructure. Il commence par faire un exposé de 5 minutes sur un sujet, puis participe à un échange avec le jury et répond à des questions sur la base de son exposé pendant 25 minutes (durée : 15 mn de préparation et 30 mn d’exposé ; coef. 3 ; note éliminatoire 10/20).
  • Épreuve de traduction en anglais et réponse à des questions à partir d’une documentation technique ou d’un article de revue (durée : 2 h ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).

Concours interne : les épreuves

Comme pour le concours externe, elles sont réparties en deux sessions : l’admissibilité et l’admission.

Admissibilité

  • Épreuve écrite : réaliser une note de synthèse à partir d’un dossier administratif (maximum 15 pages) et/ou réaliser une note de proposition. Le but est d’évaluer les aptitudes rédactionnelles autant que la capacité d’analyse du candidat (durée : 3 heures, coef. 3 ; note éliminatoire 5/20).
  • Épreuve écrite concernant la technologie des systèmes d’information qui se divise en deux modules. Le premier concerne des questions de connaissance générale (matières techniques et informatique). Le deuxième module pourra être soit une étude de cas du domaine « logiciels », soit une étude de cas du domaine « infrastructure », l’une ou l’autre option aura été choisie par le candidat lors de son inscription (durée 5 heures, coef. 5 ; note éliminatoire 10/20).

Admission

  • Épreuve orale destinée à la reconnaissance des acquis professionnels du candidat. Cette épreuve se fait avec un jury face auquel le candidat va commencer à exposer les grandes lignes de son expérience professionnelles (8 mn). Le jury, qui a le dossier du candidat entre les mains, pourra interroger l’élève et lui poser notamment des questions sur ses connaissances de l’environnement de l’administration et de la DGDDI (durée : 30 minutes, coef.5 ; note éliminatoire 5/20).
  • Épreuve orale : les questions portent sur l’un des choix du candidat au moment de son inscription, soit le domaine des logiciels, soit le domaine infrastructure. Il commence par faire un exposé de 5 minutes sur un sujet, puis participe à un échange avec le jury et répond à des questions sur la base de son exposé pendant 25 minutes (durée : 15 mn de préparation et 30 mn d’exposé ; coef. 3 ; note éliminatoire 10/20).
  • Épreuve de traduction en anglais et réponse à des questions à partir d’une documentation technique ou d’un article de revue (durée : 2 h ; coef.1 ; pas de note éliminatoire).

Formation

Si vous faites partie des heureux élus et que vous avez été reçu au concours d’Inspecteur PSE, vous allez pouvoir suivre une formation rémunérée qui se déroule sur une année.

La formation a lieu à l’École Nationale des Douanes de Tourcoing. Elle comporte un enseignement théorique puis un stage pratique de 6 mois à la Direction Générale des douanes ou dans un centre informatique.

Pendant cette période où vous êtes Contrôleur stagiaire, vous bénéficiez de contrôles de connaissances réguliers qui, s’ils sont concluants, vous permettent d’intégrer un poste et d’être titularisé.

Sachez que vous continuerez à participer régulièrement à des formations en interne (formations continues) pour vous perfectionner.

LIEU DE TRAVAIL, SALAIRE ET EVOLUTION DE CARRIERE DE L’INSPECTEUR PROGRAMMEUR DE SYSTEME D’EXPLOITATION :

Où exerce l’Inspecteur Programmeur ?

L’Inspecteur PSE pourra exercer dans les différents sites de la DGDDI, notamment, pour ce métier :

  • Le CID basé à Osny, 95 (Centre Informatique Douanier) ;
  • La Direction Générale (Montreuil, 93) ;
  • La DNRED (Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières) basée à Ivry-sur-Seine ;
  • La DNSCE (Direction Nationale des Statistiques et du Commerce Extérieur) basée à Toulouse, 31…

Salaire

En début de carrière, un Inspecteur Programmeur de Systèmes d’Exploitation gagne environ 40 900 euros bruts annuels (source année 2020). Les fonctionnaires peuvent grimper les échelons grâce à leur expérience et leur ancienneté, ce qui leur permet d’avoir une augmentation de salaire régulière.

Évolution de carrière

L’inspecteur PSE peut évoluer dans son métier en grimpant les échelons et obtenir une rémunération intéressante tout en exerçant un métier passionnant.
Il pourra également passer un concours pour accéder au grade d’inspecteur principal.

Le secteur informatique, comme d’autres domaines de la douane, est en plein recrutement. L’avancée rapide des technologies, l’expansion de la digitalisation, le rôle d’internet et des médias font accélérer les besoins en personnes qualifiées. De plus, les échanges nationaux et internationaux, la lutte contre la fraude et toutes les missions de la douane nécessitent d’avoir des outils informatiques de pointe tout en sécurisant le plus possible ces outils pour lutter contre les cyber-attaques. Les métiers de l’informatique offrent donc de nombreux débouchés à celles et ceux qui veulent travailler auprès des douanes françaises.

Source : Douane

Agent Alerte Armes Armée Arnaque BAC BAC+3 BAC+5 BEP CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C Cloud CNIL Commissaires contrôle Cyber Défense Ecologie Europe Gardiens de la paix Gradés IA Incendie Informatique Internet JO maison Numérique Officiers ordinateur Quantique Recrutement Réseaux sociaux Réservistes Sans diplôme Santé Sous Officiers Surveillance Sécurité Sûreté Technologie Union européenne Voyage

Pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane

Pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane

Définition du métier :

Le pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane

le recrutement se fait sous certaines conditions spécifiques liées à la pratique du pilotage. Le Douanier pourra concourir au titre de Contrôleur de la DGDDI – spécialité Surveillance et Aéronautique dans la catégorie Pilote d’Avion ou d’hélicoptère s’il remplit les conditions exigées.

Vous êtes passionné par le pilotage d’avion ou d’hélicoptère et avez déjà acquis certaines licences ? Vous recherchez un métier qui vous permet d’utiliser vos compétences tout en mettant en valeur vos qualités d’ordre et d’envie d’aider, au cœur d’un métier offrant de nombreux débouchés ? Pourquoi ne pas tenter de vous présenter au concours de Contrôleur de la douane, spécialité surveillance et aéronautique ?

PRESENTATION DES METIERS DE POLITE D’AVION ET DE PILOTE D’HELICOPTERE DE LA DOUANE :

Son métier, qu’il exerce dans la branche Surveillance, implique le port de l’uniforme et d’une arme de service. Une fois formé en école et titularisé, il sera affecté dans l’une des bases aériennes des douanes. On en recense 5 qui dépendent de la DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects). Ces 5 bases sont, par ailleurs, regroupées en trois services garde-côtes correspondant aux 3 façades maritimes suivantes :

  • Atlantique-Manche- Mer du Nord ;
  • Méditerranée ;
  • Antilles-Guyane.

Les missions des pilotes d’avion ou d’hélicoptère de la douane sont variées, mais tournent principalement autour de la surveillance maritime et terrestre ainsi que des missions de surveillance liées à des services étatiques et des services européens (exemple : mission Frontex).

Pour se présenter au concours externe de Contrôleur de la DGDDI, il faut avoir un Baccalauréat (ou diplôme équivalent). Il n’y a pas de limite d’âge pour devenir douanier et les concours sont ouverts à tous ceux qui ressentent une certaine motivation à exercer des missions auprès des Douanes Françaises. Les postulants peuvent venir du secteur privé, s’ils souhaitent effectuer une reconversion professionnelle. Les concours externes s’adressent aussi aux étudiants issus de la formation initiale ou aux demandeurs d’emploi. Les candidats qui travaillent déjà dans la fonction publique, peuvent, quant à eux, se présenter au concours interne.

LES MISSIONS DU PILOTE D’AVION OU D’HELICOPTERE DE LA DOUANE :

Le douanier pilote d’avion ou d’hélicoptère est rattaché à la branche Surveillance de la DGDDI (Direction Générale de la Douane et des Droits Indirects).

Dans son métier, la surveillance du territoire peut concerner aussi bien l’espace terrestre que maritime.

Les pilotes ont également un rôle d’encadrement puisqu’ils vont s’occuper d’un équipage de bord. Ils s’occupent également de vérifier leur appareil avant et après chaque mission.

Les missions principales du douanier pilote sont notamment :

  • Assurer la surveillance du trafic maritime, ce qui l’amène à survoler les eaux territoriales françaises ;
  • Participer à des missions spécifiques en mer selon les indications de la hiérarchie en accord avec les actions de l’État, notamment pour lutter contre tous les trafics, lutter contre la pollution maritime, encadrer les actions de pêches en mer, aider à encadrer l’immigration, protéger les vies humaines…
  • Participer au contrôle des marchandises, des moyens de transports et des personnes.
  • Aider à rédiger la réglementation ;
  • Participer à l’animation de formations professionnelles ;
  • Planifier le travail en équipe, organiser les missions, encadrer les unités aériennes ;
  • Rédiger des procès-verbaux lors de missions de contrôle ;
  • Préparer des comptes-rendus de missions pour la hiérarchie (commandement opérationnel) …

LES EFFECTIFS :

On estime à environ 150 personnes les effectifs répartis dans l’aérien, au sein de la douane.
 
Elles font partie des 16 000 personnes qui travaillent auprès de la douane française et qui se répartissent en hommes (61,5% des effectifs) et femmes (38,5 % des effectifs).
 
C’est à la branche surveillance que sont rattachés les Contrôleurs DGDDI – spécialité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère. La branche Surveillance de la Douane regroupe, au total, 48 % des agents tandis que les 52 % restants vont occuper des fonctions au sein de la branche contrôle des opérations du commerce international et de l’administration générale.

LA TENUE ET LES EQUIEPEMENTS :

Tenue

Le pilote d’avion ou d’hélicoptère de la douane est un agent de la branche Surveillance de la DGDDI. A ce titre, il doit impérativement porter l’uniforme, alors que les agents travaillant aux Opérations Commerciales exercent souvent en civil.
L’uniforme de la douane est composé d’un pantalon bleu marine et d’un blouson de même couleur avec au dos, le marquage « Douanes ». Un écusson représentatif de la Douane française est placé sur l’épaule. Ce même marquage apparait au dos du polo de couleur bleu ciel. Le douanier porte également des chaussures montantes de type rangers adaptées à tous les terrains.
Il porte également une arme de service et est formé à l’usage de cette arme.

Équipements

Outre l’arme de service, le douanier pilote d’avion ou d’hélicoptère peut bénéficier d’un appui logistique qui est celui de la douane dans son ensemble et qui comprend :

  • Des armes adaptées aux missions et des vêtements de protection (gilets pare-balles) ;
  • Des scanners (fixes ou mobiles), des équipements à rayon X, des densimètres ;
  • Des transports terrestres (motos et véhicules routiers) ;
  • Des transports maritimes et fluviaux (patrouilleurs garde-côtes, vedettes).

Les pilotes d’avions et d’hélicoptères de la douane ont à leur disposition une flotte aérienne spécifique qui comprend :

  • 9 hélicoptères bimoteurs (type EC 135) ;
  • 7 avions biturbines (multi missions, marque BEECHCRAFT).

COMMENT DEVENIR PILOTE D’AVION OU D’HELICOPTERE DE LA DOUANE ?

Pour devenir pilote d’hélicoptère ou pilote d’avion de la douane, il faut passer un concours qui sera, soit un concours externe (si vous venez du secteur privé ou si vous êtes en formation initiale) soit un concours interne (si vous travaillez déjà dans l’une des fonctions publiques).

Vous préparez alors :

Pour le pilote d’hélicoptère :

  • Soit le concours externe – contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’hélicoptère ;
  • Soit le concours interne – contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’hélicoptère.

Pour le pilote d’avion :

  • Soit le concours externe : contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’avion ;
  • Soit le concours interne : contrôleur de la DGDDI surveillance et aéronautique : pilote d’avion

Ces concours de catégorie statutaire B sont organisés par la Direction Générale de la Douane et des Droits Indirects (DGDDI).

Ils sont ouverts à tous les candidats, que vous veniez directement de la formation initiale ou que vous ayez un projet de reconversion professionnelle, en formation continue.

Il n’y a pas de limite d’âge, mais il faut satisfaire aux impératifs et conditions d’accès aux métiers de pilote d’avion ou de pilote d’hélicoptère.

PREPARATION AU CONCOURS :

Il est essentiel de bien se préparer aux concours de la douane, car les conditions peuvent être très difficiles et le nombre de places offert chaque année est limité.
 
Vous pouvez vous entraîner avec les annales des concours des années précédentes disponibles sur le site officiel de la douane.
 
L’idéal est toutefois de faire un entraînement grâce à une formation pour vous permettre de vous exercer, non seulement aux épreuves écrites, mais aussi aux épreuves orales. Vous arriverez ainsi le jour J, bien plus confiant.
 
Il est possible soit d’intégrer une formation type Prépa en présentiel ou bien de se former avec une école spécialisée qui propose un enseignement à distance et un suivi pédagogique de l’élève (exemple : EFM-Fonction Publique). Cette solution est souvent privilégiée par ceux qui sont encore salariés et ont envie de se préparer à leur reconversion professionnelle en pouvant aménager leurs heures de révisions et travailler par exemple le soir ou le week-end.

DEVENIR PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Conditions générales

Pour se présenter au concours de Contrôleur des douanes, spécialité Surveillance et Aéronautique – pilote d’avion ou de pilote d’hélicoptère, il faut répondre aux conditions générales d’accès à ce concours qui sont :

  • Être titulaire d’un Baccalauréat ou diplôme/titre de niveau équivalent ;
  • À défaut, justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans minimum (à temps plein) dans un métier similaire selon la liste éditée dans la nomenclature de l’Insee (PCS-ESE 2003) ;
  • Être dégagé de vos obligations militaires ;
  • Jouir de tous vos droits civiques et avoir un casier judiciaire vierge ;
  • Être de nationalité française (condition nécessaire pour certains métiers) ou ressortissants de l’UE (Union Européenne) ou de l’EEE (Espace Économique Européen).

Il n’existe pas de limite d’âge pour le concours de Contrôleur des douanes de catégorie B. Toutefois, pour les pilotes d’avion ou d’hélicoptère, l’accent sera mis sur l’obligation d’une bonne aptitude physique (forme générale, bonne vue…). Il sera d’ailleurs demandé au candidat de fournir une attestation émise par un médecin agréé.

Nota : avant tout recrutement, le candidat qui souhaite travailler à la douane française est soumis à une enquête administrative.

Les conditions générales sont identiques pour le concours interne. Le concours est accessible à tout fonctionnaire qui le souhaite ou tout agent de l’État, des établissements publics et des collectivités territoriales, ainsi qu’aux militaires. Ils doivent justifier d’une expérience professionnelle de 4 années dans les services publics (date de référence = date de publication des résultats du concours).

Conditions particulières de la spécialité pilote d’avion (concours interne/externe)

En plus des conditions générales, le candidat qui concoure pour la spécialité de pilote d’avion de la douane doit également réunir 3 conditions particulières :

  • Pouvoir justifier de 1 000 heures de vol minimum en avion (on ne comptabilise donc pas les heures faites avec simulateur de vol) ;
  • Fournir une attestation médicale de classe 1 (validité, absence de restriction bipilote). Ce certificat est exigé pour se présenter à la deuxième épreuve d’admission du concours de contrôleur, spécialité pilote d’avion.
  • Avoir obtenu au moins l’une des licences de pilote suivantes (validité vérifiable) :
  1. La licence civile (pilotage professionnel d’avion) avec Commercial Pilot Licence with Instrument Rating (CPL/IR) complet Multi-Engine (ME) et Multi-crew coordination (MCC). Cette licence doit être complétée d’une High Performance Aircraft (HPA) ou du certificat validant le suivi du cours additionnel HPA ;
  2.  L’une des autres licences homologuées par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile)

Conditions particulières de la spécialité pilote d’hélicoptère (concours externe/interne)

En plus des conditions générales, le candidat qui concoure pour la spécialité de pilote d’hélicoptère de la douane doit également réunir 3 conditions particulières :

  • Pouvoir justifier de 1 000 heures de vol minimum en hélicoptère (on ne comptabilise donc pas les heures faites avec simulateur de vol) ;
  • Fournir une attestation médicale de classe 1 (validité, absence de restriction bipilote). Ce certificat est exigé pour se présenter à la deuxième épreuve d’admission du concours de contrôleur, spécialité pilote d’hélicoptère.
  • Avoir obtenu au moins l’une des licences de pilote suivantes (validité vérifiable) :
  • La licence civile (pilotage professionnel) avec Commercial Pilot Licence with Instrument Rating (CPL/IR) complet Multi-Engine (ME) ;
  • L’une des autres licences homologuées par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile)

Le candidat au concours de pilote d’avion ou d’hélicoptère devra aussi fournir un certificat émis par une autorité habilitée attestant de sa réussite à une épreuve de natation (50 m, nage libre).

CONCOURS EXTERNE – SURVEILLANCE ET AERONAUTIQUE : PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Le candidat devra passer des épreuves d’admissibilité, puis s’il réussit, se présenter pour les épreuves d’admission.

Épreuves d’admissibilité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère douane / externe

  • Épreuve écrite : QCM (Questions à Choix Multiple) et/ou répondre à quelques questions brièvement sur des thèmes comme les droits et devoirs des citoyens ou bien sur ceux des fonctionnaires, la géographie des flux internationaux, l’organisation de la DGDDI. Ces questions peuvent faire appel à la logique du candidat (durée : 2h30, coef.2) ;
  • Épreuve écrite : QCM ciblé sur des questions d’aéronautique (durée : 1h, coef.3 ; note éliminatoire si inférieure à 8/20).
  • Épreuve écrite d’analyse : le candidat doit, à partir de documents qui peuvent être rédigés en français ou en anglais, faire une analyse en français sur un événement aérien (durée : 3h, coef. 4).

Épreuves d’admission pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère douane / externe

  • Épreuve orale : entretien avec un jury. Il s’agit d’un entretien de recrutement qui va permettre au jury d’évaluer les motivations, les capacités d’adaptation et la personnalité du candidat. Cette évaluation se fait tout d’abord par un entretien individuel mené par un psychologue et par un test de personnalité. Cette épreuve permet d’apprécier les aptitudes du candidat à travailler dans la spécialité aéronautique/pilote d’avion ou d’hélicoptère (durée : 35 mn pour l’inventaire de personnalité qui n’est pas noté et 40 mn pour l’entretien avec le jury ; coef.7).
  • Épreuve pratique : il s’agit pour le candidat de préparer son vol et de participer à des exercices pratiques en étant aux commandes d’un avion (durée 2 h, coef.5 ; note éliminatoire si inférieure à 12/20).
  • Épreuve sportive : exercices physiques spécifiés par arrêté du 7 septembre 2015 (coef.2).

CONCOURS INTERNE – SURVEILLANCE ET AERONAUTIQUE : PILOTE D’AVION OU PILOTE D’HELICOPTERE :

Le candidat devra réussir les épreuves d’admissibilité, puis les épreuves d’admission.

Épreuves d’admissibilité pilote d’avion ou d’hélicoptère douane / interne

Les 3 épreuves d’admissibilité sont identiques à celles du concours externe (voir ci-dessus).

Épreuves d’admission pilote d’avion ou d’hélicoptère douane / interne

  • Épreuve orale : elle permet de mener un entretien avec le candidat en vue du recrutement. Cette épreuve d’admission permet de procéder à une évaluation psychologique (sous contrôle d’un psychologue professionnel) suite à un inventaire de personnalité qui va servir à évaluer la motivation du candidat pour le poste et ses capacités d’adaptation dans le cadre de son métier de pilote d’avion. Cette étape n’est pas notée, mais sert à l’évaluation du candidat par le jury.

Pour le concours interne, le candidat est également interrogé par le jury sur son parcours professionnel sur la base du dossier remis lors de son inscription au concours. La RAEP (Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle) sera évaluée en regard du métier choisi ainsi que les motivations du candidat. Pour cela, le candidat commence par exposer son expérience professionnelle pendant environ 5 minutes.

L’entretien porte aussi sur les connaissances administratives générales du candidat. Il sera amené à s’exprimer en anglais pendant cette entrevue (durée : 35 mn sans notation pour la première partie, puis 40 mn, coef.7).

  • Épreuve pratique : à l’identique du concours externe, il s’agit pour le candidat de préparer son vol et de participer à des exercices pratiques en étant aux commandes d’un avion (durée 2 h, coef.5 ; note éliminatoire si inférieure à 12/20).
  • Épreuve sportive : comme pour le concours externe, exercices physiques spécifiés par arrêté du 7 septembre 2015 (coef.2).

FORMATION ET TITULARISATION :

Après son admission au concours, le candidat devient Contrôleur-stagiaire et suit une formation rémunérée à l’École Nationale des douanes de La Rochelle (17). Cette formation à l’ENDLR comprend des cours théoriques identiques à tous les stagiaires contrôleurs et des périodes de stages spécifiques aux pilotes (avion et hélicoptère).

Les stages débouchent sur la validation de la qualification IRME (type et vol aux instruments). Les pilotes suivent aussi des stages opérationnels :

  • Pour les pilotes d’avion : un stage à la CIAD (Cellule d’Instruction des Avions des Douanes) à Lorient ;
  • Pour les pilotes d’hélicoptère : un stage à la CIHD (Cellule d’Instruction Hélicoptère des Douanes) à Luc-en-Provence.

Pour obtenir sa titularisation après son année de formation et devenir Contrôleur de 2ᵉ classe, le candidat doit réussir tous les contrôles de connaissances théoriques ou pratiques (validation obligatoire des stages de qualification au vol).

Une fois titularisé, le Contrôleur sera inscrit sur la liste du personnel navigant et pourra commencer à travailler soit dans une brigade de surveillance aéroterrestre ou aéromaritime. Il aura une obligation de service de 5 ans dans sa spécialité.

SALAIRE, STATUT ET EVOLUTION DE CARRIERE :

Statut et Rémunération

Le douanier est un fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des Finances. Le Contrôleur de la DGDDI – spécialité surveillance et aéronautique appartient à la catégorie B, qu’il soit pilote d’hélicoptère ou pilote d’avion.

La rémunération moyenne annuelle d’un pilote d’avion ou d’hélicoptère est la suivante (base chiffres 2020) :

  • Contrôleur stagiaire spécialité pilote d’avion ou pilote d’hélicoptère : 25 200 euros bruts ;
  • À l’issue de sa formation et après titularisation, le douanier de la spécialité surveillance et aéronautique voit sa rémunération passer à 53 500 euros bruts.

Ces montants tiennent compte des primes et des indemnités.

Évolution de carrière

La grille indiciaire des salaires permet de passer au grade supérieur soit par promotion (sous conditions d’ancienneté), soit par concours.

Toutefois, l’aptitude physique du candidat est rigoureusement contrôlée pour piloter des avions ou des hélicoptères et il est prévu, qu’en cas d’inaptitude physique, le pilote puisse réintégrer un autre métier du corps des Contrôleurs de la Douane. Il bénéficiera toujours des mêmes conditions d’avancement dans sa nouvelle spécialité.

S’il présente toutes les conditions pour faire carrière comme pilote, il a bien sûr la possibilité de grimper les échelons puisqu’il existe par exemple 5 échelons dans ce statut d’emploi. L’avancement se fait avec l’ancienneté et s’accompagne d’une réévaluation du salaire.

La douane propose chaque année de nombreux concours. Ses métiers sont multiples et permettent à chacun de trouver son domaine de prédilection. La branche Surveillance est en demande constante de nouveaux effectifs du fait de missions nombreuses, notamment en ce qui concerne la protection du territoire et le contrôle des migrations de population. La branche surveillance est indispensable pour contrôler les marchandises et éviter toutes les formes de trafics illicites. Elle a aussi un rôle majeur dans la protection du territoire terrestre, maritime et aérien. Devenir douanier, c’est choisir un métier qui offrira toujours de nombreux débouchés et de réelles perspectives d’évolution de carrière.

Source : Douane

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Agent enquêteur de la douane

Agent enquêteur de la douane

Définition du métier :

L’agent enquêteur de la douane

exerce ses missions au sein de la branche des Opérations Commerciales (OP/CO). C’est un agent de catégorie A ou B, selon son ancienneté et le niveau de concours dont il est issu.

QU’EST-CE QU’UN AGENT ENQUETEUR DE LA DOUANE ?

Vous êtes méticuleux et très organisé ? Vous aimez le droit et avez envie d’exercer un métier auprès de la douane française ? Le métier d’Agent enquêteur de la douane est sans doute fait pour vous. Ce métier passionnant vous offrira de nombreux débouchés et de bonnes opportunités de carrière.

Les concours externes ou internes permettant d’exercer le métier d’Agent enquêteur de la douane pourront être soit le concours de Contrôleur des douanes de catégorie B, soit le concours d’Inspecteur des douanes de catégorie A.
 
Les missions d’un Agent enquêteur de la douane sont variées et vont dépendre du service où il va exercer. Dans la branche des opérations commerciales, il va contrôler des marchandises issues des opérations d’import/export (commerce extérieur) et vérifier leur conformité avec les réglementations en vigueur (normes nationales et communautaires).
 
Selon les cas et son lieu d’affectation, il pourra avoir une compétence nationale ou régionale. Il réalise des enquêtes en cas de suspicion de fraude et peut faire des contrôles approfondis. Ses investigations peuvent concerner tant des personnes physiques que morales.
 
Au cours de ses enquêtes, il pourra être amené à dresser des procès-verbaux ou des rapports circonstanciés (exemple : infraction à caractère fiscal, etc.). Les Agents enquêteurs de la douane peuvent mener des investigations auprès de filières industrielles ou agricoles. Mais les enquêtes peuvent également porter sur le domaine des contributions indirectes.
 
Organisé, discret et méthodique, l’agent enquêteur de la douane peut être amené à se déplacer à l’échelle nationale, voire en extérieur, certaines enquêtes pouvant le mener vers des pays de l’UE ou frontaliers.
 
Ce métier passionnant et très varié offre également de nombreux débouchés pour faire carrière dans la douane française.

LES MISSIONS DE L’AGENT ENQUETEUR DE LA DOUANE :

L’Agent enquêteur de la douane peut être issu du concours de contrôleur de catégorie B ou d’inspecteur de catégorie A. Dans les deux cas, il a suivi une formation en qualité de stagiaire après avoir été reçu au concours, puis a été titularisé comme fonctionnaire de la douane (fonction publique d’État). En tant qu’Agent enquêteur de la douane, il appartient à la branche des opérations commerciales (OP/CO) de la douane.

Ses missions sont très variées et tournent autour du contrôle, de l’analyse et des enquêtes.

Ses activités principales sont, notamment :

  • Prendre part à des enquêtes communautaires ;
  • Intervenir dans des réunions internationales ;
  • Contrôles des entreprises, notamment vérification de documents ou de marchandises (il peut être amené à réaliser des prélèvements d’échantillons) ;
  • Visite à domicile dans des lieux privés s’il existe des suspicions de fraude et qu’il faille faire des investigations sur place ;
  • Proposer de régler les contentieux par voie transactionnelle ou par voie judiciaire ;
  • Opérer des recherches parfois longues, en vue d’obtenir des renseignements afin de faire constater une infraction ;
  • Rédiger des PV (procès-verbaux) lors de la constatation de fraudes ou manquements ou lors de la saisie de marchandises pour matérialiser les actions menées.

Selon son lieu d’affectation et ses missions particulières, il existera des conditions spécifiques pour l’exercice du métier, notamment :

  • Aptitude à se déplacer régulièrement sur l’ensemble du territoire (cas d’un service d’enquête à l’échelle nationale) ;
  • Travail à mener systématiquement en équipe lorsqu’il s’agit d’intervenir dans une entreprise ;
  • Dans le cas de certaines missions, des habilitations spéciales seront demandées (exemple : secret défense ou confidentiel défense) ;
  • Pour des visites prévues aux domiciles privés, une habilitation spéciale est également demandée.
  • Avec une affectation en zone maritime, il est également demandé au douanier Agent enquêteur d’avoir des brevets ou permis spécifiques, qu’ils soient militaires ou civils (qualifications maritimes) ;
  • Pratique d’une ou plusieurs langues vivantes, notamment l’anglais ;
  • Le statut requiert également une bonne condition physique, de la disponibilité pour certaines missions et une aptitude au port d’arme dans certains cas.
  • Exercice minimal des fonctions d’une durée de 5 ans.

LES EFFECTIFS :

Les effectifs de la douane française sont constitués de plus de 16 000 personnes de toutes catégories d’emploi. Parmi ces douaniers, on note que les femmes représentent 38,5 % des effectifs et les hommes 61,5 % des agents (source 2020 : douane.gouv.fr).

La répartition de ces effectifs s’opère sur 2 branches d’activités :

  • La branche surveillance du territoire qui regroupe 48 % des agents douaniers ;
  • La branche contrôle des opérations du commerce international et des opérations de l’administration générale qui regroupe 52 % des agents douaniers.

En outre, les enquêteurs et agents du renseignement de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) représentent un peu plus de 750 personnes.

QUALITES PERSONNELLES ET COMPETENCES REQUISES POUR DEVENIR AGENT ENQUETEUR DE LA DOUANE :

Qualités personnelles

Il sera demandé à l’Agentenquêteur de la douane d’avoir certaines qualités personnelles, notamment :

  • Faire preuve de discrétion et être apte à traiter des dossiers confidentiels ;
  • Être capable de travailler en équipe ;
  • Avoir un bon esprit d’analyse ;
  • Faire preuve de beaucoup de sens de l’observation ;
  • Savoir faire preuve de réactivité ;
  • Faire preuve de disponibilité ;
  • Être à l’écoute ;
  • Être honnête et intègre.

Les compétences requises

Les Agents enquêteurs de la douane doivent avoir des compétences techniques pointues et faire preuve d’un certain nombre de savoir-faire. Ils doivent notamment connaître :

  • Ils connaissent le droit (fiscal, européen, pénal, droit du travail, des sociétés, droit douanier) ;
  • Ils maîtrisent le fonctionnement des principaux opérateurs économiques et leur organisation générale ;
  • Ils ont des compétences en circuits financiers ;
  • Ils ont des capacités comptables, notamment la comptabilité commerciale ;
  • Ils maîtrisent les différentes procédures douanières et les contentieux douaniers/fiscaux ;
  • Ils sont capables d’analyser un dossier et d’en synthétiser les informations ;
  • Ils savent travailler en réseau ;
  • Ils maîtrisent généralement l’anglais, voire d’autres langues ;
  • Ils sont mobiles géographiquement (déplacements nationaux et/ou internationaux).

TENUE ET EQUIPEMENT DE L’AGENT ENQUETEYR DE LA DOUANE :

Tenue

Les agents travaillant dans la branche Contrôle des Opérations du commerce international et de l’administration (soit 52 % des agents) peuvent exercer en civil. C’est le cas notamment de l’Agent enquêteur de la douane (sauf si une mission nécessite le port de l’uniforme) ;

Les agents travaillant dans la branche Surveillance sont, en revanche, tenus de porter l’uniforme de la douane (pantalon bleu foncé, chemise bleu ciel et veste bleu foncé avec l’inscription « Douane » au dos du vêtement).

Équipement

Les moyens matériels de la douane sont nombreux. On recense notamment :

· Moyens de défense : armement, protections (gilets pare-balles), habillement adapté selon les missions ;
· Véhicules terrestres : motos, véhicules routiers ;
· Équipement aérien : hélicoptères, avions ;
· Équipement naval : vedettes de surveillance, patrouilleurs garde-côte ;
· Autres équipements : scanners (fixe, mobile), appareils à rayons X, densimètres…

COMMENT DEVENIR AGENT ENQUETEUR DE LA DOUANE (CONCOURS, FORMATION, RECRUTEMENT) :

Pour devenir Agent enquêteur de la douane, il faut passer un concours externe ou un concours interne. Deux concours mènent à cette fonction :

  • Le concours d’Inspecteur de catégorie : A : accessible avec un niveau BAC +3 ;
  • Le concours de Contrôleur de catégorie B : accessible avec un niveau BAC

Conditions pour se présenter aux concours

  • Être de nationalité française (certains emplois sont réservés aux titulaires de la nationalité française) ou être ressortissant de l’UE (Union Européenne) ou de l’EEE (Espace Économique Européen) ;
  • Avoir une bonne condition physique ;
  • Avoir le niveau d’études demandé, selon le concours choisi.

Concours externe – Contrôleur des douanes catégorie B (branche Opérations Commerciales et Administration Générale ET branche Surveillance)

Les épreuves

Elles se répartissent sur 3 sessions d’épreuves : la pré-admissibilité, l’admissibilité et l’admission.

Pré-admissibilité

  • Épreuve écrite : QCM (Questionnaire à Choix Multiple) portant sur la culture générale, le français, la logique et les mathématiques (durée : 1h30, coef.2).

Admissibilité

  • Épreuve écrite portant sur le résumé d’un texte relatif à des sujets sociaux et économiques. Puis réponses à des questions précises sur le texte (durée : 3 h, coef.4).
  • Épreuve avec une option choisie par le candidat lors de son inscription (mathématiques, comptabilité, droit, économie, navigation maritime, géographie économique) (durée : 3 h, coef.4).
  • Épreuve facultative de traduction d’un texte en langue étrangère, laquelle est choisie par le candidat au moment de son inscription (sans dictionnaire) (durée : 1h30, coef.1).

Admission

  • Entretien avec un jury pour évaluer les motivations du candidat et ses aptitudes à l’exercice des fonctions d’un contrôleur de la douane en partant de l’étude du parcours du candidat (durée : 25 mn, coef.8)
  • Traduction orale d’un texte en langue étrangère choisie par le candidat lors de son inscription (durée : 15 mn (pas de préparation), coef.2).
  • Pour la branche surveillance uniquement : épreuve de sport constituée de plusieurs exercices physiques (pompes, gainage, course) (coef.3).

Formation du Contrôleur de la douane et titularisation

Si vous êtes reçu au concours, vous serez alors nommé Contrôleur stagiaire pendant le temps de votre formation, soit une année.

Il s’agit d’un cycle d’enseignement professionnel qui est proposé à l’école nationale des douanes de La Rochelle, qui comprend 18 semaines de formation théorique en école, suivie d’un stage pratique dans les services de la douane et dont le lieu d’affectation est déterminé par les besoins de l’administration douanière.

Le stagiaire étant évalué tout au long de sa formation par contrôle continu, un bon classement en fin de son cycle de formation lui permettra de pouvoir choisir plus facilement son lieu de stage.

S’il a satisfait à toutes les conditions et à toutes les épreuves pour sa formation théorique comme pour son stage pratique, le Contrôleur stagiaire peut alors intégrer un poste et être titularisé Contrôleur des douanes et droits indirects de 2ᵉ classe.

Concours externe – Inspecteur des douanes (catégorie A)

Les épreuves

Elles se répartissent sur 2 sessions d’épreuves : l’admissibilité et l’admission.

Admissibilité

  • Épreuve écrite : rédiger une note avec l’appui d’un dossier en lien avec des thèmes d’économie ou encore des questions financières et sociales (durée : 4 h, coef. 6) ;
  • Épreuve écrite liée à des questions juridiques – droit pénal, constitutionnel, droit des affaires, institutions… (durée 3 h, coef.4) ;
  • Épreuve écrite liée à des questions économiques – gestion et administration des entreprises, comptabilité, analyse économique, géographie économique… (durée : 3 h ; coef.4) ;
  • Épreuve écrite de traduction (facultative) : langue vivante choisie par le candidat lors de son inscription (durée : 2 h, coef.2).

Admission

  • Entretien avec un jury à partir de la fiche de parcours professionnel du candidat, en vue de permettre au jury d’évaluer les aptitudes et motivations du candidat ainsi que son potentiel pour l’exercice de fonctions à la DGDDI (durée : 30 mn (pas de préparation), coef.10) ;
  • Épreuve orale portant sur la gestion et les finances publiques (durée : 30 mn + 10 mn de préparation, coef.3).
  • Épreuve orale en langue étrangère (choisie par le candidat lors de l’inscription) (durée : 15 mn (pas de préparation) coef.3).

Formation de l’inspecteur des douanes de catégorie A et titularisation

Le candidat étant reçu au concours d’inspecteur des douanes devient Inspecteur-élève et va suivre une formation d’un an à l’école nationale des douanes (Tourcoing).

La formation se compose d’enseignement théorique et de cours pratiques (stage dans les services de la douane pendant 6 mois).

L’Inspecteur-élève ayant réussi tous les contrôles de connaissances au cours de sa formation pourra intégrer son poste et être titularisé.

RECRUTEMENT DE L’AGENT ENQUETEUR DE LA DOUANE :

Pour devenir Agent Enquêteur de la douane, il existe deux possibilités :

  • La sélection est faite à la fin de la formation initiale effectuée dans une école douanière ;
  • La sélection se fait par le biais d’une enquête interne qui est distribuée chaque année auprès des services de la douane et des agents de catégorie A ou de catégorie B.

Profils privilégiés :

  • Les douaniers qui justifient de compétences particulières en lien avec leur formation universitaire, comme la comptabilité des entreprises, le droit pénal…
  • Les douaniers qui ont des connaissances et une compétence professionnelle sur des sujets comme la fraude, la mise en place de procédures…

LA PREPARATION AUX CONCOURS :

Les concours externes de la douane (contrôleur, inspecteur) s’adressent à différents candidats :

  • Les jeunes issus de la formation initiale souhaitant travailler dans les services de la DGDDI ;
  • Les adultes issus de la formation continue (salariés avec un projet de reconversion professionnelle, demandeurs d’emploi, etc.).

Il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter à ces concours, mais il faut arriver bien préparé car les conditions d’un concours sont souvent difficiles (durée d’épreuve limitée, variété des sujets, oral devant un jury…).

Il est recommandé de se préparer avec une bonne école, soit en intégrant une classe préparatoire en présentiel (formation Prépa d’une école de la douane), soit en se préparant avec une école d’enseignement à distance (exemple : EFM-Fonction Publique).

Lorsque l’on est encore en poste comme salarié et que l’on souhaite se préparer pendant plusieurs mois, la formation à distance est souvent le choix à privilégier. Ces écoles spécialisées offrent une bonne préparation à toutes les épreuves et assurent un bon support pédagogique à ses élèves. La préparation aborde toutes les épreuves écrites et permet également de s’entrainer à toutes les épreuves orales. Cela permet à l’élève d’arriver plus confiant lors de l’examen.

STATUT, REMUNERATION ET EVOLUTION DE CARRIERE :

Pour l’Agent enquêteur contrôleur de Catégorie B

À sa sortie d’école, l’Agent enquêteur perçoit une rémunération de 29 000 euros bruts annuels (Branche du contrôle des opérations commerciales et de l’Administration générale).

Le contrôleur de catégorie B, peut accéder au grade d’inspecteur et percevoir une meilleure rémunération (calculée sur une grille indiciaire). S’il fait carrière dans la douane, il pourra participer à des formations en interne et/ou se présenter à des concours internes.

Pour l’Agent enquêteur inspecteur de Catégorie A

Dès qu’il est affecté à son poste, à la sortie de l’école de formation, il pourra percevoir 36 400 euros bruts annuels (primes incluses). Après cinq années de services effectifs à plein temps, l’inspecteur peut éventuellement accéder à l’encadrement supérieur par la voie de la promotion interne ou en passant un concours interne.

Chaque année, la DGDDI propose plusieurs concours – internes ou externes – et les métiers proposés sont nombreux. Ainsi, un Agent enquêteur de la douane pourra évoluer en grimpant les échelons et devenir Inspecteur, s’il est Contrôleur, par l’accès à des formations en interne et des concours internes. Il pourra également choisir de changer de spécialité et opter pour un des 400 métiers que propose la douane (exemple : contrôleur de maintenance navale, douanier motocycliste…).

Source : Douane

Agent Alerte Armes Armée Arnaque BAC BAC+3 BAC+5 BEP CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C Cloud CNIL Commissaires contrôle Cyber Défense Ecologie Europe Gardiens de la paix Gradés IA Incendie Informatique Internet JO maison Numérique Officiers ordinateur Quantique Recrutement Réseaux sociaux Réservistes Sans diplôme Santé Sous Officiers Surveillance Sécurité Sûreté Technologie Union européenne Voyage

Motocycliste douane

Motocycliste douane

Définition du métier :

Le motocycliste de la douane

française a mis en place en 1950 une unité motocycliste destinée à soutenir les unités de la branche Surveillance. Les motards ont tout d’abord remplacé les brigades à cheval et leur utilité s’est très vite imposée sur tout le territoire.

QU’EST-CE QU’UN DOUANIER A MOTO ?

Motocycliste douane, passionné de moto, capable de travailler en extérieur et doté d’une excellente forme physique, vous êtes tenté par le métier de Douanier à moto ? C’est une bonne idée, surtout si vous vous intéressez de près au droit et à la fiscalité et que vous voulez choisir un métier qui bouge plutôt qu’un métier sédentaire. Par la formation initiale ou au moyen d’une reconversion professionnelle, le métier de motocycliste de la douane est accessible à tous les publics.

S’ils sont encore peu nombreux (environ 250 motards sur tout le territoire), ils exercent un métier indispensable au sein de la branche Surveillance des douanes et ont la particularité de pouvoir se déplacer plus facilement et plus rapidement sur l’ensemble du territoire.

Le motard des douanes (Motocycliste douane) est un fonctionnaire de catégorie B ou C, titulaire du permis moto. Pour se présenter au métier, il faut passer le concours externe d’agent de constatation des douanes ou celui de contrôleur des douanes, selon votre niveau d’études. Le métier est ouvert aux hommes et aux femmes, même si les motardes sont encore peu nombreuses dans la fonction.

Il est possible de se préparer au concours pour rentrer dans les douanes, soit dans le cadre de la formation initiale, soit pour les adultes ayant déjà une expérience professionnelle ou étant à la recherche d’un emploi, soit par le biais de la formation continue (reconversion professionnelle).

Il faut bien sûr avoir une excellente condition physique, être mobile et flexible et avoir le goût de la conduite de moto.

Une formation spécifique au métier de motard des douanes vous sera proposée si vous avez été reçu au concours et vous suivrez, en plus de votre stage en douanes, un entraînement intensif à la conduite de votre moto.

DOUANIERS A MOTO : QUELS EFFECTIFS ?

Il existe environ 250 motards parmi les 8 500 douaniers travaillant dans la branche Surveillance des douanes françaises.
 
Cet effectif se répartit bien sûr sur toute la France et font partie des unités de surveillance terrestre.
 
Le métier recrute aussi bien des hommes que des femmes mais ces dernières restent à ce jour peu nombreuses (environ 6 femmes sur l’ensemble du territoire).

LES MISSIONS DU DOUANIER A MOTO :

Il peut travailler en soutien de douaniers à pied pour certaines missions qui ont besoin d’une action rapide caractéristique du métier de Douanier à moto. Le douanier à moto travaille en équipe.
Les motocyclistes de la douane sont essentiels dans les missions de contrôle lorsqu’il est nécessaire de procéder au rabattage des véhicules ciblés sur des axes de circulation (routes, autoroutes). Ils ont la possibilité d’effectuer eux-mêmes les contrôles des véhicules mais aussi de poursuivre des véhicules suspects ou des chauffeurs refusant de se soumettre à un contrôle douanier.

S’il est rattaché à une brigade particulière, le motocycliste de la douane peut cependant agir à la demande d’autres brigades si nécessaire.

Le Douanier à moto, bien que souvent mobile, pourra aussi effectuer des contrôles sur des points particuliers comme par exemple :

  • Aires de péages, de stationnement ;
  • Points fixes ;
  • Bretelles d’accès (autoroutes et voies rapides).

Le motocycliste douanier forme une équipe et, à ce titre, il assure également la protection des collègues à moto qui travaillent avec lui.

Il doit également prendre soin de sa moto et de son état général et assurer les réparations simples et le nettoyage de son véhicule. Les motocyclettes sont soumises à une maintenance approfondie tous les 10 000 km.

Tous les ans, la douane française opère des saisies de substances illicites et lutte activement contre le trafic de drogues, d’armes mais aussi d’espèces animales ou végétales protégées. Rien qu’en une seule année, ont été saisis en France :

  • 50 tonnes de stupéfiants ;
  • 200 tonnes de tabacs ;
  • 6 000 armes ;
  • 25 000 espèces animales et végétales.

LES PREREQUIS POUR DEVENIR MOTOCYCLISTE DE LA DOUANE :

Les qualités requises pour devenir motocycliste de la douane

Le Douanier à moto doit avoir une bonne maîtrise de son métier et connaître les réglementations douanières mais il doit également aimer conduire et se déplacer en moto puisque son métier s’exerce en grande partie avec ce véhicule. Pour se présenter au concours et devenir Douanier à moto, il doit avoir les qualités suivantes :

  • Être patient (les recherches pouvant parfois être longues pour détecter des explosifs ou des stupéfiants) ;
  • Être organisé et avoir un bon esprit d’analyse et de synthèse ;
  • Savoir travailler en équipe ;
  • Être également capable d’autonomie dans l’exercice de son métier ;
  • Être attentif et savoir faire preuve de concentration ;
  • Travailler avec beaucoup de rigueur ;
  • Être honnête ;
  • Savoir gérer son stress ;
  • Avoir le sens des responsabilités et montrer une certaine fermeté lors des contrôles du public ;
  • Avoir de l’aisance relationnelle ;
  • Avoir une excellente condition physique ;
  • Savoir maîtriser ses émotions et garder son sang-froid en toutes circonstances ;
  • Être mobile et flexible pour pouvoir travailler à divers endroits selon les besoins des douanes.

Les compétences requises pour devenir Douanier à moto

Les compétences techniques liées au déplacement efficace et sécurisé en moto sont enseignées lors d’une formation adaptée. Le Douanier à moto aura non seulement le permis moto mais, plus que cela, il aura appris à maîtriser son véhicule et à pouvoir se déplacer facilement et sans danger sur tous les axes routiers.

Le Douanier à moto a également les compétences liées au métier de douanier : connaissance du droit français, européen et international, de la législation douanière française et européenne, de la fiscalité, des différents types de stupéfiants et explosifs qu’il pourra être amené à rencontrer lors des contrôles et du système informatique interne de la douane française.

Les horaires de travail du motard de la douane

Si un douanier travaillant dans la branche « contrôle des opérations commerciales et de l’administration générale » a des horaires plutôt fixes, cela est différent pour le Douanier à moto qui dépend de la branche « surveillance ». En effet, c’est une branche où les actions de contrôles des biens et des personnes nécessitent de la part des douaniers plus de disponibilité. Ce cadre de métier peut donc intervenir 24h/24 ainsi que les week-ends et jours fériés.

Le Douanier à moto travaille beaucoup en extérieur et ce, par tous les temps.

TENUE ET EQUIPEMENTS DU DOUANIER A MOTO :

Tenue du motocycliste de la douane

Les douaniers motocyclistes, appartenant à la branche Surveillance, sont reconnaissables par leur uniforme et le marquage « douanes » au dos de leur polo ou de leur blouson.
Leur uniforme, est assez semblable, par ses couleurs à celui des policiers (pantalon bleu marine, chaussures rangers ou bottes moto dans le cas des motocyclistes).

Équipement du Douanier à moto

Selon les missions, les Douaniers à moto sont équipés de gilets pare-balles et ils sont également armés.

Côté véhicule, les Douaniers à moto sont pourvus d’un engin de type Yamaha FJR 1300 équipé. C’est le même type de véhicule que celui des policiers ou des gendarmes à moto.

Pour se servir de ce véhicule, le douanier a bien sûr été formé au maniement, à la conduite et à la maintenance technique durant sa formation spécialisée. Il est prévu une formation de recyclage tous les 5 ans qui lui permet de maintenir ses connaissances à niveau.

COMMENT DEVENIR MOTOCYCLISTE DE LA DOUANE ?

En interne, certains douaniers peuvent faire une demande spécifique pour intégrer un stage de formation de Douanier à moto.

En externe, il faut passer le concours d’Agent de constatation principal des douanes de 2ème classe – spécialité Surveillance et motocyclisme (catégorie C).

Conditions pour se présenter au concours externe de Motocycliste de la douane

Critères d’aptitude physique

Avoir une bonne condition physique est essentiel pour ce métier qui peut être difficile (exercice du métier en extérieur par tous les temps, gestion du stress essentielle, etc.). On demandera donc au candidat :

  • D’avoir une bonne acuité visuelle (essentielle pour la conduite d’une moto) soit dix dixièmes pour chaque œil (après correction) ;
  • Ne pas avoir de problèmes de perception des couleurs/reliefs et justifier également d’une bonne vision de nuit ;
  • Être apte du point de vue médical et pouvoir travailler de jour comme de nuit sans avoir de problèmes de santé particuliers ;
  • Être capable de porter et utiliser une arme de service dans le respect strict de la déontologie de la profession ;
  • Être diagnostiqué négatif au test obligatoire de dépistage d’usage de produits illicites.

(Source : Article 5 de l’Arrêté du 2 août 2010 relatif aux conditions d’aptitude physique particulières pour l’accès aux emplois de certains corps de fonctionnaires).

L’aptitude physique sera contrôlée régulièrement – d’abord tous les deux ans, puis tous les cinq ans – pour vérifier que le Douanier à moto ne court aucun danger ou ne fera courir aucun danger à ses collègues du fait d’un problème lié à sa condition physique.

Diplômes requis et permis moto

Le candidat doit avoir le niveau de diplôme requis pour se présenter au concours d’Agent de constatation des douanes de 2ème classe (branche surveillance) à savoir :

  • Avoir validé le diplôme national du brevet ou équivalent ;
  • Répondre aux conditions d’aptitude physique ;
  • Être dégagé des obligations de service national ;
  • Ne pas avoir eu de condamnation ;
  • Être de nationalité français ou ressortissant de l’UE ;
  • Satisfaire à une enquête préalable (comme pour les autres postes en douanes) ;
  • Détenir le permis de conduire de catégorie A (moto) sans restriction de puissance.

FORMATION, CONCOURS : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR DEVENIR DOUANIER A MOTO :

Concours externe d’Agent de constatation des douanes

Ce concours, placé sous l’égide de la DGDDI (Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects) et de la DGFP (Direction Générale des Finances Publiques) se déroule en plusieurs étapes. Dès l’inscription, le candidat doit choisir la branche surveillance dans le choix qui lui est proposé, puisqu’il se destine à cette branche pour occuper le métier de douanier à moto.

Les 3 étapes du concours externe sont la pré-admissibilité, l’admissibilité et la phase d’admission.

Pré-admissibilité : le candidat doit répondre à un QCM (questions à choix multiples) pendant une durée de 1h30 (coefficient 1). Ce document porte essentiellement sur des questions de connaissances générales (français, mathématique, logique) ;

Le candidat doit ensuite répondre à des questions techniques sur la moto (durée 2 h – coefficient 4) ;

Admissibilité : le candidat doit résoudre un cas pratique à partir d’un document de plusieurs pages. Il dispose de 3 h pour un coefficient 2.

Admission : cette étape est un entretien oral face à un jury. Il dure 20 minutes et est noté avec un coefficient 2. Il sert surtout à évaluer la motivation pour le métier du candidat.

Dans la branche surveillance – comme c’est le cas si l’agent se destine au métier de douanier à moto, l’admission comprend une deuxième épreuve qui est un test sportif (coefficient 1) comprenant deux épreuves de courses à pied (course rapide et endurance) ainsi que 2 épreuves d’endurance musculaire.

Bien se préparer au concours d’Agent de constatation des douanes

Le concours donne sa chance aux personnes issues de la formation initiale ou aux adultes de la formation continue (exemple : reconversion professionnelle). Les demandeurs d’emploi peuvent également se présenter au concours s’ils ont envie d’exercer dans la fonction publique.

Cependant, la difficulté des concours ne doit pas être négligée. Ce sont les personnes qui arrivent en haut de la liste des reçus qui pourront intégrer le plus rapidement le métier. Vous devez donc mettre toutes les chances de votre côté en vous inscrivant par exemple à une prépa qui vous mettra dans les situations réelles du concours et vous apportera un bon soutien pédagogique.

Les écoles en présentiel peuvent être un bon choix, mais si vous êtes en activité, les centres de formation à distance sont de bonnes solutions pour vous entrainer en amont et mettre toutes les chances de réussite au concours de votre côté (exemple : ServaisEFM Fonction Publique).

Après le concours, la formation

Comme vous avez bien préparé votre concours, nous partons du principe que vous êtes reçu ! Que se passe-t-il ensuite ?

Vous voilà Agent de constatation stagiaire des douanes et vous serez stagiaire pendant une année qui va servir à vous former. Vous suivrez une formation de 12 semaines à l’Ecole Nationale des Douanes de La Rochelle (17) puis vous serez affecté à un service de douanes pour votre stage pratique. Cette formation est jalonnée de contrôles de connaissances pour vérifier au fur et à mesure si l’apprentissage est acquis et il permet de valider la spécialisation du candidat à la conduite d’une moto.

Pour la formation pratique, il faut savoir que l’Ecole Nationale des Brigades de Douanes (ENBD) de La Rochelle dispose d’un parc moto important, comprenant notamment des véhicules comme : des Yamaha FJR 1300des BMW K75, des R1100, des R1150RT, des motos Honda CBF 600, etc. La pratique se fait sur du tout-terrain mais aussi sur des routes ouvertes et les élèves apprennent également les notions essentielles de la mécanique.
Le stage pratique est complété d’un stage de spécialisation à la conduite de moto pour le futur Douanier à moto. Ce stage est donc très intense et nécessite une excellente condition physique.

A la fin de cette période, vous êtes normalement titularisé et nommé Agent de constatation des douanes de 2ème classe.

QUEL STATUT ET QUELLE EVOLUTION DE CARRIERE POUR LE MOTOCYCLISTE DE LA DOUANE ?

Statut et rémunération du Douanier à moto

A ses débuts, l’Agent de constatation des douanes est un fonctionnaire de catégorie C. Toutefois, le Douanier à moto pourra évoluer et gravir les échelons en devenant contrôleur des douanes (fonctionnaire de catégorie B) puis inspecteur des douanes (catégorie A).

La rémunération dépend donc, à la fois du grade et de l’échelon.
Un Douanier à moto en début de carrière, avec un grade d’agent de constatation des douanes pourra gagner environ 1 172 à 1 682 euros nets par mois.
 Avec un grade de contrôleur des douanes son salaire peut atteindre 2 100 euros nets mensuels.

A ces rémunérations vont s’ajouter les primes et indemnités.

Perspectives d’évolution de carrière pour le Douanier à moto

L’affectation de poste du Douanier à moto se fait essentiellement en fonction des besoins sur le territoire. Le motocycliste peut travailler aux abords des frontières, mais aussi près des points stratégiques d’entrées et sorties du territoire comme les aéroports, les ports, les grands axes autoroutiers, etc.

Le statut de fonctionnaire assure au Douanier à moto une réelle sécurité de l’emploi. Il suivra régulièrement des stages de perfectionnement pour continuer à assurer un service optimal avec sa moto. Tout au long de sa carrière le douanier peut gravir les échelons et évoluer dans sa profession de douanier. La formation spécifique qu’il reçoit nécessite un engagement minimum de 5 années comme motard, mais s’il a envie après cela d’exercer un emploi plus sédentaire, il a toujours la possibilité de passer des concours internes ou de se former à d’autres types de métiers.

Le Douanier à moto exerce un métier passionnant. Il est souvent déjà féru de moto et aime rouler sur sa « bécane ». Concilier son travail de douanier et sa passion rend sa profession particulièrement attractive. Outre la sécurité de l’emploi, le Douanier à moto pourra évoluer dans le métier et monter en grade rapidement. Il a aussi la possibilité d’avoir accès par concours interne à d’autres métiers proposés par la douane française.

Source : Douane

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